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vendredi, 16 décembre 2016

Pour une critique positive

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Pour une critique positive

par Gwendal Crom

Ex: http://lesocle.hautetfort.com 

Pour une critique positive est une œuvre singulière dans la bibliographie de Dominique Venner. Singulière car c’est un texte du Venner combattant politique avant qu’il ne devienne l’historien méditatif que nous connaîtrons par la suite, singulière par ses conditions de rédaction (en prison où l’opposition radicale de Dominique Venner au général De Gaulle l’avait mené), singulière car Venner finira par ne plus reconnaitre cet écrit de jeunesse, singulière enfin parce qu’en faisant ainsi, Venner allait laisser Pour une critique positiveacquérir une vie propre et devenir le Que faire de la mouvance nationaliste.

Structure de l'oeuvre: Pour une critique positive est de ces manuscrits qui n’ont été écrits par personne. L’histoire retient parfois un nom, les textes qu’ils contiennent sont pleins de promesses comme d’avertissements et ils gardent une incroyable actualité quelle que soit l’époque à laquelle ils sont lus. Et si ce sont les textes les plus anciens qui sont les plus prophétiques alors cette règle s’applique parfaitement pour ceux de Venner. Si Pour une critique positive présente cette dimension, c’est qu’il cherche, non pas à faire table rase du passé, mais à mettre fin aux erreurs qui y cantonne le camp nationaliste. Il s’agit de sortir des archaïsmes et de la nostalgie pour rentrer dans une véritable dynamique révolutionnaire. Pour ce faire, l’ouvrage procède comme suit. 1) Mettre à jour ce (et ceux) qui sape(nt) l’avènement d’une révolution nationaliste ; 2) Montrer que cette révolution ne peut se faire sans l’élaboration d’une véritable doctrine nationaliste ; 3) Décrire quelle société cette révolution nationaliste mettra alors en place ; 4) Décrire les moyens par lesquels il faudra mener cette révolution.

Gwendal Crom pour le SOCLE

La critique positive de Pour une critique positive au format .pdf

  Ce n’est pas du passé dont il s’agit de faire table rase mais des fausses conceptions et de ceux qui nuisent à la cause, volontairement ou non. C’est ici qu’intervient la dichotomie fondamentale opérée par Dominique Venner entre nationaux et nationalistes. Le premier est un notable ou un suiveur. C’est toujours un tiède, un opportuniste. Le national fort est un traitre dès que cela sert ses intérêts, le national faible est un mouton « voué à être dupé » par le premier.

  Le nationaliste est idéaliste et prêt aux sacrifices sans pour autant tomber dans le fanatisme car il sait cela contre-productif et immature (donc dangereux pour la cause). Avec peu de moyens, par la seule force de ses convictions et de son abnégation, il produit beaucoup (tracts, réunions publiques, démarchages, etc.). Son but est de faire triompher la cause et non de servir ses intérêts.

DV-CP-619200142.jpgValeurs et ordre aristocratiques

  Que ce soit avant, pendant ou après la révolution nationaliste, Dominique Venner appelle à tout subordonner à la hiérarchie des valeurs aristocratiques. Au sommet de l’organisation révolutionnaire comme de la société de demain ne peuvent se trouver que ceux ayant faire preuve des plus hautes qualités aristocratiques. L’intelligence en elle-même ne saurait donner droit à quoi que ce soit, surtout quand elle sert des intérêts personnels, pas plus que l’argent, pas plus que la culture. Et que les gens de mauvaise foi n’y voient pas une apologie de la violence aveugle, du militant sans le sous et décérébré. Dominique Venner insiste suffisamment sur ce point : c’est le manque de formation, tant idéologique que politique, qui place de nombreux nationaux faibles entre les griffes des nationaux forts.

Quels sont alors les tares qui font que prospèrent les nationaux ? Ce sont l’attente de l’homme providentiel ou l’espoir que l’armée bougera, excuse de toutes les lâchetés, de tous les renoncements. C’est le confusionnisme idéologique qui encore de nos jours pousse les nationaux dans les bras du libéralisme par anticommunisme. C’est le conformisme bourgeois, le besoin de respectabilité qui fait préférer le confort à l’aventure, l’archaïsme qui fait faire l’analyse du monde comme celui-ci était le même qu’au XIXe siècle voir encore avant. Combien en effet refusent l’idée d’un Etat européen par haine de l’U.E. (confusionnisme) et pensent que la France peut s’en sortir seule comme si elle n’avait à faire face qu’à des adversaires de sa taille comme autrefois (archaïsme) ? Sur le terrain de la psychologie (quand cela ne relève pas de la psychiatrie), le lecteur de Pour une critique positive évoluant depuis suffisamment longtemps dans ce que l’on appelle faute de mieux notre « mouvance » sera surpris de voir que l’on retrouve de nos jours exactement les mêmes tares décrites dans Pour une critique positive.

Opportunisme, mythomanie, anarchisme sont des maux que l’on constate encore trop souvent chez certains qui se disent nationalistes. Combien de poseurs droitards, d’éléments incontrôlables et nuisibles, de cas-sociaux, de vaniteux et de mégalomanes, de fanatiques de l’ordre au comportement de hooligan avons-nous déjà croisé ? Certes, ils sont une minorité mais ce que Pour une critique positive nous enseigne, c’est qu’ils doivent être écartés sans pitié. Mais au-delà de ça, ce qu’il faut surtout retenir, c’est qu’il faut se poser en permanence la question suivante : « Pourquoi est-ce que j’agis ? Est-ce pour le groupe ou est-ce pour moi ? ». Il serait en effet naïf de croire que Pour une critique positivene constitue qu’un simple réquisitoire ou un précis révolutionnaire. Si le besoin de doctrine y est clairement exprimé, il ne faut pas oublier que ce qui distingue la marxiste du nationaliste est que le second ne saurait être uniquement mû par des idées. Sans tenue, sans valeurs, il n’y a point de révolutionnaire nationaliste. Celui-ci ne pouvant être porté que par des idéaux aristocratiques, son niveau d’exigence doit être le plus élevé possible.

Tel est le point fondamental qui différencie le bourgeois de l’aristocrate et dont les prismes de valeurs respectifs permettent de déterminer ce qui fait la national et ce qui fait le nationaliste. L’aristocrate est dur d’abord et avant tout envers lui-même comme le rappelle Nietzsche. Le bourgeois fait précisément l’inverse, toujours plein de récriminations envers les siens mais d’une incroyable tolérance envers lui-même, envers son manque d’action, son absence totale de prise de risque, son absence totale de cohérence entre les valeurs dont il se targue d’être le héraut et son mode de vie. L’aristocrate se pose la question de l’utilité de son action et plus encore de la valeur morale de cette dernière, chose qui lui permet d’agir même lorsque tout semble perdu. Il faut agir d’abord et avant tout parce qu’il le faut. C’est un devoir moral, c’est un principe inscrit dans notre lignée et dans notre histoire. Nous n’agissons pas parce que nous espérons une récompense ici-bas ou dans l’au-delà, nous ne pensons pas que la recherche du bonheur guide nos actes. Nous voulons servir notre cause, notre pays, notre civilisation. L’aristocrate est cet être pour qui le vouloir et le devoir ne font qu’un.

Révolution et doctrine révolutionnaires

  Comme le rappelle Dominique Venner, il n’y a pas de révolution spontanée. Lénine lui-même ne pensait pas voir la révolution advenir de son vivant, Hitler dû batailler des années avant d’accéder au pouvoir. Dans ces deux cas, des conditions socio-économiques particulièrement rudes fournirent le terreau de ces révolutions. Agir d’abord et avant tout parce qu’il le faut, c’est se permettre d’être prêt pour la révolution lorsque les conditions de son avènement seront réunies. Croire en une révolution spontanée est une autre tare dont doivent se prémunir les militants nationalistes. Chaque jour, chaque instant, il convient donc d’être présent. Quels que soient les échecs, les lassitudes et les trahisons, toujours être présent. Doit donc se développer une véritable conscience révolutionnaire supportée par une doctrine révolutionnaire. Comme l’explique bien Pour une critique positive, l’œuvre de Marx est riche, illisible et confuse, il fonde pourtant l’univers mental des gauches. Il fallut un Lénine pour en faire une doctrine claire et  efficiente. Le constat doit être le même pour les nationalistes. Notre univers est riche, très riche. Si nous ne sommes pas capables de tirer une doctrine commune basée sur des constats partagés par tous, il n’y aura pas de révolution possible.

Antimatérialisme : les conditions qui ont permis la naissance du nationalisme comme idée politique n’ont que peu varié depuis le XIXe siècle. C’est l’opposition radicale au matérialisme, qu’il soit libéral ou marxiste, car tous deux nés de l’idéologie des Lumières, de la religion du progrès, qu’elle soit techniciste ou morale, qui est à la base du nationalisme. Communisme et capitalisme ne voient dans l’homme qu’un producteur et un consommateur. Le nationalisme le voit comme élément civilisateur. L’économie doit donc être à la mesure de l’homme, organique, locale et sous son contrôle. Le capital doit retrouver sa juste place au lieu de siphonner la richesse des entreprises.

Aristocratie : Les êtres présentant les qualités pour diriger doivent être repérés et formés dès la plus tendre enfance. Cette aristocratie nationaliste sera notre bouclier et notre glaive face aux aristocraties de l’argent et des incapables.

Européanisme : déjà lors de la rédaction de Pour une critique positive, l’auteur a clairement identifié la nature de l’Union Européenne, technocratique et matérialiste. Il a également conscient que le destin des nations européennes ne peut se jouer en solitaire, que cela vouerait l’Europe au morcellement et à l’assujettissement aux forces étrangères. Et ici encore, ce ne sont pas des traités commerciaux mais l’adhésion des Européens au nationalisme qui permettront d’édifier une véritable Europe.

Le combat révolutionnaire

  Tout d’abord les pièges à éviter. Pas d’homme providentiel ou d’appel à l’armée comme dit précédemment, pas de front électoraux ou de comités d’entente où prospèrent les incapables et les nuisibles, pas de notables acceptés dans les instances dirigeantes du mouvement nationaliste (qui non contents d’être inutiles, consument l’argent du mouvement). Pour parvenir à nos fins, Pour une critique positive appelle à la création d’une organisation révolutionnaire monolithique et hiérarchisée où sont impitoyablement écartés les nuisibles. Mieux vaut cinq militants que cinquante farfelus en effet. Mille cadres révolutionnaires d’élite, capable d’être présents à tous les niveaux de l’État et de la société suffiront pour donner la victoire au nationalisme. Des militants formés et agissant à tous les niveaux, cherchant à établir le plus de passerelles possibles entre les différents corps et les différentes nations d’Europe, voilà la clé. « Presse, cercles d’étudiants, syndicats, parlementaires, mouvements politiques, association culturelles, anciens combattants, organisation de jeunes, comités d’intellectuels », il faut agir partout et en tout temps. Adapter ses moyens aux circonstances, spécialiser les membres de l’organisation quand celle-ci devient suffisamment importante, être de toutes les luttes et être présent dans chaque mouvement de contestation comme l’ont bien comprit les communistes, sont autant de moyens d’aller à la rencontre du peuple et de le faire venir à l’idée nationaliste. Mais loin de professer un quelconque éparpillement, Dominique Venner recommande la constitution de bases nationalistes durables dont pourront partir les futurs actions nationalistes car profitant d’un socle solide : « Mieux vaut contrôler dans toute la France une seule entreprise, une seule municipalité, une seule faculté que de déployer une agitation généralisée sans prise sur la masse ». Il faut se lancer dans ces actions de longue haleine, qui n’apporteront ni gloire ni panache mais qui sont vitales d’accomplir. La gloire viendra en son temps.

Pour le SOCLE :

  • Il faut savoir faire la distinction entre nationaux et nationalistes. Les premiers sont des nuisibles, sapant le combat nationaliste par calcul ou par faiblesse. Les seconds sont désintéressés et mus par des idéaux aristocratiques.
  • Les nationaux doivent être écartés du combat nationaliste. Les maux qui permettent aux nationaux de prospérer doivent être dénoncés sans relâche.
  • La société nationaliste ne peut advenir sans révolution. Il n’y a pas de révolution sans organisation révolutionnaire. Il n’y a pas d’organisation révolutionnaire sans doctrine commune.
  • Il n’y a pas de révolution spontanée comme l’histoire l’a montré. Le combat révolutionnaire doit donc être mené sans relâche pour prendre le pouvoir le moment venu, sinon d’autres que nous en profiteront.
  • La société nationaliste sera antimatérialiste, européenne et aristocratique.
  • L’organisation révolutionnaire doit être monolithique et hiérarchisée.
  • Les révolutionnaires doivent agir à tous les niveaux, profiter de la moindre occasion pour agir sur la société et L’État.

mercredi, 23 novembre 2016

„Die Rückkehr der echten Rechten“ – Im Gespräch mit Daniel Friberg

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„Die Rückkehr der echten Rechten“ – Im Gespräch mit Daniel Friberg

Daniel Friberg, 1978 im schwedischen Göteborg geboren, gehört zu den wichtigsten Vertretern der rechten Publizistik in Europa. Der von ihm mitgegründete Arktos-Verlag (www.arktos.com) hat sich international durch die Veröffentlichung von Werken bedeutender Denker der „Neuen Rechten“ wie Alain de Benoist, Guillaume Faye oder Alexander Dugin einen Namen gemacht. Der frühere Manager und Business-Analyst gründete auch den metapolitischen Think-Tank „Motpol“ und ist Herausgeber des Internetmagazins „RightOn“ (www.righton.net). Vor wenigen Wochen erschien sein Buch „Die Rückkehr der echten Rechten“ in zweiter Auflage als Lizenzausgabe der Stiftung „Europa Terra Nostra“ (ETN). DS-TV hat mit Daniel Friberg am Rande des ersten „Freiheitlichen Kongresses“ der ETN-Stiftung in Mecklenburg Vorpommern Ende Oktober, wo er einen mit Begeisterung aufgenommenen Vortrag hielt, unterhalten – über sein aktuelles Buch, die Bedeutung von Metapolitik und alternativen Medien für die politische Rechte, den Siegeszug von Donald Trump in den USA und dessen Auswirkungen auf Europa.



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Le numéro 69 de TERRE & PEUPLE Magazine est axé autour du thème central de La fin d’un monde?

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Communiqué de "Terre & Peuple-Wallonie"

TERRE & PEUPLE Magazine

Le numéro 69 de TERRE & PEUPLE Magazine est axé autour du thème central de La fin d’un monde?

Dans son éditorial, Pierre Vial aligne la grande fracture qui se creuse entre le pays légal et le pays réel sur celle qui existe entre les idiots, voire les salauds, qui acceptent l’invasion étrangère de l'Europe ou même la souhaitent, et ceux qui la refusent.  La réalité, c’est la diversité des races et des ethnies, une richesse qui fonde notre respect de toutes les appartenances.  Notre combat n’est pas d’ordre religieux, mais ethnique : que les envahisseurs retournent chez eux !

« La valise ou le cercueil. »  Robert Dragan rappelle, à ceux qui évoquent l’OAS à propos des attentats commis par les terroristes actuels (qui sont par ailleurs tous quasi automatiquement exécutés sur place !), les égorgements et les mutilations sexuelles, les massacres de femmes, d’enfants, de vieillards, qui ont été monnaie courante lors de la guerre d’Algérie.   On a ‘oublié’ que, sous le gouvernement de Mendès-France, 70 terroriste FLN ont été guillotinés,  François Mitterand, ministre de la Justice socialiste, avertissant : « Celui qui emploie de tels moyens doit savoir qu’il sera frappé à son tour. »  Comme on veut oublier que, en pleine guerre d’Algérie, la France socialiste a porté le fer en Egypte : dans l’affaire de Suez, contre Nasser, le « nouvel Hitler » !  En Algérie, de mars à juillet 1962, plus de trois mille personnes ont ‘disparu’, ce qui est bien plus qu’il n’en faut aujourd’hui pour que le TPI de La Haye instruise un procès en génocide.  Aujourd’hui, l’Eglise, en encourageant l’immigration massive, néglige son devoir de prudence, bien que le Pape ait entre temps prévenu contre la pratique irresponsable d’accueillir des immigrants qu’on n’a pas les moyens d’entretenir décemment.

Pierre Vial ouvre le dossier central ‘La fin d’un monde ?’ avec une citation tirée de l’œuvre de même nom d’Edouard Drumond, qui évoque « la survivance factice » d’une société déjà morte et en cendre, qu’un heurt léger va suffire à briser. Il cite également George Orwell (« Dire la vérité devient révolutionnaire. ») et San Giorgio, qui nous avertit du problème de la survie de nos familles.  Loin de les qualifier de paranoïaques, nous prenons au sérieux ces avertissements de la fin d’un monde.  Un monde que nous vomissons.

Piero San Giorgio remplit notre musette de toutes ses ficelles, précieuses dans les situations extrêmes qui nous menacent tous : veiller à dormir suffisamment et à relâcher dix minutes toutes les heures ; soigner ses pieds et donc ses chaussures ; être paré élémentairement en matière de secourisme et premiers soins ; boire au moins un demi-litre d’eau par jour ; prévoir des rations pour dix à quinze jours ; adopter la mentalité du prédateur toujours à l’affût : ne s’associer qu’avec ceux qui partagent cet esprit optimiste ; etc.

Dans la même veine, Pierre Vial révèle le plan de survie, pragmatique et méthodique, dressé par le ministre fédéral allemand de l’Intérieur sur une évaluation pessimiste d’une situation d’urgence nationale, en cas notamment d’attaque informatique majeure, ou du réseau d’approvisionnement en électricité, qui paralyserait le pays, provoquant la rupture des stocks, déclenchant la panique, des pillages, des violences, des affrontements.  Le document officiel liste les mesures de survie et entre autres les réserves de vivres (conserves, féculents et surtout de l’eau potable : 80 bouteilles pour une famille de 4 personnes).  Il est précisé que ces recommandations sont sans aucune relation avec la conjoncture !

Guillaume Corvus est le pseudonyme sous lequel Guillaume Faye a publié en 2004 ‘La convergence des catastrophes’.   Le paradigme ancien, selon lequel le sort de l’humanité s’améliore sans cesse grâce à la science et à la démocratie, est faux.  Les effets secondaires sont d’autant plus pervers que la technique entre dans son âge baroque.  L’humanité n’a pas à gagner au décollage économique de l’Asie.  Une concurrence ingérable va déboucher sur des troubles massifs, qui contraindront à changer le modèle économique.  L’espérance de vie progresse, mais pas la qualité de vie.  La famine menace une humanité pléthorique, confrontée à l’épuisement des sols, à la déforestation, à la désertification, à l’appauvrissement des réserves de pêche.  L’intensification des échanges multiplie les sources de conflits.  L’expansion galopante des populations urbaines (70%) et les mouvements migratoires développent de nouvelles proliférations virales.  La consommation d’énergie augmente sans cesse.  L’évolution incontrôlée de la technoscience risque d’inverser les objectifs.  Il était plus agréable de vivre dans les sociétés précoloniales que dans les actuelles, imitations ratées du modèle européen.  La fièvre européenne n’appartient qu’à certains peuples.  Le système actuel est incorrigible : il faut en changer.  L’article renvoie à Alain de Benoist, dans ‘Demain la décroissance’. 

Roberto Fiorini vitupère contre le scorpion capitaliste et la démesure de sa fringale de liberté que garantissent aux renards du commerce globalisé et aux crocodiles de la spéculation financière les gendarmes corrompus de la Babel de Bruxelles, Mecque du métissage généralisé.  Il dénonce les quinze mille lobbies qu’elle a accrédités en son sein pour qu’ils lui recommandent les orientations qui conviennent.  Notamment des ‘Stratégies du choc, le capitalisme du désastre’ (Naomi Klein), qui sait surfer sur les convulsions (qu’il a au besoin suscitées) pour faire accepter des rigueurs sociales qui lui sont profitables.  Il rappelle que Milton Friedman préférait une dictature qui soutient la liberté du commerce à une démocratie qui ne la soutient pas.  Il souligne que jamais la répartition des richesses n’a été aussi inégalitaire (1% possède 48% des richesses).   Il évoque Maurice Bardèche, lorsque celui-ci remarquait que les expériences fascistes ont au moins exalté des valeurs morales de courage, de discipline, de responsabilité, de solidarité, et il cite Winston Churchill (à Lord Boothby) : « Le crime impardonnable de l’Allemagne est d’avoir créé un système d’échanges dans lequel la finance internationale ne pouvait plus être partie prenante. »

Jean-Patrick Arteault répond négativement à la question 'L'islam est-il la cause intrinsèque du terrorisme ?', remarquant que, dans les milieux identitaires, la question, située au carrefour de plusieurs problèmes actuels, est mal posée.  Il y a le problème religieux posé par l'islam au polythéiste (animiste africain, hindouiste, païen albo-européen), au chrétien européen, à l'athée laïciste, au militant des droits de l'Homme.  Avec le problème civilisationnel que l'islam pose, aux vestiges pagano-européens que nous sommes comme aux tenants des valeurs chrétiennes et à l'occidentalisme dominant, nous savons déjà que nous serons les dindons de la farce.  Mis à part l'islam intégré dans les Balkans et en Russie suite aux vagues ottomanes, le problème de l'islam en Europe remonte aux années '70 : le Grand Remplacement programmé par notre oligarchie.  La pratique bon-enfant a alors fait place aux prédications rabiques des wahhabites, sur un fond de frustrations post-coloniales et de repentance, avec un océan de pétrole au service d'un prosélytisme planétaire qui compte purifier l'Oumma par une pratique rigoriste fanatique.  Le problème religieux est compliqué par les enjeux géopolitiques des Proche- et Moyen-Orient, traités de façon simpliste par les occidentaux et de façon cynique par la politique du chaos israélienne, qui y ont produit un vide où les islamistes se sont infiltrés.  Les Européens ont créé chez eux par une invasion migratoire un problème à la fois racial et religieux.  En crise économique récurrente, ils ont noué des liens étroits avec les monarchies pétrolières prosélytes.  Ils ont utilisé le fondamentalisme contre les Russes, mais les islamistes ont leur objectifs propres.  Il ne faudrait pas toutefois sacrifier à une hystérie anti-musulmane : l'ennemi prioritaire est l'oligarchie.  Il faut mettre fin à l'immigration et organiser le retour.  La guerre des religions est une affaire de fondamentalistes protestants ou de catho-tradis.

Pierre Vial, dans le sillage de 'Sabotage', le livre de Georges Gourdin le bien nommé, appelle à la grève des consommateurs.  Mais surtout à la décroissance, à la vie frugale et libre, à l'économie locale et au soutien aux AMAP, les associations pour le maintien d'une agriculture paysanne.

Aristotle_Altemps_Inv8575.jpgRobert Dragan esquisse un portrait d'Aristote, père de la philosophie réaliste classique (ou peut-être simplement interprète d'une tradition ancienne européenne, car il ne parle jamais à la première personne).  On oppose cette pensée à la philosophie idéaliste qui -la science ayant pu entre temps développer la connaissance de la nature- a vérifié que notre connaissance de la réalité du monde est relative, car elle passe par le prisme restreint de notre perception et de notre raison.  Rien ne pourrait être certain car la réalité nous est inconnaissable.  La théologie scolastique de l'Eglise (fille bâtarde, selon Voltaire, de la philosophie d'Aristote, mal traduite) revendiquait au contraire le réalisme aristotélicien : notre connaissance de l'univers, imparfaite, est néanmoins réelle.  Le réaliste en induit une morale calquée sur l'adaptation au réel.  L'idéaliste moderniste privilégie le sujet, jusqu'à l'amoralité comprise. 

Gabriele Adinolfi rend compte de la première rencontre de ses Lansquenets à la fin juillet en Provence.  Elle a réuni, outre des Français, des Italiens, des Espagnols, des Hongrois et des Belges, des Corses, des Catalans, des Bretons, des Normands, des Alsaciens, des Wallons et des Flamands.  Bilan : au-delà de ce qu'on pouvait espérer de mieux, quand il s'agit de se déconditionner et de «rejoindre l'essentialité ».  Résolution : améliorer la tenue, la cohésion, la rapidité d'exécution, l'autocritique.  Bon vent aux Lansquenets !

lautre-tiers-mondisme-400x635.jpgAlain Cagnat livre une passionnante recension du livre de l'ami Philippe Baillet, 'L'autre Tiers-Mondisme, Des origines à l'islam radical', paru chez Akribeia.   Notre ami est co-fondateur de la revue Totalité.  L'ouvrage analyse une série de personnalités qui se sont révélées réfractaires à la bipolarité URSS/USA, mais démarquées des non-alignés, communistes, trotskistes ou chrétiens progressistes.  Il s'agit de :

  • Gabriele D'Annunzio : organisateur d'une nouvelle croisade d'hommes pauvres et libres contre la caste des prédateurs usuriers (à l'époque, les Irlandais, les Croates, les Albanais).
  • Benito Mussolini : il s'est rapproché des nationalistes arabes et s'est même proclamé « Glaive de l'islam » !
  • Gregor Strasser : à la gauche du NSDAP, il accueille favorablement ces idées de Mussolini et prône même un rapprochement avec les communistes allemands.
  • Friedrich Hielscher : il fait partie des nationaux-révolutionnaires très hostile aux nazis, ce qui permettra à la Rote Kapelle d'infiltrer les échelons les plus élevésdu parti. Il prêche pour les « hommes de foi » au service de forces immuables, imperméables à l'argent.
  • François Genoud : c'est un Suisse qui participe au réseau Still Hilfe, d'aide aux nazis en fuite et pour qui la cause arabe et le national-socialisme ne font qu'un.
  • Johann von Leers : sa haine obsessionnelle des juifs trouve écho dans la Bande à Baader de la Rote Armee Fraktion, pro-palestinenne, qui a elle-même des liens avec le Front de Libération de la Palestine de Georges Habache, financé par Genoud.
  • Maurice Bardèche : frustré dans sa judéophobie par la défaite du fascisme, recherche un terrain d'entente avec les nationaliste arabes, confondant civilisation arabe et religion musulmane, alors que Nasser n'aura de cesse d'écraser les Frères Musulmans.
  • Jean Thiriart : activistes de l'Algérie française et de la présence coloniale, il prône un nationalisme paneuropéen indépendant des blocs USA/URSS. Il fonde Jeune Europe, hebdomadaire et mouvement politique. Jacobin d'une nation européenne unitaire, il désigne dans l'impérialisme américain l'ennemi gigantesque commun à tous les nationalistes, européens comme arabes, latino-américains comme vietnamiens et comme chinois. C'est un suprémaciste : l'homme européen émerge du magma des peuples et des races.  En France, ses idées sont surclassées par la FEN et par le magazine Europe-Action de Dominique Venner, mais sont bien reçues en Italie, par Carlo Mutti, soutien de Poutine avec sa revue Eurasia.
  • Alain de Benoist : un des principaux moteurs de la Nouvelle Droite qui mobilise contre l'universalisme, l'égalitarisme et le cosmopolitisme, dénonçe la décadence qui désarme. Il proclame : « Europe, Tiers-Monde, même combat » et en appelle à tous ceux qui cherchent une autre voie qu'un affrontement bipolaire.
  • Carlo Mutti développe dans Totalité la ligne politique de « l'autre tiers-mondisme », jusqu'à faire d'Evola un soutien de l'islam (ce qu'il ne fut jamais) et à mettre comme condition à la résurrection de l'Europe la revitalisation de l'islam. Et à prétendre que la civilisation arabo-musulmane est supérieure à l'européenne (Alain de Benoist s'en tient sagement à refuser l'immigration, mais à souhaiter la coopération.).
  • René Guénon, qui souhaite l'assimilation salvatrice de l'Occident par l'Orient, se convertit à l'islam à l'âge de 25 ans et élève ses quatre enfants dans cette religion. Il juge que l'homme moderne, en rupture avec la tradition, est un être amputé, fermé à la spiritualité.
  • Alain Soral, ancien communiste et ancien FN, prône la réconciliation entre la gauche du travail et la droite des valeurs. National-socialiste du type Chavez, il juge que les identitaires racialistes sont les idiots utiles du Système.
  • Marine Le Pen, qui croit comme Jean Raspail que 'les carottes sont cuites', cherche le soutien des musulmans français dans une France ethnopluraliste.
  • Nicolas Gauthier, animateur du site Boulevard Voltaire, est très islamophile. Il soutient l'organisation des musulmans patriotes 'Fils de France' de Camel Béchikh, avec l'appui d'Alain de Benoist.

Tous sont soucieux de rendre son âme à la civilisation européenne, mais oublient que l'avenir est dans le racialisme, maintien de la diversité des races et des cultures face au rouleau compresseur de l'uniformisation.

Jean Leblancmeunier invite à l'imiter dans son périple de Saint-Petersbourg jusqu'à Moscou, par les voies d'eau.  Projet à inscrire dans nos tablettes.  A propos de l'absorption de l'Ukraine par l'Europe, on lui a expliqué que c'était un peu comme si Trump s'entendait réclamer par le Mexique la restitution du Texas et de la Californie !

pierre vial, terre & peuple, revue, nouvelle droite, fin d'un monde,

 

lundi, 07 novembre 2016

Guillaume Faye - Le laxisme généralisé en France

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Guillaume Faye - Le laxisme généralisé en France

http://www.gfaye.com/

https://www.amazon.fr/Comprendre-lIsl...

00:32 Les attaques sur les policiers et la guerre civile.
07:44 Les professeurs agressés et laxisme d'état.
16:22 Les élections françaises, américaines et la Russie.
22:43 Quelle possibilité pour l'avenir, quelle visibilité ?
31:00 Sur la médiocrité des politiques.

jeudi, 13 octobre 2016

La géographie sacrée de Douguine: la Russie au coeur de la tradition

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La géographie sacrée de Douguine: la Russie au coeur de la tradition

Régulièrement sous le feu des projecteurs pour sa supposée influence sur le Kremlin, Alexandre Douguine a repris et développé le concept géopolitique d’Eurasie. À travers cette notion, il prône le recours à la géographie sacrée et à la tradition dans la géopolitique contemporaine.

Pour Douguine, la géopolitique n’est pas une science comme les autres. Si l’alchimie et la magie ont disparu au profit de leurs formes modernes et séculières que sont la chimie et la physique, la géographie sacrée des Anciens reste vivante à travers la géopolitique. Rappelant la théorie du Heartland du géopoliticien britannique Mackinder, Douguine fait de l’Eurasie la pièce maîtresse de la géographie sacrée. Avec la Russie en son centre, l’Eurasie incarnerait le dernier bastion de la tradition dans l’hémisphère nord, seul capable de lutter efficacement contre la modernité.

Le penseur russe prétend que la géographie façonne les idéologies, les cultures et les religions. Les civilisations des plaines, des steppes ou des déserts, propices à l’expansion et à la conquête, diffèrent par exemple des civilisations des montagnes et des forêts, lesquelles sont plus enclines à conserver les traditions des peuples. Douguine défend également la pertinence de l’opposition traditionnelle thalassocratie – tellurocratie, utilisée pour qualifier deux types distincts de puissances. Celles qui dominent par la maîtrise de la mer et celles qui dominent par la maîtrise de la terre, étant précisé que ces modes de domination ne seraient pas anodins sur le plan idéologique.

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Selon Douguine, la tellurocratie incarnerait la stabilité, la pesanteur, la fixité et le politique, tandis que la thalassocratie promouvrait la mobilité, la fluidité, la dynamique et l’économie. Alors que les empires terrestres, souvent militaires, seraient de forme tellurocratique, les empires coloniaux, plus commerciaux, seraient davantage thalassocratiques. Cependant, le géopoliticien remarque que cette typologie ne se résume pas à une simple opposition eau/terre et à un déterminisme géographique strict. Il existerait ainsi des terres maritimes (les îles) et des eaux terrestres (les fleuves et les mers intérieurs). De même, Douguine remarque que la géopolitique japonaise est de type tellurocratique malgré son caractère insulaire, tandis qu’il voit dans la puissance du continent nord américain une thalassocratie qui repose sur le dynamisme de ses interfaces maritimes et commerciales. En appliquant cette grille de lecture, le penseur russe considère que l’Eurasie, continent terrestre allant de l’Europe à l’Asie et dont le centre de gravité se situe en Russie, pourrait constituer le modèle tellurocratique opposé aux atlantistes États-Unis d’Amérique.

Géographie sacrée et religions

Dépassant le strict cadre de la géographie, ce dualisme se retrouverait au sein des systèmes religieux. Les valeurs de la terre transposées au religieux se manifesteraient par la profondeur, la tradition, la contemplation et le mysticisme. Le principe atlantiste serait au contraire plus superficiel et matérialiste, accordant la primauté au rite, à l’organisation de la vie quotidienne et pouvant aller jusqu’à méconnaître la part de divin dans l’homme. Douguine voit ainsi dans l’orthodoxie l’aspect terrestre du christianisme, tandis que le catholicisme et le protestantisme en constitueraient la face atlantiste. De même, au sein de l’islam, le principe terrestre se retrouverait davantage dans certaines branches du chiisme et dans le soufisme. Au contraire, le salafisme et le wahhabisme seraient davantage atlantistes par l’importance accordée au rite et par leur dogmatisme religieux désireux d’éradiquer les spiritualités traditionnelles des peuples convertis. Face au protestantisme américain et au salafisme saoudien, dont Douguine fait remarquer les alliances géopolitiques depuis 1945, le monde russe réunit au contraire des religions de type tellurique avec l’orthodoxie russe mais aussi l’islam caucasien et d’Asie centrale.

hassidi.jpgQuant au judaïsme, non seulement il n’échapperait pas à cette opposition interne, mais celle-ci se retrouverait aussi dans les formes séculières de la pensée juive. Douguine analyse les branches mystiques du judaïsme (hassidisme, sabbataïsme, kabbalisme) comme l’expression de l’aspect terrestre de cette religion. Au contraire, le talmudisme en représenterait l’aspect atlantiste notamment par l’accent mis sur la rigueur dogmatique et le rationalisme. Par ailleurs, rappelant l’influence du messianisme juif sur le développement du marxisme et du bolchevisme, Douguine voit dans ces derniers des formes séculières du judaïsme terrestre. Au contraire, le judaïsme atlantiste sécularisé aurait contribué à l’essor du capitalisme et de l’esprit bourgeois. Le géopoliticien russe voit dans cette tension interne au judaïsme l’explication d’un récurrent « antisémitisme juif ». Les propos de Karl Marx, affirmant notamment que l’argent serait le Dieu profane du judaïsme (La question juive), seraient l’incarnation empirique du juif mystique s’attaquant au juif talmudiste, soit une émanation de la tradition contre une forme de la modernité.

Actualisation de l’éternelle lutte entre tellurocratie et thalassocratie, mais aussi fondement sous-jacent de la guerre entre tradition et modernité, l’opposition entre eurasisme et atlantisme ne résume pas la vision de la géographie sacrée selon Alexandre Douguine. Celui-ci s’appuie également sur les dualismes Orient – Occident et Nord – Sud. Pour le chantre de l’eurasisme, l’Orient incarne l’archaïsme, la tradition et la primauté du supra-individuel sur l’individu. L’Occident représente au contraire le progrès matériel, la modernité et l’individualisme. Fidèle aux représentations géographiques de nombreuses traditions (biblique, égyptienne, iranienne ou encore chinoise), cette opposition est également corroborée par les représentations contemporaines fréquentes du « monde occidental » et de l’Orient. Cependant, dans la géographie sacrée, ce sont les valeurs orientales qui sont supérieures aux valeurs occidentales. On peut observer l’exact inverse dans la géopolitique moderne pour laquelle les valeurs occidentales de la démocratie libérale et des individualistes droits de l’homme associées à une stricte économie de marché sont érigées en modèle.

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La tradition du Nord

Aux yeux de Douguine, le couple Orient – Occident ne serait cependant qu’une transposition horizontale tardive du couple géographique primordial opposant le Nord au Sud. Terre divine par excellence, le Nord serait la terre de l’esprit et de l’être. S’il refuse l’idée d’un Nord purement objectif qui désignerait uniquement un pôle géographique, le philosophe russe écarte toutefois la définition d’un Nord réduit à une idée. Certes, la tradition primordiale serait issue du nord géographique, mais cette époque serait révolue. L’homme du Nord, presque divin, aurait aujourd’hui disparu en tant que tel mais serait toujours présent de façon diffuse et dans des proportions variables au sein de tous les peuples. Il en est de même de l’homme du Sud, celui-ci incarnant la tendance au matérialisme et à l’idolâtrie. Si l’homme du Sud vénère le cosmos, souvent sous la forme de la Terre – Mère, il ne l’appréhende que par son instinct et se montre incapable d’en saisir la part spirituelle. Ces deux types d’homme ne s’opposeraient plus aujourd’hui frontalement mais à l’intérieur même des peuples et des civilisations. En aucun cas, cette opposition ne peut être comparée à un combat manichéen du bien contre le mal. Le Nord et le Sud sont complémentaires, le premier s’incarnant dans le second. Néanmoins, Douguine estime que le respect de l’ordre divin nécessite la supériorité du principe spirituel du Nord sur le principe matériel du Sud.

Bien que l’opposition entre le Nord et le Sud prime pour lui sur celle entre l’Est et l’Ouest, le stratège russe remarque que le premier couple prend une coloration différente selon les transpositions géographiques qui s’opèrent. Diverses combinaisons peuvent être formées par la spiritualité du Nord, le matérialisme du Sud, le holisme de l’Est et l’individualisme de l’Ouest. Douguine établit ainsi que les valeurs sacrées du Nord sont conservées stérilement par le Sud, mises en valeur par l’Est et fragmentées par l’Ouest. Quant aux valeurs du Sud, selon leur milieu d’immersion elles opacifient l’esprit du Nord, transforment le holisme oriental en négation pure de l’individu, et génèrent un matérialisme individualiste en Occident. C’est sous cette dernière forme que la modernité occidentale apparaît aux yeux du philosophe eurasiste. Fruit de la combinaison la plus négative de la géographie sacrée, la réussite supposée des pays occidentaux pourtant essentiellement situés au nord géographique prône des valeurs opposées à la tradition. Cette inversion des pôles constituerait une caractéristique de l’âge sombre, ou Kali Yuga, dans lequel le monde se trouverait aujourd’hui.

Néanmoins, Alexandre Douguine ne considère pas que le salut doive venir du Sud. Stérile par essence, celui-ci serait uniquement apte à conserver des fragments de tradition nordiste que le mystique russe perçoit dans le monde islamique, dans l’Inde hindouiste, voire dans la Chine malgré sa conversion partielle à la modernité. Le salut viendrait donc de l’alliance entre ce sud conservateur et les îlots de tradition authentique encore présent au nord, et particulièrement au nord-est. Douguine situe donc dans le monde russe le cœur actuel de la tradition et de la lutte contre la modernité. Incluant la Russie mais également ses diverses périphéries, le monde russe réunirait des qualités géographiques (être situé au nord-est au sens de la géographie sacrée), religieuses (orthodoxie, islam eurasiste, judaïsme russe) et les caractéristiques d’une puissance tellurique qui lui permettraient de jouer un rôle déterminant dans la lutte contre la modernité atlantiste, occidentale et opposée à l’esprit du Nord.

mardi, 27 septembre 2016

TERRE & PEUPLE Magazine n°68

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TERRE & PEUPLE Magazine n°68

Le numéro 68 de Terre & Peuple Magazine est centré autour du thème du populisme

Pierre Vial, dans son éditorial ‘Les assassins dans la maison’, n’y va pas par quatre chemins.  Quand il s'agit de se débarrasser d’animaux dangereux, les paysans savent bien qu’il n’y a pas trente-six solutions.  Nous choisissons de mettre les pieds dans le plat en promettant aux assassins : « Cela va vous coûter cher. »

Retour à la terre de la Bannière T&P de Flandre-Hainaut-Artois, qui a organisé un weekend de formation théorique et pratique des citadins au petit élevage et au jardinage, y compris la greffe et la taille d’arbres fruitiers et la cueillette de plantes qui soignent.  Prochaine édition en préparation.

Roberto Fiorini dénonce la précarisation des salariés français (aujourd’hui, 85% de l’embauche est temporaire) que prépare la Loi Travail pour se conformer à l’agenda européen et flexibiliser les coûts salariaux à la demande du MEDEV, le syndicat du patronat.  In-votables, les textes ne passent que par le subterfuge de ‘l’article 49/3’.  Cocus dans la rue, les syndicats ouvriers, ‘antifas idiots’, grondent mollement et se rangent.

Jean-Patrick Arteault commente l’ouvrage de Lucien Cerise sur 'Les Neuro-pirates’ et particulièrement l’ingénierie sociale du conflit identitaire.  Art de la guerre cognitive, l’ingénierie sociale vise à épargner à l’oligarchie les lourds investissements dans la surveillance et la répression des masses, qu’elle amène à se conformer ‘spontanément’.  Dans droit fil de ‘La Fabrique du consentement’ de Walter Lipmann, c’est une méthode pour pénétrer sans effraction un système mental ou social, par abus de confiance, et pour le contrôler furtivement, en amplifiant ses contradictions afin de le fragmenter.  Le conflit identitaire est triangulaire, entre deux acteurs cornaqués par un troisième, qui lance et entretient le conflit.  Le bourreau manipulateur doit apparaître comme la victime et rendre passionnel le conflit entre ses cibles.  Comment rendre cette ingénierie sociale inopérante ?  En recueillant les faits et en dégageant leurs relations de cause à effet pour remonter à l’ennemi caché.  Dans le cas pratique du double phénomène de l’invasion migratoire de l’Europe et de l’offensive jihadiste sur l’Europe et sur le Moyen-Orient, la cible principale est l’Europe, son peuplement et ses valeurs de libertés.  La réinfosphère identitaire a bien ciblé l’ennemi islamique.  Les plus éclairés ont repéré le jeu géopolitique des Saoudiens, de Qataris et des Turcs.  Du côté des musulmans, envahisseurs victimisés, on se démène à dénoncer le racisme et l’islamophobie des Européens.  L’observateur familiarisé avec l’ingénierie sociale situe le troisième angle du triangle : les marionnettistes du premier niveau, saoudiens, qataris et turcs, ne sont même plus masqués dans les grands médias.  Les mieux informés dégagent le rôle indirect des Américains.  Mais il y a encore un acteur que le casting ne se soucie pas de citer, qui a l’habitude d’être présenté en victime, qui pratique la stratégie du chaos fragmenteur au Moyen-Orient, qui soutient l’immigration et en même temps les mouvements identitaires hostiles à l’islam et dont la tradition messianique prédit que, à la fin des temps, ses rivaux s’étriperont mutuellement pour lui faire place nette.

Pierre Vial ouvre le dossier central sur le populisme en remarquant queddans la presse du système, l'adjectif populiste est devenu le qualificatif censé disqualifier.  Pour définir le populisme, il cite Vincent Coussedière pour qui, dans le n°160 d’Eléments, c’est la maladie dont souffrent les peuples européens.  Mais la maladie n’est pas le contraire de la santé.  Elle est la réaction, saine, d’un organisme agressé.  Le sursaut immunitaire contre le système à tuer les peuples (dont l’immigration-évasion) avec son poison cosmopolite.  Ses zélotes, de BHL au Pape, se rendent coupables d’ethnocide.  Mais ils butent sur le refus populiste de se laisser engloutir.

Jean Haudry situe le concept peuple dans les langues indo-européennes entre population et nation définie par sa langue, l’étranger barbare se trouvant comme les (autres) animaux hors communication avec les seuls vrais hommes.  L’ancêtre des Indo-Iraniens est Manu (de la Loi de Manu).  Mannus est celui des Germains (de Germanie) et Manees celui des Phrygiens.  L’ethnie est conçue comme un groupe de cinq peuples répartis selon les points cardinaux autour d’un centre, comme les cinq provinces d’Irlande et comme l’Islande ancienne, cinq étant l’expression symbolique d’une totalité (les cinq doigts de la main).  Au cercle supérieur, le peuple s’identifie à la tribu (les Teutons = ceux de la tewta ; un autre nom de la tribu est tiré d’Aryas, mais ari désigne plutôt les autres clans rivaux, et bientôt ennemi, contraste qui s’amplifiera dans la société héroïque, où le peuple se définit comme les siens (swe : Suèves, Sabins, Samnites) ou comme une confrérie guerrière d’hommes-loups.  Dans plusieurs langues, une même forme désigne le peuple et l’armée : populus latin est dérivé du verbe populari = dévaster et laos grec est à rapprocher du hittite lahha = expédition guerrière et de l’irlandais laech = guerrier.  La société héroïque est guerrière, issue de la période d’expansion à partir de bandes de jeunes hommes.

Alain Cagnat, qui traite des ‘Elites contre le peuple’, souligne que ‘populiste’ se veut une insulte.  Trump, qui affronte l’élite de pouvoir, est populiste et anti-moderniste, car l’ennemi majuscule de la bourgeoisie progressiste qui a déboulonné l’aristocratie traditionnelle, est l’enracinement.  Il faut en faire table rase.  Ce ne sera pas sans heurts, car les gens frustes sont des simples qui s’attachent.  Le communisme poussera cette logique jusqu’à l’absurde, jusqu’à vouloir faire le bien du peuple contre lui-même, avec le massacre des koulaks et l’organisation de la grande famine de l’Holodomor.  Il ne comprendra pas que le peuple répond à des mécanismes vitaux.  Le communisme disparu, avec son mirage économique, les ‘socialistes défroqués’ en ont conservé l’internationalisme et l’égalitarisme.  L’ouvrier est devenu un petit bourgeois identitaire !  Quand le peuple trahit ainsi la cause du peuple, il faut le remplacer.  En l’espèce, il faut le métamorphoser, par le métissage, pour le convertir à l’idéologie du Monde.  En 1945, De gaulle a abandonné l’éducation aux communistes et, vingt ans plus tard, en mai 68, les idées gauchistes triomphaient.  Le tiers-mondisme a remplacé l’internationalisme et préparé l’immigrationisme.  Le féminisme, qui a remplacé l’ouvriérisme, détruit la famille.  On a enseigné aux enfants à haïr les pensées autres et à préférer son lointain à son prochain.  Au lieu d’éduquer le peuple, l’oligarchie lui enseigne la Vérité et ne tolère que le politiquement correct.  Aux autochtones, on infuse la repentance, pour faire inciter l’immigré à la Juste Vengeance.  Mais le peuple, qui a flairé le précipice, freine des quatre fers.  Il se fonde sur des valeurs éternelles, moins vaporeuses que celles de la République.  Il voit le christianisme, qui avait rythmé son existence, remplacé par une religion de tous temps hostile.  Il constate que les élites ont cessé d’aimer la France, que leur morale des Lumières n’est qu’un masque.  Il se gausse de leur rhétorique contorsionnée.  La fracture passe aussi par l’Eglise.  Le Pape, imprégné de la théologie marxisante de la libération, s’affirme comme un acteur du multiculturalisme.  La fracture passe également par le FN, que son souci de se dé-diaboliser conduit à trahir son âme.  Il est temps d’entrer en résistance.  Un vent d’espoir en fait claquer l'étendard, non seulement en France, mais dans toute l’Europe et même aux Etats-Unis.

Le TP Magazine a interviewé un jeune cadre polonais qui a vécu à l’Ouest et connaît bien la Pologne.  Il a démonté la propagande occidentale et rectifié l’image exécrable que notre presse bien-pensante nous propose du PiS, le parti Droit et Justice qui est au pouvoir en Pologne : le premier ministre Jaroslaw Kaczynski , fasciné par le populisme du hongrois Viktor Orban, seraît prêt pour créer un axe Budapest-Varsovie-Moscou europhobe, dont la vraie cible serait la démocratie libérale (à la Montesquieu, avec la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire et l’équilibre entre eux).  Pour l’interviewé, la Pologne est, au contraire, un modèle de démocratie parlementaire proportionnelle, qui ne peut se gouverner que par coalition (et qu’il est aisé dès lors de rendre ingouvernable).  Le PiS a été au pouvoir entre 2005 et 2007 et a payé cher son manque d’introductions dans la grande presse.  Le PO (Plate-forme civique) a par la suite dirigé la politique du pays durant huit ans.  Parti ‘moderne’ pro-UE, il a ouvert le pays aux investissements étrangers, à la spéculation et à une corruption monumentale.  Entre temps, le PiS a connu une crise tragique, avec le crash de l’avion du Président Lech Kaczynski, le propre frère jumeau de Jaroslaw, qu’accompagnait tout l’état-major du PiS.  Le parti est parvenu à survivre à ce choc, à rajeunir ses cadres et à compenser par l’internet son manque d’accès à la presse mainstream, à un moment où le peuple était excédé par l’équipe en place.  Il a déjoué une prise en main de la Cour constitutionnelle, organe modérateur du droit du président de la république à dissoudre le parlement.  Le PiS est un modèle de social-démocratie du type Poland First.  Le PiS a l’appui d’Israël et des USA.  L’opinion selon laquelle Jaroslaw Kaczynski nourrirait des sentiments personnels de vengeance à l’égard de Vladimir Poutine est assez vraisemblable.

Pour Pierre Vial, le populisme est une tradition française, de prise de conscience du sentiment commun de la nécessité chez ceux qui partagent une même conception du monde.  Pour les Suisses, cela s’exprime par la voie du referendum d’initiative populaire.  C’est la démocratie directe, celle qui n’est pas confisquée par une élite cooptée.  Pour refaire l’unité, après la tragédie fratricide de la Révolution, Bonaparte a proposé au peuple la Grande Armée, école de fraternité, et le Concordat, accueilli avec soulagement par la paysannerie.  Napoléon III a fait de même pour le prolétariat ouvrier naissant, en mariant à la fierté nationale la justice sociale qui rétablit l’unité, contre les fomenteurs de la lutte des classes.  La tradition bonapartiste a été incarnée ensuite par le Parti de l’Appel au Peuple.  Les Jeunesses Patriotes, du bonapartiste Pierre Taittinger, qui combattaient les communistes, ont eu cinq tués en 1925 et deux encore le 6 février 1934, dans la révolte populaire contre les pourris.  La Révolution nationale transcende les clivages dans la population.  Elle n’est pas la révolution d’une classe, mais d’une génération.  Le boulangisme fut incontestablement populiste, la république bourgeoise corrompue étant à la fois antinationale et antipopulaire.  Le sursaut instinctif du peuple était incompressible.  Après la disparition subite du brave général Boulanger et la décomposition de son mouvement, son thème a été repris par la Ligue des Patriotes de Paul Déroulède.  Au même moment, Edouard Drumont, dans La France Juive qui connaît un immense succès, reconnaît aux Juifs qu’ils sont un peuple, mais qu’ils ont dès lors un autre destin que celui du peuple français, car il préconise un socialisme national.  Ses sympathies vont clairement aux communards (« Ce sont des hommes pareils à nous ») et il dénonce le massacre de Fourmies.  La défense du peuple toutes classes confondues se retrouve prônée en 1936 dans L’Humanité dans « la réconciliation française contre les 200 familles » (Paul Vaillant-Couturier) et réalisée dans l’Italie fasciste et dans l’Allemagne hitlérienne.  La mystique populiste est explicite dans le Parti Populaire Français de Jacques Doriot, ancien responsable communiste, et dans le Rassemblement National Populaire de Marcel Déat.  De même dans les Croix de Feu, transformés en 1936 en Parti Social Français, du Colonel de La Rocque qui, pas plus que le Maréchal Pétain, ne permettra à la vague populiste de balayer la IIIe République.  Sous la IVe, le populisme ressurgit avec poujadisme, réaction de santé des laborieux contre les bureaucrates parisiens, du pays réel contre le pays légal. Aux élections de 1956, il rafle 52 députés, dont le plus jeune est Jean-Marie Le Pen.  Le mouvement sera marginalisé par l’arrivée de De Gaulle, lequel installe une caste technocratique.  Celle-ci ne comprendra rien au surgissement et à la percée du Front National, vaste électorat issu de toutes les couches et de tous les bords, le plus populaire et le plus ouvrier, ce que Taguieff définit dès 1984 comme un national-populisme.  C’est le syndicat des indigènes.

Robert Dragan fait l’inventaire des partis européens ‘dissidents’.  Cela couvre trente-six pays, avec pour certains plusieurs fiches détaillées : une vraie merveille à conserver sous la main en attendant le prochain printemps (cfr Georges Schwartz, alias Soros, et sa tendresse inquiétante pour les Balkans).  Il n’est malheureusement pas possible de résumer un tel dictionnaire !

Poursuivant son autopsie de la Révolution Française, Pierre Vial aborde la Convention et la Terreur, en rappelant que l'Assemblée Nationale était  alors partagée entre 'La Gironde', tenue par une bourgeoisie d'affaires de notables locaux soucieux de re-stabilisation, et 'La Montagne', aile marchante de la révolution, liée aux enrichis par les biens nationaux et par les fournitures militaires, et dont les leaders étaient le démagogue Danton, le paranoïaque Marat et le puritain Robespierre.  Entre les deux 'Le Marais' des opportunistes guettant le sens du vent pour voler au secours de la victoire.  Et, dehors, la rue appartenait aux 'sans-culottes', qui portaient leurs revendications à la Commune de Paris afin de sanctionner, pour cause de disette, le pouvoir aux mains des Girondains.  C'est le procès du Roi et son exécution qui vont marquer la rupture entre Girondains et Montagnards et consacrer le principe de la table rase du peuple, débarrassé de ses traditions et racines et désormais ouvert au progrès et au cosmopolitisme, dans une laïcisation du dogme monothéiste, qui brise avec l'idéal antique de dépassement de l'homme européen (de la juste mesure à l'immensité immensurable).  Message de rupture au peuple français, la décapitation de Louis XVI est en même temps un message à tous les peuples européens, avec qui c'est la guerre.  La décision de lever 300.000 soldats, volontaires ou non, provoque une insurrection paysanne et catholique.  Dans le même temps, la disette a décuplé le prix du pain.  Pour tenter de rassurer les possédants inquiets, les conventionnels, qui qualifient d'Enragés les sans-culottes révoltés, menacent de la peine de mort ceux qui revendiquent des lois subversives du droit de propriété.  Contre les 'Suspects' d'être des ennemis de la liberté, ils instituent un Tribunal révolutionnaire, chargé de frapper vite et fort, et un Comité de Salut public, qui court-circuite le gouvernement au mains des Girondains.  Se sentant menacés, ceux-ci mobilisent les provinces.  Les sans-culottes répliquent par un comité insurrectionnel et par une manifestation géante qui assiège la Convention.  Les Girondains qui n'ont pas fui sont arrêtés.  Les Montagnards, pour sauver la patrie en danger d'armées étrangères et d'insurrections, vendéenne et autres, installent un gouvernement d'exception.  La Convention met 'La Terreur à l'ordre du jour'.  Ses 'Représentants en mission' (Fouché, Barras) font régner dans tout le pays une terreur totale et permanente.  A Paris, les Enragés réclamaient et obtenaient du tribunal révolutionnaire de Fouquier-Tinville la tête des traîtres et la confiscation de leurs biens.  Charlotte Corday, fera justice en assassinant Marat, qui avait réclamé qu'on coupât 270.000 têtes !  Le zèle épurateur débouche sur des exécutions de masse, au canon à mitraille à Lyon et empilés garrottés dans des embarcations coulées dans la Loire à Nantes.  Ce sont les jeunes chefs militaires victorieux qui vont donner au Comité de salut public un poids suffisant pour contrecarrer l'action des 'factions', Enragés et Indulgents, qui s'accusaient mutuellement de trahison dans le Journal d'Hébert ou dans celui de Desmoulins.  Robespierre, qui est opposé à la fois au modérantisme et aux excès, choisit d'éliminer d'abord les hébertistes ultra-terroristes.  Hébert, qui met dans le même sac tous ceux qui s'opposent à lui, avait suggéré aux sans-culottes : « Sur une forêt de piques, promenez toutes les têtes de ces scélérats. »  Ceux-ci en retiennent que, pour sauver leur peau, il leur faut avoir d'abord celle d'Hébert.  La Convention ordonne alors l'arrestation des hébertistes, qui sont sans retard guillotinés.  Ayant frappé à gauche, Robespierre se devait de frapper à droite les Indulgents, avec à leur tête Danton, orateur entraîneur d'hommes qui se savait irrésistible et se croyait intouchable.  Arrêté et traduit devant le Tribunal révolutionnaire présidé par Saint-Just, celui-ci ne lui laissera pas l'occasion de s'exprimer, sauf pour prédire : « Robespierre me suit. »  Celui-ci, que Nietzsche qualifiait « le plus froid des monstres froids » et dont Mirabeau prédisait : « Il ira loin : il croit tout ce qu'il dit. », exerce alors pratiquement une dictature.  La Vendée subit à ce moment, avec les Colonnes Infernales, une Terreur folle, un génocide qui déshonore à jamais ceux qui l'ont ordonné et dont ont témoigné des soldats républicains rongés de honte.  Mais entre temps la justification de la Terreur par la menace étrangère est devenue  de moins en moins évidente, vu les victoires remportées par les militaires.  Robespierre, qui redoute les ambitions de ceux-ci, souhaite arrêter la guerre.  Les anciens Représentants en mission, craignant d'avoir à rendre compte de leurs exactions, ont fait courir le bruit que se préparaient de nouvelles charrettes.  Aussi, quand le 8 Thermidor Robespierre demande à la Convention « de punir les traîtres » et « d'épurer » le Comité de sûreté générale et le Comité de Salut public dont il est lui-même l'âme, sans désigner nommément « les fripons », bien des conventionnels se croient visés et une coalition se forme pour arrêter la Terreur.  La Convention vote alors l'arrestation de Robespierre.  Celui-ci riposte en faisant sonner le tocsin et la Commune de Paris se proclame en insurrection.  Robespierre occupe l'Hôtel de Ville avec la poignée de ses fidèles, mais les sans-culottes, qui sont las des Enragés, sentent d'instinct qu'ils ne sont pas des leurs et ils ne sont pas prêts à sacrifier leur vie pour eux.  Robespierre, grièvement blessé, est arrêté et il sera guillotiné le soir même avec 21 des siens et 83 autres dans les deux jours qui suivent.  Les Thermidoriens n'étaient qu'une coalition de circonstance à qui Robespierre a fait fonction de bouc émissaire.  Ils se sont empressés de mettre en place une démocratie bourgeoise, soucieuse de capitaliser les acquis matériels et financiers de l'opération, en prévenant un retour en force des royalistes et des sans-culottes, tout en prenant en compte le poids croissant d'une armée forte de ses succès.  Ils ont installé le pouvoir de l'argent.

 

 

vendredi, 23 septembre 2016

Erkenbrand: The Alt-Right in the Netherlands

Bart & Michael - Erkenbrand: The Alt-Right in the Netherlands

cropped-Erkenbrand-09.jpgDutch Alt-Right activists Bart and Michael have taken the initiative to set up regular meetups in the Netherlands people concerned with the future of Europe. Their first conference, Erkenbrand, will take place in Rotterdam at the end of September and include guests such as Millennial Woes and Roger Devlin.

We begin with a few necessary introductions, including a brief mention of the upcoming Erkenbrand conference in Holland. We then delve into the ongoing demographic crisis in the West. Although this topic is certainly commonplace within the Alt-Right, there has been very little coverage on the how it has affected Holland in particular. Thankfully, Bart and Michael are more than willing to fill us in. We learn that Holland, much like the rest of the West, is being flooded with non-European immigrants. Major cities like Amsterdam are already nearly half non-Dutch; the countryside, unfortunately, is beginning to undergo a similar transformation. We also discuss Geert Wilders, the establishment right, and whether or not we will be able to save our countries through the political process.

In the members’ hour, we begin by discussing the vital role that networking plays within our movement. We consider the fact that many aspects of Western culture – history, myths, art, etc. – are currently being altered or, in some cases, blatantly removed for political reasons. Bart and Michael then tell us more about Amsterdam. Thanks to 100 years of socialist rule, the Netherlands’ capital has become overrun with prostitution, drugs, and crime. We also discuss how liberalism’s promotion of tolerance has effectively created a culture of indifference, in which people now consider it moral to allow immorality. The show concludes with a consideration of the steps that need to be taken to preserve the West.

Guest's website: http://www.erkenbrand.nl

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samedi, 17 septembre 2016

Robert Stark interviews Keith Preston about Thinkers Against Modernity

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Robert Stark interviews Keith Preston about Thinkers Against Modernity

Robert Stark and co-host Alex von Goldstein interview Keith Preston about his book Thinkers Against Modernity

Topics include:

KP-th-1.jpgHow the book is an examination of thinkers critical of modernity from a value neutral perspective

How Keith is influenced by the intellectual tradition of the enlightenment, yet finds value in traditionalist critiques of modernity

Julius Evola as the purest critique of modernity

How the Right tends to have a pessimistic view of the present and idealizes a particular era of the past(ex. Julius Evola the 8th Century BC, Nietzsche the Sophist era in Ancient Greece, Traditional Catholics the Middle Ages, and mainstream conservatives the 1950’s or Reagan Era)

Defining characteristic of the Right include rejection of social change, egalitarianism, and universalism, and a fixed view of human nature

Nietzsche’s point that ideologies become new religions, and how the modern politically correct left is a new moralistic religion rather than genuine liberalism or Marxism

Aleister Crowley’s aristocratic individualism, and his view that capitalism and mass democracy degraded a genuine cultural elitism

The Distributist G.K. Chesterton and Hilaire Belloc, their views on the distribution of capital, and their critic of capitalism as degrading traditional values

Carl Schmitt’s view that democracy was incompatible with liberal individualism

How Carl Schmitt subscribed to the realist school of though and viewed the

United States as having an ideologically driven foreign policy

The United States as a nation founded on Classical Liberalism and the Enlightenment

The European New Right, how it was founded in the late 1960’s as a counter to the New Left, fusing aspects of the New Left with the conservative revolution of the interwar period

How the New Right tried to appeal to the left on issues such as anti-globalization, anti-consumerism, anti-imperialism, and environmentalism

The New Right’s critique of political correctness, feminism, and mass immigration as being products of capitalism

Noam Chomsky on capitalism and anti-racism

The American Alternative Right, how it is influenced by the European New Right, and how it is different

Guillaume Faye’s Archeo-Futurism and futurist thought on the right

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Join Erkenbrand This September!

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The West is crumbling, our lands are being invaded and the best politics can offer us in the Netherlands is a civic nationalist funded by foreign money. It is long past time we got together and started getting organized. Online activism is great, but we have to take the next step and make connections in the real world. The Alternative Right, while born in the English-speaking world, must ultimately be dedicated to saving all the European peoples.

Erkenbrand-09.jpgWe have set up Erkenbrand for exactly this purpose, to bring people together. We are organized as a study society where we can have intellectual discussions each month about subjects related to our current situation, and more importantly socialize and make new friends. We started off small, but we are growing rapidly. We aim to bring together like-minded people who work together to further our cause: not only politically, but also to build a tight-knit group of men who can count on each other.

At our last meeting, attended by around 40 people, we discussed the future of the European peoples and how to deal with SJWs, on the basis of Vox Day’s book SJWs Always Lie. We more generally want to create a new culture which promotes a healthy lifestyle and strong communities for our people. We ended our formal talks with an inspirational speech in which we also called for action. Action to contribute to the new culture by producing articles, videos, memes, etc.

We regularly publish articles on our site on various subjects related to the Alt Right and Dutch history and culture.

On September 27 in Rotterdam, we are organizing a conference with well-known American speakers such as Greg Johnson and F. Roger Devlin. It is time to get away from the keyboard and bring the struggle to real life. Help us build a foundation for the future by joining Erkenbrand!

For more information about the event, email us at: erkenbrand@protonmail.com

dimanche, 04 septembre 2016

Vordenker Götz Kubitschek, Spindoktor der Neuen Rechten

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Er wär’ so gern Revolutionär

Er hat die Besetzung des Brandenburger Tors mit finanziert, unterstützt die Identitären Bewegung, gilt als ihr Vordenker: Götz Kubitschek, Spindoktor der Neuen Rechten. Der rechte Medienstar im Streitgespräch mit Alexander Wallasch.

WALLASCH: Die Identitären auf dem Brandenburger Tor – was lesen Sie, wie bewerten Sie für sich Aktion und Reaktion, die etwa der Regierende Bürgermeister als “widerlich” bezeichnete?

KUBITSCHEK: Die Aktion der Identitären Bewegung am Brandenburger Tor folgt einer Raum- und Wortergreifungsstrategie innerhalb der Medienmechanismen unserer Zeit. Wer keine Macht hat, seine Botschaft auf allen Kanälen in die öffentliche Wahrnehmung zu drücken, muß anders vorgehen, jäh, spektakulär, überrumpelnd. Man macht etwas, worüber berichtet werden muß! Die Öffentlichkeitswirksamkeit der Aktion läßt sich vom Markenwert her kaum beziffern. Stellen Sie sich den finanziellen Aufwand an Printanzeigen, Audio- oder Videowerbung vor, der nötig wäre, um auch nur annähernd denselben Effekt zu erzielen. Das Bild mit dem Breitbanner über dem Brandenburger Tor wird darüber hinaus Kultstatus unter jungen Aktivisten erlangen. Die Aktion war außerdem friedlich, mutig, argumentierte unkompliziert und grundvernünftig, was will man als Teil eines Widerstandsmilieus mehr, das dem Motto folgt: »Störe die kleine Ordnung, um die große Ordnung zu bewahren.« Oder mit Jürgen Habermas ausgedrückt: Der zivile Ungehorsam “schließt die vorsätzliche Verletzung einzelner Rechtsnormen ein, ohne den Gehorsam gegenüber der Rechtsordnung im Ganzen zu affizieren.« Ich würde sagen: Selbst widerstandsphilosophisch ist die Identitäre Bewegung auf der sicheren Seite …

WALLASCH: Warum eigentlich nicht gleich Bonhoeffer? Als die Aktion am Brandenburger Tor gelaufen war, haben Ihre Kameraden Identitären ein Video ins Netz gestellt, in allerklarster Leni Riefenstahl Ästhetik, es wurde ja auch von der FAZ negativ erwähnt. War das nicht der deutsche Gruß zum Schluss? Und so etwas wollen Sie sich nun ungefragt von Habermas absegnen lassen? Der nämlich unterscheidet moralische Richtigkeit von theoretischer Wahrheit. Und ein Wahrheitsanspruch besteht niemals unabhängig von der Behauptung, in der er formuliert wird.

KUBITSCHEK: Das Filmchen ist zwei Jahre alt, wurde damals bereits als mißverständlich und falsch verworfen, und jetzt hat es irgendeiner wieder hochgeladen, um ein paar Klicks auf youtube zu ernten. Häutungen, nicht der Rede wert. Und nein: Habermas ist genau der richtige. Denn was moralisch ist, liegt zum Glück nicht in seinem Benehmen, sondern kann ihm aus der Hand genommen werden. Ich vermute in aller Doppeldeutigkeit: Wir sind dran.

WALLASCH: Ist es eher ein Altersproblem, dass Götz Kubitschek heute kein plaktiver Kopf der Identitären ist? Denn im Hintergrund sind Sie ja durchaus einer der Strippenzieher, oder wie es Martin Sellner, der führende Kopf der Identitären im deutschsprachigen Raum ausdrückt: „Schnellroda ist für uns so etwas wie ein geistiges Zentrum.“ Sie selber sprechen in dem Zusammenhang von einer „Vernetzungsstruktur“. Steckt Götz Kubitschek am Ende noch viel intensiver hinter dem deutsch-österreichischem Label der Identitären? Gibt es darüber hinaus finanzielle Vernetzungen?

KUBITSCHEK: Wäre ich zwanzig, fänden Sie mich auf dem Brandenburger Tor! So aber ist es meine Aufgabe, für die Aktivisten ein finanzielles, juristisches, publizistisches und emotionales Auffangnetz knüpfen zu helfen. Außerdem gehöre ich zu denen, die vor Jahren erste Gehversuche in Richtung eines politischen Aktivismus unternahmen: Das war 2008 im Rahmen der sogenannten konservativ-subversiven aktion, und in meinem Bändchen »Provokation« formulierte ich auch die Theorie dazu. Ich habe diesen Text in meine vor einigen Wochen erschienene Aufsatzsammlung »Die Spurbreite des schmalen Grats« erneut aufgenommen, , er gehört zu den wirkmächtigen meiner Arbeiten. Unsere Aktionen und mein Text hat viele inspiriert, die heute – weit professioneller und spektakulärer – diesen Weg ausbauen.

WALLASCH: Sie sagen, Ihre Projekte seien eine Anlaufstelle, für junge Menschen, die „ungebildet verbildet“ wären, „was die politisch-historischen Tatsachen betrifft.“ Welche Verbildungen konnten denn nun speziell die Identitären in Schnellroda lassen und welche deutsch-universelle Wahrheit haben Sie den Kameraden aus Österreich mit in den politischen Kampf gegeben?

KUBITSCHEK: Die jungen Leute hören bei uns auf akademischem Niveau Vorträge quer durchs Gemüsebeet, aber aus konservativer Perspektive. In den vergangenen Monaten kam nun ein bißchen Charakterbildung dazu. Lehre 1: Faßt Mut: Der Kaiser ist nackt; Lehre 2: Die Wirklichkeit ist mit uns; Lehre 3: Hör auf, Dich für Selbstverständliches zu rechtfertigen; Lehre 4: Studieren kann man später noch; Lehre 5: Dieses Land, seine Geschichte, sein Charakter, sein Volk, seine Reife und seine Aufgabe sind so schön und tragisch und wichtig, daß wir nichts davon den Verächtern und Gesellschaftsklempnern überlassen dürfen. (Daß ich dabei die Österreicher einfach eingemeinde, sehen Sie mir bitte nach).

WALLASCH: Wer sind diese Gesellschaftsklempner und Verächter genau und wo sind die, wenn in ihren oder den Träumen Ihrer Anhänger das gelbe Lamda über dem Reichstags weht?

KUBITSCHEK: Sie haben Bilder im Kopf! Wollen Sie als PR-Berater ins Team wechseln? Im Ernst: Mir reichts, wenn ein Heiko Maas, ein Sigmar Gabriel, eine Anneta Kahane undsoweiter keine Rolle mehr spielen, sondern mal ein paar Leute die Leitlinien der Politik bestimmen können, die nicht gegen, sondern für Deutschland sind.

WALLASCH: Sie sind der Medienstar der Rechten bis hin zur FAZ; der linke Vorzeige-Soziologe Armin Nassehi biedert sich mit einem Briefwechsel an, und trotzdem schreiben Sie, sie hätten von den Vertretern der Leitmedien Fairness unterstellt und seien enttäuscht worden. Trifft das auch auf den warmen Artikel von Frau Lühmann in der WeLT zu?  Wieviel Bewunderung haben Sie erwartet, als sie den TAZ-Redakteur einließen oder Joachim Bessing, der sie auf einem Youtube-Kanal so verissen hat?

KUBITSCHEK: Frau Lühmann ist in ihrer auf einen beinahe naiven Ton getrimmten Neugier eine Ausnahme, Sie kennen den Text, die Autorin suchte ja gar keine inhaltliche Auseinandersetzung, sondern beschrieb eine Oberfläche, beschrieb, was Sie nach schlimmen Artikeln über uns erwartet hatte, was sie dann tatsächlich vorfand und wie sie ins Grübeln kam, als sie feststellen mußte: Kositza und Kubitschek sind ja ganz anders.

Andreas Speit von der taz stand einfach vor der Tür. Er stand einfach herum, ohne Anmeldung, einfach so, erschrak ein wenig, als ich ihn nach seinen Namen fragte, und bat dann um einen Kaffee. Den bekam er, aber er konnte ja nicht bloß trinken, er mußte reden und Fragen stellen, und mit jeder Minute, die er länger in unserer Küche saß, kam mir die Situation absurder vor: Ich stellte mir vor, meine Frau wäre um die Wohnung von Juliane Nagel oder Katharina König geschlichen und hätte um eine Tasse Kaffee gebeten. Oder ich bei einer dieser antifa-Granaten, die ihre Conewitzer Hundertschaften führen wie Oberfeldwebel ihren Einsatzzug. Jedenfalls platzte mir nach der zehnten banalen Frage von Speit der Kragen, und ich bat ihn, rasch auszutrinken und sich wieder auf die Socken zu machen.

Und Bessing: Der mail-Wechsel vor und unmittelbar nach seinem Besuch war herzlich, er war eitel und fragte selbst nach, ob wir unseren Gesprächsband »tristesse droite« nach seinem »Tristesse Royal« benannt hätten, trank sehr viel, war lustig und ab einem bestimmten Pegel ein bißchen darauf fixiert, uns Rechten mangelnde Wärme und Liebe im Umgang miteinander als unser Grundproblem vorzuhalten. Ich muß sagen: Ich war schon ziemlich schockiert über seine – »Nachbereitung«. Er wollte nämlich ganz anders schreiben, für die NZZ, und zwar inhaltlich. Naja, ich hab das komplette Gespräch auf Tonband, und sollte er nochmals Blödsinn behaupten, stell ich’s ins Netz, ja, vielleicht mache ich das sogar auf jeden Fall.

Sie sehen: Wir sind ein bißchen die Minenhunde, probieren dies und das aus, aber das berührt nicht den Kern unserer Arbeit. und weil wir jetzt doch recht viel ausprobiert haben und das, was wir im Umgang mit den »großen« Medien erlebten, mit den Untersuchungen und dem Vokabular des Medienwissenschaftlers Uwe Krügers ganz gut beschreiben können, müssen nicht noch weitere Experimente sein. Jetzt gehts wieder weg von der Oberfläche, wieder mehr in die »Sicherheit des Schweigens”, mein Briefwechsel mit Marc Jongen von der AfD ist wohl ein erster Beleg dafür, anderes bleibt einfach unbeantwortet oder wird abgelehnt.

WALLASCH: Halten wir also fest, dass es Ihnen trotz Ihrer für die Medien so attraktiven inneren und äußeren Klause um die Bekanntmachung bestimmter Positionen, Ihrer Weltanschauung geht, die wir im Folgenden ja noch betrachten können. Zunächst einmal soll aber auch hier die Oberfläche berührt werden: Vieles an Ihnen und Ihrem Tun erinnert mich an diese „alte Rechte“ der Vorwenderepublik. Falsch beobachtet/interpretiert?

KUBITSCHEK: Ja, das ist natürlich falsch. Mich interessiert das Eindimensionale nicht, und Kommunen, Sinnsuche-Projekten, Reichsbürgern oder anderen, engen Gesinnungsgemeinschaften haftet dieses Eindimensionale fast immer an, verbunden mit einer Hoffnung: Es gäbe die EINE Tür (Friedensvertrag, Heidentum, GmbH-BRD, Holocaust, u.a.), die wir zu öffnen hätten, um in eine bisher verwehrte Freiheit zu gelangen. Aber diese Tür gibt es nicht, und es gibt auch nicht die EINE Prägung (Rasse, Klasse, Raum, Zeit), die uns zu dem macht, was wir sind. Meine Referenzgrößen sind Botho Strauß, Ernst Jünger, Peter Sloterdijk, Arnold Gehlen, Konrad Lorenz, Carl Schmitt, Bernard Willms, Martin Heidegger, Ernst Nolte, Armin Mohler, und dann sehr viele Romanautoren und Dichter, unter den derzeit produktiven u.a. Mosebach, Ransmayr, Jirgl, Klein, Kracht, aus dem Ausland Vosganian, Boyle und natürlich Raspail. Und: Meine Frau und ich stehen nicht gegen »das System«, sondern schauen zusammen mit tausenden Lesern kopfschüttelnd zu, wie dieser Staat seine Verfaßtheit gefährdet, nebenbei die Saftpresse aufstellt und aus uns Fleißigen noch das letzte Tröpfchen preßt, um seine Experimente am Laufen zu halten. Das ist doch etwas ganz anderes als die Errichtung einer halbreligiösen Gesinnungsgemeinschaft, die nach dem Tod ihres Stifters einen Freundeskreis zur Pflege seines Vermächtnisses ins Leben ruft. Ich vergleiche uns mit Theorieverlagen wie Matthes&Seitz, mit Richtungsprojekten wie eigentümlich frei oder auch mit dem »erweiterten Verlegertum« eines Siegfried März – unabhängig, verlegerisch risikofreudig, null abgesichert.

WALLASCH: Sie wollen also viele Türen gleichzeitig oder hintereinander öffnen, um zu einer Ihnen bisher verwehrten Freiheit zu gelangen. Jetzt sage Sie mir doch mal konkret, welche Freiheit Ihnen da fehlt und welchen Vorteil ich davon hätte. Was verändert sich für mich? Und wollen Sie nun Politik mitgestalten oder immer nur der Mann hinter solchen Figuren wie Björn Höcke sein, der Einflüsterer, der Stichwortgeber, der, dessen Botschaften dann entweder schon maximal verzerrt erscheinen oder aus dem Munde von Höcke diese Verzerrung erst erfahren? Warum halten Sie nicht Maß und bleiben beim Machbaren? Ziehen Sie von mir aus nach Bayern, empfehlen Sie sich solchen Politikern wie Horst Seehofer einer ist. Sagen Sie doch bitte mal ganz konkret, wo Ihre Reise hingehen soll, so, als müssten Sie wirklich politische Wegmarken setzen. Da wird Ihnen doch ein Strauß, ein Jünger oder Nolte nicht dabei helfen können. AfD, die Identitären, eigentümlich frei, das sind doch alles völkische Tummelplätze, näher an Rudolf Heß als an sagen wir mal Katrin Göring-Eckardt. Ihnen geht es doch in Wahrheit darum, das politische System selbst aus der Bundesrepublik hinauszufegen. Also sagen Sie es doch so: wenn schon Hasardeur, dann bitte richtig. Was soll dieses intellektuelle Rumgeeire? Das ist doch eine Fluchtburg. Der Rückzug über der Schreibmaschine – auf welches Gesellschaft verändernde Jahrhundertwerk dürfen wir da warten? Und wie lange noch?

KUBITSCHEK: Gegenfragen, wichtig für den weiteren Verlauf unseres Dialogs, denn Sie können nicht einfach irgendetwas behaupten. – 1. Sind Sie tatsächlich der Meinung, ich wolle das politische System der BRD aus derselben fegen? Wenn ja, an welchem meiner Texte oder meiner Reden machen Sie das fest? – 2. Zeigen Sie mir desgleichen, wo ich ein Hasardeur wäre. – 3. Wo ist bei mir das Maßlose? Wiederum bitte: Stellen, Quellen, Sätze.

WALLASCH: Ja, das könnten wir so machen. Ich investigiere auf Sezession, in Reden bei Pegida, aus Sekundärquellen, aus Interviews. Aber nehmen wir es doch der Einfachheithalber mal so: ich spiegel hier den Eindruck, den Sie bei mir hinterlassen haben. Und Sie nutzen die Chance und klären mich auf: Welche Freiheit meinen Sie? Welchen Vorteil hat diese Freiheit für mich? Wie stehen Sie zum politischen System/Parteiensystem der Bundesrepublik? Was ist mit Seehofer? Wie schaffen Sie das, immer so zielgenau diesen reaktionären völkischen Sound zu erzeugen, wenn Sie – das immerhin ein geschickter Schachzug – den französischen Premier Valls zitieren mit ihrem “Wir werden handeln”. Weiter geht es bei Valls ja so, geäußert allerdings unter dem unmittelbaren Eindruck der Attentate in FR: „Ja, wir sind im Krieg. Und weil wir im Krieg sind, werden wir außergewöhnliche Maßnahmen ergreifen. Wir werden handeln, wir werden diesen Feind angreifen, um ihn zu zerstören, in Frankreich und in Europa, um die Personen, die diese Anschläge begangen haben, zu ergreifen. Aber auch, wie Sie wissen, in Syrien und im Irak und wir werden diese Attacke ebenbürtig beantworten.”  Herrje, dann bringen Sie es doch auch so zu Ende.

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Warum verstecken Sie sich hinter Strauß und Jünger oder Nolte? Welche realpolitischen Ambitionen haben Sie in Zukunft? Und wo? Warum distanzieren Sie sich nicht von Björn Höcke? Oder anders, was macht dieser Björn Höcke überhaupt richtig? Sie sprechen von der “Aushärtung einer Betondecke” in unserem Land, vom “Gerinnen der Zeit”, von Kehrtwende”, einem “ehernen Gang jeder deutschen Debatte ” und “Richtungswechsel”- Mensch, wie viel Deutsch-Pathos braucht es eigentlich noch und welche innere Armee soll damit reaktiviert werden? Überall um sie herum nur “Gesellschaftsklempner und Meinungsmacher” – eine Ihnen feindlich gesinnte Welt, die Sie in die Düsternis Schnellrodas getrieben hat. Sie ergreifen Partei sogar noch für die Indentitären, Sie trauern dieser identitären Chimäre nach, die schon so ungeschickt ihre Symbolik platziert – dieses gelbe Lamda, nein, kein Hakenkreuz, aber auch irgend so ein Gekreuze noch dazu im Kreisrund – das so viel mehr raunt, als das es eigentlich schon erklärt. Und warum identitär, wo es doch viel einfacher wäre gleich völkisch zu sagen? Also Herr Kubitschek, wie viele Handschuhe soll ich Ihnen noch hinwerfen, nur damit Sie mich immer nur weiter auffordern nachzulegen. Sie sind dran.

KUBITSCHEK: Sie sind nun dort angekommen, wo ich Sie hinstreben sah – Sie äußern sich angegriffen, undifferenziert, benutzen Versatzstücke, wollen »der Einfachheit halber« auf Belege für Ihre Vorhaltungen verzichten und lieber bloß Ihren Eindruck spiegeln. Das ist aber, mit Verlaub, Ihres Intellekts nicht würdig, denn es ist nichts weiter als die Unfähigkeit, die emotionale Hürde zu übersteigen, die Sie von mir/uns trennt. Ihre Emotionalität verhindert, daß Sie die Auffächerung auf der konservativen/ rechten Seite wahrnehmen. Ich geh das der Reihe nach durch:

+ Ich mache das, was ich tue, nicht für Sie – und in gewissem Sinne noch nicht einmal für mich. Sie und ich – wir sind begabt und vor allem frei genug, stets einen Weg für uns und unsere Familien zu finden und zu gehen, der im hohen Maße selbstbestimmt ist. Aber sehr, sehr viele, sehr fleißige und gute Leute können nicht einfach gehen, wenn sie dort, wo sie sind, zu Fremden im eigenen Land werden oder wenn die Schule mit ihren Kindern Experimente macht, gegen die sie sich nicht wehren können (Frühsexualisierung, Geschichtsklitterung, politische Instrumentalisierung). Meine Überzeugung lautet, daß man mit der sehr breiten klein- und bildungsbürgerlichen Mittelschicht sehr, sehr behutsam und sorgsam umgehen muß, denn es ist nicht schwer, die Eselsgeduld dieser Leute auf ganz dreckige Weise auszunutzen, sie permanent gesellschaftlich zu überfordern – und dann über sie zu schimpfen und zu lachen, wenn sie nicht mehr mitmachen wollen (siehe die frühe Pegida, siehe das AfD-Wählerpotential).

+ Zu unserem Parteiensystem: Lesen Sie das Böckenförde-Diktum. In meinen Worten: Alle Liberalität ruht auf den Schultern wohlerzogener, verantwortungsbewußter, mit sich selbst strenger Bürger, nicht auf denen von Schweinchen Schlau. Die nicht-zynische, nicht bloß schlaue Dienstbereitschaft für diesen Staat zu erhalten und zu fördern – das ist einer meiner Antriebe. Lesen Sie meinen Aufsatz »Der Wahlpreuße« (abgedruckt in meinem neuen Buch: »Die Spurbreite des schmalen Grats«) – mehr habe ich dazu nicht zu sagen. Daß unser guter Staat einen Beutewert hat und daß die Parteien Beute machen, das halte ich für mehr als leicht nachweisbar, und natürlich: nicht nur die Parteien. Meine Forderung übrigens: kein Beamter (Staatsdiener mit Neutralitätspflicht) dürfte, hätte ich etwas zu sagen, einer Partei angehören. Entweder man dient dem Staat oder einer Partei. Beides zugleich geht nicht. Und außerdem: Es gibt ungefähr anderthalb Millionen Beamte zuviel.

+ Zu Seehofer habe ich keine Meinung außer der, daß es sich bei ihm um eine besonders bayrische Wetterfahne handelt.

+ Zum reaktionären, völkischen Sound will ich bitte wirklich ein paar Belegstellen lesen, wo klinge ich denn so? Bloß weil ich meine, daß es die Deutschen und die Nicht-Deutschen gibt? Daß nicht jeder, der hierherkommt, gleich ein Deutscher ist? Daß es eine deutsche Geschichte gibt, eine spezifisch deutsche Art und Weise, die Dinge anzupacken? Daß wir Deutschen ein auf manchen Feldern sehr begabtes, auf anderen unbegabtes Volk sind? Kommen Sie mir jetzt nicht mit den idiotischen Gegenbeispielen, ich meine nie einen festgezurrten, klaren Volkscharakter, sondern wahrnehmbare Tendenzen, die sich niederschlagen in Gesetzen, Strukturen, Verhaltensmustern usf, ausfransend an den Rändern usf., aber dennoch beschreibbar.

+ Und Valls: Ich kenne sein Zitat noch nicht einmal, halten Sie mich für so unoriginell? Mein Handeln wird entlang folgender Maxime laufen, die wiederum nur eine Variante des Böckenförde-Satzes ist: Man muß manchmal die Ruhe stören, um die Ordnung zu bewahren.

+ Ich verstecke mich nicht hinter Strauß, Nolte usf., sondern nehme sie ernst.

+ Realpolitisches habe ich nicht zu formulieren, ich bin kein Politiker. Wäre ich einer, würde ich vielleicht folgendes verfolgen: Sofortiger Aufbau einer Grenzsicherung, die diesen Namen verdient; Weg mit der Übermacht der alteingesessenen Parteien, frischer Wind in die Parlamente, in die Presselandschaft, und: als neue Partei Bewegungspartei bleiben, solange es irgend geht; Weg mit den Gesellschaftsexperimenten, die stets von Leuten in Gang gesetzt werden, die – nach dem Scheitern – einen Plan B für sich persönlich aus der Tasche ziehen; dann die Entscheidung: entweder Einwanderungsgesellschaft oder Sozialstaat – beides zusammen geht nicht, da reicht ein Blick auf Kanada, die USA oder Australien. Mein Votum: ozialstaat; dann: Entschleunigung aller Prozesse, keinesfalls eine weitere Verdinglichung des Menschen; Schutz unseres alternden Volkes vor jedweder Überforderung – aber gut, das alles ist wohl wenig Realpolitik, womit wir wieder am Anfang wären: Ich lese Sloterdijk, nicht Seehofer …

+ Höcke: Wieso sollte ich mich von ihm distanzieren? Weil Sie das für notwendig halten? Erstens macht das seine mächtige Parteifreundin dauernd, zweitens kenne ich ihn viel, viel besser als Sie, drittens ist diesem Mann nicht ein Gran von dem vorzuwerfen, was einem Fischer, Kretschmar oder Tritin vorzuwerfen wäre, also wirklich: kein Gran.

+ Ich sah als Student, Soldat, sehe als Vater, Verleger und mündiger Bürger in der Tat sehr viele Ich-Typen, die entlang einer vom Normalbürger absurd weit entfernten Ideologie an der Gesellschaft herumklempnern (auf meine Kosten, mit meinem Steuergeld) oder als öffentlich-rechtlich finanzierte Meinungsmacher so dermaßen krass gegen eine Partei oder einzelne Leute schießen, daß ich das schon für mehr als bedenklich halte. In solchen Milieus wollte ich nie arbeiten. Schnellroda? Ein tolles Dorf, hell, trocken, fruchtbarer Boden, Ruhe. Keine Düsternis, nur etwas dunklere Räume als das, was Sie aus dem IKEA-Katalog kennen.

+ Die Identitären: Das sind Leute, die noch an etwas leiden können, denen noch etwas weh tut, die genau wissen, daß man nicht alles managen kann und daß diejenigen, die das behaupten, fast ausschließlich dort wohnen, wo man nur mit sehr viel Geld wohnen kann.

+ Noch einmal völkisch? Was soll das sein, bezogen auf mich, was meinen Sie damit? Das will ich wissen, bevor ich den Kopf schüttle.

Kurzum: Ich meine, daß ich mich nicht rechtfertigen muß, denn ich wollte dieses Land nie auf den Kopf stellen. Aber der kalte Staatsstreich von oben ist nunmal eine Realität, die auch auf rolandtichy.de schon recht oft mit deutlichen Worten konstatiert wurde, und die Frage lautet: Läßt man sich das gefallen? Ich meine das ganz prinzipiell: Läßt man es sich gefallen, daß die Regierung einfach so handelt, einfach geltende Gesetze brachial bricht, ignoriert, außer Kraft setzt, und den Souverän (das Volk) damit in zwei-, dreifacher Hinsicht überfährt? Ich meine: nein.

Abschluß: Ihr vereinfachendes »Spiegeln« eines Eindrucks reicht nicht hin. Ich hätte wirklich gern Textstellen, Redepassagen, Äußerungen, an denen Sie Ihren Eindruck festzumachen wüßten. So ein bißchen über Gefühle reden: Das reicht angesichts des Veröffentlichungsort unseres kurzen Dialogs nicht aus.

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WALLASCH: Wo sehen Sie “krasse Anwürfe?” Aber was anderes: Sie erinnern mich hier an diese dogmatischen Hardcore-Linken der 1970er. Da waren viele hochintelligent: Aber auch die, wie Sie es nennen “klein- und bildungsbürgerlichen Mittelschicht”, die wie Sie glauben ausgestattet sind nur mit einer “Eselsgeduld”, die auf so “ganz dreckige Weise ausgenutzt und permanent gesellschaftlich” überfordert wurden, diese also Dummies wussten instinktiv, dass die Forderungen dieser linksradikalen Anführer nur Ergebnis eines intellektuellen Supergaus waren – ein ideologisch-evolutionärer Überschlag von Schlauheit zum Dada. Da machten diese “Leute”, denen ich im Übrigen wesentlich mehr zutraue als Sie, einfach dicht. Nennen Sie es Schwarmsicherheit, instinktsicheren Selbstschutz, was auch immer. Der Selbst-Automatismus, der sie übrigens auch gegenüber Merkels “Wir schaffen das” dicht machen lässt. Das rückt mich nun nicht näher zu Ihnen, aber das rückt einen Götz Kubitschek dann näher zusammen mit Merkel, als ihm lieb sein kann.

Oder nein, Sie erinnern mich dann auch wieder an diese bundesrepublikanische Rechte der 1970er und 80er Jahre, die sich damals noch so verschämt in schmuddeligen Heidehöfen traf. Damals, als Karlheinz Weißmann noch im Krebsgang wirkte. Als man Alain de Benoist noch mit glutroten Wangen unterm Tisch las, Julius Evola und diese vielen Widerkehrer und düsteren Geister die das alles unterfütterten, was bei ihnen nun so expressiv erscheint. Viele damals verfingen in der eigenen Ideologie. Ausgestattet mit Publikationen in Kleinstauflage, wie Blaupausen ihres inflationären Denkkonstrukts, bestückt mit Versatzstücken – na klar: – von “Ernst Jünger, Arnold Gehlen, Konrad Lorenz, Carl Schmitt, Martin Heidegger, Ernst Nolte, Armin Mohler”. Sie haben da womöglich ein schwerwiegendes – ein zu schweres! –  Erbe angenommen.  

Und Sie wollen es ja immer noch: “ein anderes Deutschland”. Sie erklären, Ihnen ginge es darum, “neue Begriffe” und “Deutungen” zu platzieren, heimlich zu tun, bei zu tun, drein zu geben. Aber was ist daran neu, – selber Text – von einem “Gespür für den Ton von morgen” zu sprechen? Dieser Deutschland-erwache-Sound ist sogar der Fingerprint all dieser radikalen Rechten – und in ganz anderem Gewande sogar der linken Bewegungen.

Sie wollen ein “Gegenmilleu” aufbauen? Insistieren, organisieren, Bestehendes destabilisieren? Das alles ist alles andere als neu, nicht der revolutionäre Gestus, nicht dieser Exzellenz-Gedanke des – ach je: – Revolutionärs. Es ist der Mief von Gestern. Und Sie schreiben, das “Kippen bedeutet: etwas ahnen, etwas wittern, zu den ersten gehören wollen, die Schnauze voll haben.” Ich sage Ihnen: Bei Ihnen habe viele mehr als nur eine Ahnung, mehr als nur eine schlimme Vorahnung. Jeder einzelne Ihrer Texte, einen habe ich Ihnen gerade hingeworfen, verstärkt diese Ahnung hin zu einer Gewissheit. Und dann schlussfolgern Sie in Ihrem aktuellsten Text auf Sezessionen ganz richtig: “…daß kein Formungsversuch unsererseits den ehernen Gang jeder deutschen Debatte auch nur um eine einzige Aushärtungsstufe vermindert hat.” Sie ahnen also bereits selbst, dass sie sich hoffnungslos verritten haben, als sie den Weißmann-Krebsgang der 1980er auf dem viel zu breiten Rücken der Zuwanderungskrise nun in einen Schweinsgalopp verwandeln wollten.

KUBITSCHEK: Ich ahne, daß Sie ein bißchen herumpoltern müssen, und wenn das Ihre Art ist, einen unbequemen Eindruck zu spiegeln – bitte. Nur möchte ich nicht mit den Hardcore-Linken der 70er-Jahre verglichen werden, denn ich will weder die Gesellschaft neu erfinden, noch juble ich irgendeinem Che oder einem Ho Tschi Min oder einem Mao zu. Ich will auch nicht die Klein- und Mittelbürger dadurch aus ihrer Unterdrückung befreien, daß ich sie von allem emanzipiere, was ihnen lieb und teuer ist und normal vorkommt. Ich halte diese Schichten vielmehr für die respektablen Leistungsträger dieses Landes, und ich will ihnen Mut machen, für ihr weiterhin gutes Leben zu kämpfen, wenn ihnen mittels gesellschaftlicher Experimenteure zugesetzt wird.

Zum Rest: Ihr Problem, nicht meines. Ein anderes Deutschland, ja, klar, und man muß dabei gar nicht an schlimme Dinge denken, sondern vieles im Geiste einfach einmal entlang des gesunden Menschenverstands neu organisieren. Das Gegenmilieu gibt’s übrigens längst, Sie schreiben selbst dafür. Die Zeiten sind eben nicht mehr verschwiemelt oder biedermeierlich oder lahmarschig. Wir befinden uns – wenn Sie sich eine Sanduhr vorstellen – im Trichter auf dem Weg durch die schmale Schleuse. Jetzt wird alles durcheinandergewirbelt, irgendwann wird’s wieder ruhiger. Jetzt ist der Schweinsgalopp dran, Merkel hat zuerst dazu angesetzt, davon  galoppiert sie, hinterher! Wir wollen doch wissen, wer Recht behält, oder?

mercredi, 31 août 2016

In memoriam Dominique Venner: The softspoken rebel

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In memoriam Dominique Venner: The softspoken rebel

William Diaz

In May 2013, we heard, stunned, the dreadful news on the radio: ”The death of the far-right writer and former activist Dominique Venner, by suicide, inside Notre-Dame-de-Paris”. So was it quoted. On this occasion, the Schadenfreude of the leftist columnists was painful to bear although not unexpected. I thought, after a few days, that he took the real measure of what was going to happen to Europe. We witness it week after week, day after day… That was, in my opinion, a true act of stoïcist rebellion.

First thing first, I have to admit, that I -unfortunately- never physically met Dominique Venner; my contacts with him having been merely intellectual and spiritual, through his numerous writings. The  very first time I “met” Dominique Venner, it occurred on a shelf of a good old second hand bookshop in Brussels downtown, Rue des Eperonniers (do not rush, it closed about ten years ago…) in the summer of 1994. ”Le Blanc Soleil des Vaincus”. It was one of these afternoon a student has plenty of time ahead of him, not too much to worry about and, thankfully a few quids in his pockets. I then felt that my collection of War and Battlefields (although, this has not much to do with the common militaria) needed to get expanded with some valuable new readings… Along classics like Caesar, Thucycides, the usual-and rather boring Memoir of B. Montgomery, Osprey albums, you might have the chance of finding out what is commonly called ”the nefarious authors section”… For those who know, there is just nothing nefarious in there. Just a set of men who made up their mind and delivered some masterpieces without any of the taboos created by political correctness and, admittedly, with some kind of talent, to say the least… 1975:  ”Le Blanc Soleil des Vaincus” dealt, in a nutshell, with the origins, the causes and the consequences of the Civil War. This was an apocalypse- in the etymological sense of the word- for the young history student I was then. To me, embedded in non sense studies (at least the way it was then taught) that was just the ticket! Slavery in the South compared with the poor conditions in which Negroes were held in the abolitionists States, the callous strategy against the South, the economic background of the War between the States, the mourn  after surrender and the end of a civilization… All topics usually treated with disdain or corrupted by political and historical correctness. Dominique Venner dared, with courage, to give an honest and original view on the Civil War, far from the Marxist-Leninist vulgate pretty much in the air for years-especially after 1968. I made my stand from then on: this man, having the courage to write this kind of essay, definitely deserved some space in my humble own private library.

Another sample of his great historical acumen, and destined to be a definitive classic on the subject: Baltikum. This is another brilliant sample of clear view and methodic enquiry-after all, history means enquiry in Greek-using many sources, in different languages (among them, German …) proving, thereby, that he was an historian to be reckoned with, and not merely a histrionic activist… Clio actually found in him a remarkable herald.

The title itself sounded to me like a call to open range, new horizons and… for rebellion. What happens in the immediate aftermaths of WWI in Germany and in the mysterious landscapes of the Eastern marches? The literature in French was practically inexistent and, if any, biased. The  fascinating  destiny of Rossbach,  Märker, and many others, the fate of the Baltic States and Baltic People, the Marxist  insurgency of Munich and the way the Free Corps prevail to re-establish law and order… All of this, for me, friends or colleagues revealed, what an historian ought to be: audacious, rational, sober and approaching the truth. Herodotus and Thucydides having paved the way. He worked there as a true historian, regardless of the ideological pressure of the times (by the way, we have to endure it, on many occasions, in our university) in the light of the very definition given by Herodotus himself.

Nevertheless, if there was one source of inspiration for Venner, it was, without any doubt, any reservation, the poems of the Great Homer: Illiad and the Odysseus, with the threatening figure of Achilles, the epitome of the European heroes, and in the background and foreground, nevertheless; the Gods. Here lies, as it appeared to him, the backbone of Western civilization and all his work appears to illustrate the perenity of those purely male qualities. Venner was naturally, very aware of the hubris of the son of Thetis and Peleus but his (Venner’s) own fate is probably likely to Hector’s -a true-ante literam-stoician hero-dying for his family and his country. What lacks our civilization, notwithstanding the ever growing level of technical accuracy, is probably the spirit of the “Mos Maiorum”. In most of his production, we can find an actualization of those centennial virtues: Westerling, Märker, Wrangel, Lee, Achilles,…you name it. All of them; men, soldiers, heroes were key figures of a long European tradition.

 This European “Gesta” was and still is, illustrated, monthly, in the “Nouvelle Revue d’Histoire”-previously “Enquête sur l’Histoire”, launched by D. Venner. This was in my opinion a fairly remarkable endeavour to create, support and upgrade through the various contributions of an impressive cluster of academics, writers and talented pundits, such an interesting and invigorating review. What makes every release an event would one ask? The answer is simple to me: It was-and still is-different. Life, as we know too well, being based on difference and not on uniformity. Most of, if not all, of the topics (frontiers, war, identity, ethnicity, gender, civilization,…) tackled there are now the core of the battle, We, Europeans, have to face today and for many decades to come. The matter is that the so called European “leaders” didn’t want neither to see nor to face the reality, resulting in the topsy-turvy world we must live in nowadays.

 As I wrote, we actually never met, but he seemed to me an introspective sort of chap, very much in touch with the ethos of an authentic “civis romanus”, walking in the footsteps of a Cincinnatus or a Cato… As an authentic pagan -and I fairly believe that he would not be embarrassed in, any way, being labeled as such- he refused any kind of yoke and was very ready to commit himself on the way to freedom. Freedom of thinking, freedom of speech, Freedom... I can’t help reminding some lines he wrote toward the end of its “Le Coeur Rebelle”: “finish in style is not in everyone hands. Achieving his own death is one of the most important acts in a man’s life[i]”. This was perhaps his true testimony… So did Dominique Venner, in his own and personal way… Keep fighting when all seems about to be lost, that is the real measure of man. May his example never be forgotten.

William DIAZ.

August MMXVI

[i] VENNER (D.), Le Cœur Rebelle, Paris, Les Belles Lettres, 1994, p. 194.

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jeudi, 14 juillet 2016

The Feminist Mystique

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The Feminist Mystique

Editor’s Note:

This is the transcript by V. S. of Richard Spencer’s Vanguard Podcast interview of Jonathan Bowden about feminism. You can listen to the podcast here [2]

Richard Spencer: Hello, everyone! Today it’s great to welcome back to the program our friend and contributor Jonathan Bowden. Jonathan, thanks for being back with us! How are things over on your side of the Atlantic?

Jonathan Bowden: Yes, a bit frigid, a bit cold these days, but probably nothing to what it’s like on your side. But otherwise well.

RS: Excellent. Today we are going to talk about another big and important issue for our movement, and that is feminism. It’s obviously an issue of major importance for the world as well.

Jonathan, what makes feminism so complicated and interesting is that it’s had all of these various waves, as they call them, and they’ve often put forward contradictory philosophies and objectives. But maybe that’s what’s made feminism so long lasting and powerful in a way.

To get the conversation started, just talk about that initial impulse towards feminism, where it was coming from, where do you think it cropped up first. What’s sort of the first first-wave, so to speak, of feminism? Do you think this was with women’s suffrage or was it with one of the many liberal revolutions that occurred in Europe over the course of the 19th century? Where do you think that original urge came from?

JB: That’s a complicated and quite a difficult one. Textually, it goes back to Mary Wollstonecraft’s The Rights of Women as against Tom Paine’s Rights of Man produced in a similar timeframe at the beginning of the 19th century and sort of coming out of the later end of the 18th century. She was part of a radical ferment of opinion around William Godwin and his extended family into which she was intermarried.

But the political drift of feminism in its first wave that’s discernible has to be in and around the Great War, 1914–1918 in Europe, and just after where you have a militant movement for women’s suffrage concentrating on the vote but often extending out into other areas and you have that split between two wings. Those who would pursue purely non-violent means, who’ve been largely forgotten by history, the suffragists, and those who were prepared to use direct action, and indeed even violence, to get their way, the suffragettes, who are the ones who history remembers. They are the ones who were force-fed in prison. They are the ones who chained themselves to railings. They are the ones who assaulted police officers. They are the ones who threw themselves in front of derby winners, and some were trampled to death on news reels of the time to great and extended excitement and social convulsion.

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So, that was the first wave, which then fed into the swinging 1920s as Europe and the West relaxed into a hedonistic decade after the slaughter of the Great War and prior to the coming depression of the ’30s.

Second-wave feminism, as it is called, is co-relative to the ’60s and has a whole new generation, skipping out several generations, in actual fact, between the first and the second waves. The second wave is notorious for its theorists and its polemics and its going outside the box of what is understood to be political and looking at all areas of life often in a rather caustic and adversarial way.

Culturally, the second wave, you could argue, had far more impact than the first wave, but it wouldn’t have amounted to anything without the first wave, and the first wave did genuinely convulse the society because nothing divided opinion like the issue of if women should get the vote, because it was axiomatic of all sort of other matters in the society. By giving them the vote, it indicated that women could do almost all jobs that men could do up to a point, and it opened the professions to them; it opened the universities to them; it opened higher educational institutions to them; it opened the world of politics and political representation to them, not just voting.

And so, in a way, it changed the world, and that’s why the dynamite of the vote was used.

RS: What do you think was the reigning philosophy of the early suffragists and suffragettes? Was it a liberal one? Do you think it could be connected with some of the early social democratic and Marxian movements? What do you think about that?

JB: Well, I think the honest answer is yes and no. The truth is that female politics resembles male politics pretty closely and that there’s a range of opinion Right, Left, and center. What surprised many sociologists when women got the vote, particularly bourgeois women, is they voted pretty much along the lines that men did and were perceived to have the same social and economic interests that men did.

There have been times when the gender gap has been one way and then the other. For example, today in the Western world, which is quite clearly Anglo-Saxon — the Anglophone world — there seems to be a marked preference for center-Left parties amongst women as against center-Right parties amongst men, and that drift and gap is quite discernible.

But there have been times when women have been much more conservative than men and on certain issues women remain a lot more conservative than men. On law and order issues in the ’50s, ’60s, ’70s, women often had much more conservative attitudes than men.

So, it’s debatable in a way. Certainly, a large number of bourgeois supporters of female suffrage just wanted the vote as a coping stone, as a sort of seal of approval for their admission into social life and once that happened they reverted to essentially a conservative tradition. Some of the first women to be elected, of course, into parliaments were on the conservative side, because it was inevitable that women from a very bourgeois background would be the best educated women and would be the women who, in some ways, wanted to protect the status quo, and all that the suffrage did for them was allow them to do so. In the past, they would have done that through men, really, then they had a chance to do it on their own behalf.

It is true that the vanguard movements were associated, for the most part, with liberal and with social democratic causes and with the culture of the Left, generally speaking. That’s because it was seen to be an out-of-left-field movement. It was seen to be a movement for radical change and it inevitably adhered to the Left rather than the Right.

RS: Just to add onto what you were talking about earlier. A good friend of mine often will tell a powerful anecdote about female voting, and if you’ll forgive me, I’m forgetting some of the details, but as with details it’s the essence of it that matters.

There was a revolutionary parliament in France, and they were actually bringing up the question of whether women should vote, and actually the people who most vigorously opposed it were the far Left of the parliament, and those who supported it with greatest passion were what we would call the Right and even the clerical Right. The reason for this — and I think in some ways that both were rationally correct to hold those viewpoints — was that if given the chance to vote, women would most likely vote the way that their priest told them to vote and that women in this sense were a kind of force of conservatism. They would maintain the existing religious and aristocratic order. The far Left didn’t really want women to vote in this way.

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We discussed a little bit last time about the idea of the majority strategy where you have the large White majority and it’s being dispossessed and attacked by a large rainbow coalition. The women are the kind of traitors or kind of wedge in this. Women, for whatever reason, maybe purely out of sentimentality, want to vote for center-Left parties, the parties that push the buttons about taking care of the children or whatever and they are kind of on the wrong side of the dispossession of America’s White historic majority.

So, again, it’s a very complicated issue and the social manifestations of women’s suffrage can occur in quite different ways.

Let me also ask another question about this. In some ways, I want to move on to second-wave feminism, because you find tracks that are at least more obnoxious, extreme, and things like this, but I want to stick just a little bit longer to pre-WWII feminism.

I’m thinking of someone like Margaret Sanger. She is in many ways a fascinating individual. Nowadays, she’s looked upon by many liberals as a wonderful, heroic, right-thinking woman who was fighting for the rights of women to use contraception and women’s rights in general.

But if we take a little closer look and you peel away a few layers of the onion, you find that she was a eugenicist of sorts, that she was afraid of the feebleminded and weak and so on and so forth overwhelming the healthier stock of America and that in a democracy something like that would be a truly terrible consequence. She would actually flirt with people like Lothrop Stoddard and Madison Grant, people who now would be considered totally beyond the pale, fascist, racialist types.

So, maybe in some of these first waves of feminism that we might think we know what it’s all about if we see it through the lens of modern Left-Right politics, so to speak, but actually it’s something quite different.

Do you have any thoughts on that? Some of the different strands of first wave feminism and how they’re kind of surprising when you look at them from our standpoint?

JB: Yes, I think that’s very true. I think first-wave feminism can’t be divorced from the class backgrounds of most of the women who advocated these positions. Although there’s been a careful pick and mix of the women concerned so that they seem part of a progressive continuum, there are many contradictions and (12:49 ???) that occur. It’s inevitable that these ultra-bourgeois women, for the most part, will often have radically conservative values and a few of them will have cross-fertilized Left-Right values and elitist values at that, despite the fact that they’re in favor of giving the vote to themselves.

This means that they’re not in favor of the vote for others. It also shouldn’t surprise us that when a lot of female literature is published in the late 19th/20th century — in a sense sort of elite literature — it turns out not to be Left-wing particularly. A lot of feminist publishing houses are bemused by the fact that a lot of the literature they publish from the early days isn’t really at all progressive, in their own terms and in the Left’s terms. That’s because the women who wrote it came from upper-class backgrounds. They were the women who were educated at the elite university level in all-female colleges during that era and their values and what they produced reflect that.

You also have a marked partiality for forms of ultra-conservatism among certain early female champions and it’s not for nothing that some of the political leaders who emerge first from the dispensation that gives women the vote turn out to be on the Right rather than on the Left.

Over time, eugenics and feminism have almost completely separated out, but because feminism is concerned with biological and reproductive health and wanted to give women control of it . . . Abortion, of course, cuts two ways. Although anathema to the Christian Right, abortion does feed into eugenics and gender. Indeed, without some concept of abortion you couldn’t have eugenics in a meaningful sense, because how are you to act to prevent these people that eugenicists believe shouldn’t be born or encouraged from being born in the first place? So, there’s an inevitable correlation between certain sociobiological and Darwinian ideas and certain evolutionary ideas and feminism of a particular sort, particularly un-ideological feminism.

So, it’s inevitable that the sort of Marie Stopes wing of the movement will come out of eugenics and family planning, and abortion and pro-choice movements are all deeply mired in feminism, on the one hand, and eugenics, on the other.

RS: Yes, actually the religious Right in the United States, and I assume in Europe as well, have picked up on this, and they’ll usually make inflated claims of abortionists. “They really want to rid the world of Africans,” or something like that or connect Margaret Sanger with Hitler and various things like that. Obviously, this kind of rhetoric is overdone, but it might actually have a kernel of truth to it. But it also points out the egalitarian nature of the so-called religious Right in the country.

Let’s move on to second-wave feminism and the 1960s. I would say that if you talked to the average Joe in the US or Europe who’s maybe a conservative-thinking guy with pretty normal good instincts when you say the word feminism he probably thinks of some woman who’s maybe tattooed and earringed and has totally outrageous views and hates men and probably got dumped at prom or the dance or something and became a lesbian and is driven purely by her resentment. He probably has that kind of man-hating feminist stereotype in his mind. In some ways, a lot of that is associated with that second-wave feminism that came with the New Left, which came with the ’68 revolutions and so on and so forth in the US and Europe.

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So, Jonathan, maybe you can give us an introduction to this movement and it obviously has a quite different vibe, so to speak, to it. It probably has a different philosophical grounding as well. It might not even be related to earlier feminism. But what are your views on the impulse behind feminism that arose in the 1960s and beyond?

JB: Yes, I think this is the feminism that most people associate the term by whatever their view. Feminism in the ’60s and thereafter and some of its precursors in the late ‘50s tends to be a movement that is concerned almost completely with revolutionary politics, particularly sexual and psychological revolutionism. It only just about fits into Marxism because it relates to biological or pseudo-biological and sort of quasi-biological theories. It’s associated with a range of alternative society and slightly madcap women like Germaine Greer, who wrote a book called The Female Eunuch which at one level was quite well done but is a hysterical rant about the role of women in society, most of which is utopian in a way. It wants the female role to be changed out of all recognition. To such a degree that you could argue that one of the subtexts is that women become men over time and men become women over time, which was one of the unstated psychological goals of second-wave feminism. To see a feminization of men, in relative terms, and a masculinization of women, in relative terms. And that’s not an entirely stupid notion when you look at the theories some of them were proposing.

RS: Well, they seem to have succeeded in this to a large degree.

JB: Yes, well, feminism is unusual in that it’s one of those revolutions that’s succeeded. In absolute terms, of course, it’s completely failed because it addressed itself to utopias that are not possible of realization. Things like radical feminism, the total separation of female and male lives. Women living separate beehive-like existences in communes. That’s all failed.

RS: I’ll jump in here and then you can get back to your thought, but Alex Kurtagić was suggesting that I read Valerie Solanas’ tract, The SCUM Manifesto, and SCUM in this instance means the Society for Cutting Up Men.

JB: That’s right. She was an American, of course, and a schizophrenic. But she was the most extreme feminist that there’s ever been. Other feminists partly regard her tirade as sort of exhibitionistic, Sadean, and tongue-in-cheek. But yes, it advocates physical attacks on men and, of course, she did attack Andy Warhol. She shot him in the stomach with a gun from which he later recovered, and she was imprisoned for three years because of that. She got off quite lightly because it was regarded as an act of insanity.

Yeah, she represent in some ways the lunatic fringe, even the lunatic fringe of the lunatic fringe, within that particular movement. Although there will be feminists who will defend her, because she represents a sort of nethermost position or a position that it’s not possible to get beyond, a virulently man-hating position. Misandrist, I think it is, a word that’s never used, really, but means female detestation of men. Misogyny being a male detestation of women, which is a quite well-known word.

If you take a book like The Women’s Room by Kate Millett [Note: Marilyn French wrote the book by that title. Bowden could be referring to French or to another book by Millett, perhaps The Basement] there’s as strong a detestation of men in that than anything in Solanas, but it’s not expressed in as grotesque a way. So, Solanas’ is a deliberately absurdist text.

But that wing of feminism, Radical Feminism as it’s called with a large R, which is counter-propositional biologically and yet is rooted in biology, because it wants a total separation of the sexes and in the end advocates lesbianism even for heterosexual women. Hence books like Lesbian Nation and that sort of thing which come out of this particular milieu.

Feminist groups had internal debates in the ’70s and ’80s about lesbianism when the vast majority of women had to confess that they were biologically heterosexual and therefore this wasn’t an option for them. And they had endless debates about whether they should have political lesbianism instead, but it never really got anywhere.

womlib_1800.jpgSo, that wing of feminism, the more lunatic fringe, radical elements of what is anyway a radical doctrine, has fallen by the wayside, although there are important theorists associated with the anti-pornography movement such as Andrea Dworkin and so on who come out of the radical wing who are still current.

Yet another odd reverberation is the association that anti-pornography feminism has with conservatism, particularly religiously motivated conservatism. Unlike libertarianism, for example, which would take a laissez-faire attitude towards commercial pornography.

RS: Yeah, let’s put some pressure on this. I actually had porn down as an important subject I wanted to discuss. It obviously didn’t, at least to my knowledge, come up with first-wave feminism, but you have an interesting anti-porn movement that did work hand-in-glove with the religious Right, so-called. You also had, I believe, porn’s first leading lady, Lovelace — I’m forgetting her first name — who was in Deepthroat, one of the early large pornography movies. I think it was the first feature film that was porn, and Lovelace eventually became part of the anti-porn movement and worked with Dworkin and people of this nature.

Again, it gets back to how I opened the conversation. What makes feminism this lasting movement is this ability to mutate and its ability to take on contradictory positions. Because you have now throughout the ’90s and 2000s, I’m sure it’s still going on,  whole courses at major universities in the United States, and Europe I’m sure as well, on porn as this way of female power or pure liberation or they probably have other terminologies to describe it that I don’t even understand.

In some ways, there’s almost a yin and a yang to this. There’s the evils of something like pornography, is it’s just expressing how men want to treat women as objects and want to abuse them and so on and so forth, but then porn might be seen on the flipside as this pure expression of a kind of Marcusean, id-driven society of pure liberation and social relations as an orgy and so on and so forth.

Maybe this is part of the power of feminism. It can kind of flip back and forth and radically re-evaluate its social positions.

JB: Yes, I think that’s true, but in a way it’s bound to be like that, because it is slightly ridiculous that half of mankind has a viewpoint. If there was a movement called manism, if there was a movement of men. They’d immediately divide into all the subsections, because men don’t agree on anything.

So, there’s a degree to which to expect women to agree on anything beyond a few superficials is fraught with difficulty. So, you have to frame the thing that women feel they’re in a subsidiary place and therefore that gives them an alliance with each other that then allows them to align around certain core issues. But even then they’ll still be divided on most other issues.

RS: And there’s the Marxian legacy where it’s almost like the female as the proletariat. They are oppressed by the current state of being and therefore they become a sort of world historical actor. They become the universal subject or something. It’s like a Marxianism gendered, so to speak.

JB: Yes, there’s a bit of that going on. Although amongst conservative women, and Dworkin once wrote a book called Right-Wing Women, which is about Right-wing women on the Right of the Republican Party because those are the most discernible Right-wing women that she could find, and they’ve always been a source of fascination to feminists. What makes women otherwise conventional and adopt what they consider to be a male-concentric view once they’ve achieved just civic equality in terms of careers and jobs and money and things of that sort?

Of course, there’s a large area of social conservatism which is part of the female view as well. The view that basically women have a different role in life to men and have different tasks in life to men, but they’re not particularly concerned if they’re allowed to do male tasks. So, if a woman wants to be a judge and goes all out to be one the general conservative female attitude now is, “Why shouldn’t she be one?” And she might be quite a tough-minded Right-wing judge at that when it comes down to it. But they don’t think the world should be up-ended so that women can be judges. It’s just an add-on to the female role that remains otherwise unchanged.

Feminism, like a lot of these movements, is a movement that’s only superficially touched the lives of the overwhelming majority of women. Still, after all the propaganda the other way, 67% of women, about 2/3rds of all women in most societies, want the traditional option. They want some sort of stable marital or other union and they want a family with children and that’s pretty much what they want. And feminism doesn’t really have much to say to those sorts of women, although it always postulates the notion that it never stops trying to address them.

So, the bulk of women remain uninfluenced by it, although they have taken advantage of the successes that feminism has scored because although it’s one of these movements that can be seen to have failed completely in its own utopian terms its effect on society has been so great and its effect on men has been so great that in a way it has succeeded far more than other radical currents far more than other ideological currents. It has succeeded because it has forced the law to maximalize those areas of female-male equality and to disprivilege areas of inequality that did exist in the social and civic space between men and women to the degree that now men who talk openly about opening those spaces up again are frowned upon by other men and are in a very small minority.

RS: Yes. You know, it’s interesting. Just to tell two quick little anecdotes. I did notice . . . I’m now involved in an oppressive bourgeois marriage, but when I was dating I did notice that it was still tacitly accepted that I would be paying for every meal, and if I happened to take a girl on a date and say, “Oh, do you want to split it down the middle?” or something like that I would probably get a very nasty look. At the same time, if during that date I ever suggested something like, “Don’t you think since men are the head of the household that maybe they should be paid more across the board, that that’s a good thing and it’s not really unfair? It’s actually fair because men have more financial obligations than women.” Again, I would probably get a horrified and disgusted look.

So, I think feminism succeeds in particular areas, maybe fails in a couple, but does succeed in general.

Let me talk a little bit about someone totally different than someone like Valerie Solanas, who I am sure most people in the population, even someone who would call themselves a feminist, would probably declare she was mentally ill, and maybe she was acting purely out of hatred. And that is the kind of modern girl feminism that represents a kind of compromise solution for women that is actually quite attractive and is about them playing with the big boys at work or having the ability to get a job. Even if they eventually might want to have a family a little bit later that they still have the opportunity to go become a stockbroker or something like this if they want to.

If you meet these women, they are otherwise normal and healthy. They don’t hold any views of men as evil or should be destroyed or anything like that. So, it’s a kind of acceptable compromise feminism.

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I don’t want to make this too much of a leading question, but I think it is worth pointing out that since the 1970s real wages have either stagnated or, probably more likely, declined. What I mean by real wages is the wage paid to the head of a household minus inflation. Essentially, the wage is not keeping up with price increases. What we had in the ’80s and ’90s was in essence “mom went to work.” Dad, if he had a normal job, he could no longer sustain a family of four. It was impossible, particularly with education costs, medical costs going up and so on and so forth. So, in a way, mom had to go to work and that dovetailed with this more palatable feminism that came out of all these waves of feminism.

So, in a way, one could say that the Gloria Steinems of the world are the central bankers’ useful idiots. What I mean by that is that due to things like inflation and economic malfeasance it was impossible for the single breadwinner to have a family and these women were out there thinking that they were suggesting something radical by suggesting that women go to work, but really they were just justifying and maybe even sugarcoating the economic decline of the Western world.

I guess that’s kind of my own take on it there, but you can pick up on that if you’d like to talk about that economic element to it. But maybe, Jonathan, you could just talk about that more palatable kind of compromise feminism which seems to be embraced by, I would say, a vast majority of women.

JB: Yes, it’s a sort of very practical solution and women have always bene a very practical sex at one level of consciousness. This middling solution, where you take a little bit of the small R radical feminism and kick the rest into touch and basically can see it as a conceit and as a way to move forward on the career front, is an eminently sensible way of looking at it. It’s not necessarily what men always wanted, but it’s a solution that in a sense neuters the more virulent aspects of feminism whilst retaining a considerable dose of it.

There was a theorist in the 1920s called Wyndham Lewis who wrote a book in 1926, I think, called The Art of Being Ruled in which he suggested that capitalism was the real motivating force behind feminism, because the whole point was that the family was an archaic and reactionary institution that was pre-modern and floated uneasily in the marketplace and dammed up any alternative lifestyle. All these producers and consumers that could be let loose, but they could only be let loose if women were prized out of the home and were treated as auxiliary men and were used in the workplace in that manner.

It’s a remarkably prescient analysis given that it was regarded as quite mad when he came up with it in the 1920s. It accords almost painstakingly with what’s actually happened.

RS: Yes, without question. Also, the welfare state benefits from it. You have women working, they’re paying more taxes. Divorce benefits certain economic groups. If you’re owning apartments, you’re going to benefit by the family no longer being intact. So, in a kind of horrible way, feminists are again the useful idiots of the banking system and American capitalism.

JB: Yes, and you see that in the cultural area as well. The sort of Sex and the City feminism totally divorced in many ways from the lifestyle and instincts of the Left, which can be quite puritanical, goes with a hedonistic market capitalism. You see this sort of combination of feminism and libertarianism and feminism and libertarian capitalism and the two going along together. You see this in the sort of females’ issues magazines like Cosmopolitan, which are the female equivalent of pornography in many ways motivated again by the market and what it is felt the market will bear and is quite distinct from the traditional romantic fiction, so-called female emotional pornography, which are endless stories fictionalized about romances between men and women which tend to adopt deeply socially conservative and sort of old-fashioned timbre.

Cosmopolitan and Sex and the City are the exact inverse of all of that and advocate an almost predatory and slightly sluttish sort of sexuality for women that traditional moralists were appalled by and women as a whole have tended to regard as a harmful lifestyle for women but is now a sort of market-tested to destruction attitude that’s favored on every newsstand.

RS: Oh, without question. I don’t want to sound too haughty by saying this, but I’m afraid that too many of the women who move to, say, London or Manhattan, they get a job and they’re little miss career gal and they live the Sex and the City lifestyle and at some point in their mid-40s they wake up alone and lonely living with cats. Again, I’m not trying to demean anyone. It just seems to be the case and there seems to be a hangover of the Sex and the City lifestyle, which is something I don’t think anyone wants.

So, Jonathan, expound a little bit, if you would, on how feminism has changed men. I think it’s something a lot more complicated than wussification or men have become like women. I think it’s something deeper and more varied than that.

JB: Yes, I think it is. I think what’s happened is that a whole storehouse or memory chain of male archetypes and types has gone down, has been sort of zapped and factored down. Certain types of raw heterosexuality in a relatively traditional and very Masculine, capital M, have gone away and gone down the memory hole, but so have elements of the dandy and the sort of over-stepping, flamboyant heterosexual. Those roles, which were quite marked and quite varied, and bohemian male roles as well of a traditional type. They’ve gone as well or they’ve been rather neutered and confined as well.

fem0154680235110702_1233227079_n.jpgThere’s a whole intermediate zone of masculine identities who had their card marked and have gone into the past. The question is why has this occurred? And I think the motivation is almost completely male and completely internalized. I think it’s many men do not feel that they can be successful in private life, do not feel they can attract the women they wish to attract or be seen as attractive to such women and certainly not get alongside of them if they are otherwise than the present sort of postmodern man. They feel like they’ve got really no chance in the private lifestakes if they remain loyal to traditional and rather heedless masculinities that are in conflict with the egalitarianism of the present order.

This is something where theory is all very well, but if you want to have a happy or beneficent life you have to do various things to make that turn around in the private area and men have basically just bitten on the bullet really and adopted a whole new set of masculine constructs in order to be successful with women and they think they’ve actually been quite clever because they’ve adopted an element of male feminist language, posture, and behavior in order to get on with women once equality was formalized in civics and in law and in social behavior.

Men haven’t changed deep down that much maybe, but behaviorally they’ve changed a great deal, and this goes to show that men don’t revert to something else when they’re on their own these days except very occasionally and under the influence of all-male banter or drink or whatever. But that’s pretty rare and it’s not the reversal that scandalized feminists would expect on the whole either.

So, I think that a lot of men feel that in order to have successful families, in order to have successful private lives, they need to downplay certain prior forms and play up certain attitudes and variants which are acceptable today. And I think that’s happened right across the board.

RS: Yes, as we discussed off-air, our side sometimes underestimates the importance of that 20% of things that is nurture as opposed to nature and, in the case of men, it’s almost as if the post-feminist man is a new, different biological species. I mean, he’s not exactly, but that nurture end of the equation is quite powerful.

JB: Yes, well, no one would engage in politics, no one would engage in any social ideology if the 20–25% of the things that is nurture as against nature was unimportant. So, it’s in some ways the crucial vortex through which everything becomes what it’s bound to be. If you just left it to nature, you would end up with a semblance of what nature wanted, but you would probably give the game away to all sorts of people who wish to denature nature as much as possible. So, nature on its own isn’t enough and men have not fundamentally biologically changed, but their behavior has altered out of all recognition.

If your average man in the 1920s looked at what happened today, he’d be baffled. And yet a part of him wouldn’t be, because he’d just perceive it as a tactic that is adopted in order to be successful.

RS: Do you think that’s all it is, a tactic?

JB: It’s a tactic that goes quite deep. It’s rather like learning a stage part in a play, but you learn it so well it sort of becomes your unguent. It becomes what you wish to be when you’re off set. I think it’s a part that’s been learned to such a degree that it’s become second nature now.

Maybe that proves that part of the prior masculinities were also slightly rhetorical that they’ve proved themselves to be so adaptable and so changeable. But I think it’s the pressing need to be successful in this area that is the prime motivator.

Also, I just think it goes with the egalitarian discourse. Because what is the alternative? Is the alternative a cult of male superiority? Many men would feel uncomfortable with that because the idea of superiority and hence inferiority in any area strikes people as axiomatically discomforting in present circumstances.

RS: To bring this conversation to a close, let’s talk a little bit about the woman question from a deeper and anthropological standpoint and that is the role of the woman in the West. Certainly, it’s no coincidence that many of these feminist movements were arising out of Europe writ large. Even if you want to blame it on Marxism, it’s arising out of the European milieu at some level. A lot of that has to do with the fact that, despite some of the horror stories told by Leftist academics, women are treated better in the Western world than they are in the rest of the world, quite frankly.

One likes to imagine the oppressive bourgeois marriage or something, but in comparison with most other gender relations around the world the oppressive bourgeois marriage is quite equitable. So, it’s probably no surprise that feminism would grow out of the Western world.

There seems to be a tension in the West between let’s just call it liberalism granting people more equality, thinking that people can transcend their biological or material rootings and kind of decide for themselves and then also another deep Western tradition, which is the family.

I should point this out. If one wants to be a crude Darwinist, in some ways the monogamous family is also a great victory for feminism. I mean, obviously, if we were going to live in a truly Darwinian atmosphere we’d have some sort of polygamy where the big man, strongest guy gets all the women, and all the weaklings are either killed or serve as slaves or something.

But in many ways this tradition of the family and monogamous relations, a very deep tradition, one that predates Christianity, that is also something uniquely Western. You don’t see a lot of monogamy in, say, the Old Testament or Semitic traditions. You see polygamy and tribal relations. But that monogamous family is something uniquely Western.

So, just taking up on some of these thoughts that I’ve put forward, Jonathan, what do you think from an anthropological standpoint is the role of the woman in our European culture?

feministes.jpgJB: Yes, I think it’s really the traditional role. It’s the role that predates ’60s feminism. I think it can be compatible with doing various jobs, but I think it is the mother’s role and traditional female roles extended out into the educational area, into nursing, into areas like that. But essentially the mother role, the Madonna role . . . Of course, there is a sexual role as well. And the scarlet female role is part of that continuum. It has to be because all areas have to be covered by it. So, that’s all part of the package.

All of those survive in the West quite markedly, actually, despite feminism’s impact. So, feminism’s changed everything, yet everything’s remained the same. All of the female lifestyles that pre-existed feminism co-exist with those that have been changed by it.

I think what’s really happened is that feminism hasn’t changed women at all. It’s changed certain patterns of female opportunity, but it hasn’t changed women one iota. What it has changed is it’s changed men a great deal.

I think men have been the real recipients of feminist ideology, and it’s men who have been transformed by it or have been reluctantly so transformed because they feel as though there’s no option but to accept a certain dose of it in order to have some successful private life.

So, I personally believe it’s feminism’s action on the male agenda that’s the crucial issue. Women have changed to a degree, because they’ve adopted some of its vocabulary, but men have had to adapt in a much, much greater degree because it was an alien vocabulary as far as they were concerned. They have adopted it, and they have had to get rid of or junk an enormous prior traditional male set of vocabularies, only a proportion of which are heard anymore even amongst men even when they’re on their own.

Feminism has bitten very deep and has changed men and probably not for the best. If you look at the way men are depicted in 1950s films, which is before the cultural watershed, and how men and women are depicted and allow themselves to be depicted, and depict themselves more is the point, from the 1970s onwards you notice a really radical transformation in the way masculinity is configured, the way heroic masculinity is configured, the way all forms of masculinity are configured. Certain traditional forms of masculinity where the Humphrey Bogart character slaps the woman because she’s misbehaving would now be regarded as so unacceptable as to cause a frisson if they were to occur in contemporary cinema, for example.

RS: Well, it’s interesting that there’s a deep ambivalence with all of this. I’ve noticed this with the success of the television show Mad Men, which in some ways represented men behaving badly so women could kind of gawk at the oppressiveness and outmodedness. So, you’d have men openly hitting on their secretary and lots of ass-slapping and having little affairs during lunch breaks and so on and so forth.

At the same time, if it were just that I don’t think it would be a successful show. It might be a successful show for men, you know, on the Spike network, the stupid jock all-men programming cable network. But the reason why Mad Men was successful was at some level that Don Draper figure, that tall, dark, masculine, strong, self-confident, willing to put someone in their place type of man is something deeply attractive to women, and it’s something they continually long for maybe even despite themselves, certainly despite feminism.

But, Jonathan, I think we have just scratched the surface on this issue. Thank you for being with us and I look forward to talking with you again next week.

JB: All the best! Bye for now!

Article printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

URL to article: http://www.counter-currents.com/2016/07/the-feminist-mystique/

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[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2016/07/Medea-Sandys.jpg

[2] here: http://www.radixjournal.com/bowden/2014/7/24/the-feminist-mystique

samedi, 09 juillet 2016

Dominique Venner, Viterbo, 23/07

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vendredi, 01 juillet 2016

Encore quelques morceaux choisis de la revue de presse de Pierre Bérard

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Encore quelques morceaux choisis de la revue de presse de Pierre Bérard

Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

Au sommaire :

A propos du Brexit

• Envieux de la chance qui est donnée au peuple britannique de pouvoir se prononcer démocratiquement sur son retrait de la technostructure de l'Union européenne, privilège qui n'est accordé à aucun autre peuple européen, le Groupe Plessis derrière lequel se dissimulent de hauts fonctionnaires en activité aborde dans cet article le rôle néfaste et hélas grandissant que joue la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH). Ses "arrêts de règlement" s'apparentent à de véritables diktats politiques nous dit Plessis qui pointe justement une démesure juridique à l'oeuvre contre la véritable légitimité politique qui ne saurait être définie que par des élus du peuple, garants de l'intérêt collectif. Le groupe propose en conséquence de s'évader de ce véritable carcan.
 
• Nicolas Gauthier traitait brièvement du Brexit avant que l'on en connaisse le résultat. Selon lui que cela passe ou que cela casse, l'issue devrait être à peu près la même.
 
 
• Après la victoire du Brexit Alain Finkielkraut ne partage pas la tristesse mêlée de colère de Martin Schulz et de Jean-Claude Juncker et se réjouit même de les voir si déconfits, car selon lui les eurocrates ne l'ont pas volée tant ils se sont acharnés à faire de l'Union européenne le cheval de Troie de la déseuropéinisation. Une nouvelle lutte des classes s'instaure opposant les planétaires et les sédentaires, les globaux et les locaux, les hors-sol et les autochtones. Les planétaires sont non seulement mieux lotis économiquement mais ils se croient politiquement et moralement supérieurs et traitent les autochtones de ploucs, voire de salauds xénophobes. Lumineux !
 
 
• Mathieu Bock-Côté réagissant après que le référendum n'ait pas donné le résultat escompté par la plupart des élites s'amuse à noter les différents arguments d'explication donnés par le système médiatico-politique pour expliquer sa défaite. Ce système reproche par exemple à la procédure référendaire de "politiser la politique" (un comble) et d'avoir permis l'intrusion dans la consultation du problème de l'immigration massive. Cette disqualification du référendum va de pair avec la disqualification du peuple "immature" (sauf quand il se range à ce qu'a décidé l'oligarchie) qui ne serait pas habilité à se prononcer sur des questions aussi complexes tant il aspire, par nature, à se soustraire au "cercle de la raison" et à laisser parler ses plus viles passions. Pour remédier à cette hétérotélie de la démocratie et se débarrasser du peuple, ne faut-il pas passer de la souveraineté populaire au gouvernement des juges au nom du parachèvement sublime de la démocratie ?
 
 
• Elisabeth Lévy tire un premier bilan de la victoire du Brexit. Elle y voit avant tout un succès du peuple britannique contre "les gens convenables", les éditocrates, les sachants et les experts qui au nom d'une démocratie divine réduisent la volonté du peuple à un ramassis de pulsions xénophobes et de passions frileuses, évidemment "populistes" et par voie de conséquence "nauséabondes".
 
 
• Même type de réaction de la part de Jean-Paul Brighelli qui fustige l'Europe des banques et des marchés et plaide pour une Europe politique de la culture. Un peuple préférerait-il son identité à la promesse mythique d'un accroissement du taux de croissance ?
 
 
• Pour Jean-Michel Quatrepoint les populations sentent bien que le véritable pouvoir a déserté le monde politique qui continue de jouer son théâtre d'ombre tandis que que les multinationales et l'industrie financière imposent leur marque au monde qui vient. C'est la raison essentielle du vote britannique. Puis l'auteur trace à grandes enjambés ce que pourrait être une refondation de l'Europe avec pour thème dominant son autonomie de décision.
 
 
• Éric Dupin note qu'en France les défenseurs de l'Union européenne sont sur la défensive et que par réaction pavlovienne la plupart d'entre eux préconisent de riposter au départ britannique par une accélération de l'intégration européenne ! Sans convaincre grand monde. Leur démarche rappelle celle des moscoutaires qui expliquaient les déboires de leur système par une insuffisance d'économie administrée. Pour lui, il est évident que notre singularité nationale va à nouveau devoir s'exprimer.
 
 
• Pour Jean-Luc Gréau, économiste, ancien expert du MEDEF, les Anglais viennent de rebattre les cartes politiques en Europe et d'ouvrir le champ des possibles jusqu'ici circonscrit par les agendas et les feuilles de route de la bureaucratie dirigeante. Bonne analyse des effets pervers de l'Union européenne sur le plan économique. D'autre part il s'en prend vivement à Hollande er à Sarkozy pour les fautes grossières qu'ils ont commises.
 
• Dominique Jamet qui sait parfaitement que l'accusation de "populisme" constitue la dernière ligne de défense des "élites" hors-sol et déconnectées du réel adresse une lettre ouverte aux petits marquis qui nous gouvernent sur le site de Debout la France. Charge vibrante contre l'oligarchie.
 
 
• Pour Gabriel Robin, animateur du Collectif Culture et Libertés du Rassemblement Bleu Marine, l'Union européenne, entité post-politique et post-historique qui absorbe la plupart des fonctions naguère dévolues aux États sans assurer la moindre protection des peuples, est désormais en sursis. Une certaine Europe est sans doute en déroute, celle du comité central des élites mondialisées dont les dégoisements sont de moins en moins audibles. Cette débandade fera-t-elle surgir des décombres un autre projet européen, telle est la question.
 
 
• Selon Gil Mihaely, directeur de Causeur, la Grande Bretagne nous a non seulement donné une leçon de démocratie mais plus encore elle a voulu imposer la réaffirmation de son existence en tant que corps politique. Ce corps politique était dépossédé, nous dit-il, de la maîtrise de son destin commun au profit de considération économique, qu'en revanche les partisans du vote "remain" ne manquaient pas de mettre en avant, agitant les épouvantails de toutes sortes en cas de sortie de l'UE. Ne nous cachons pas cependant les ambigüités de ce vote pour le Brexit qui a été pour une part celui de néo-libéraux pur sucre plus attirés par "le grand large" que par une soumission aux normes écologiques et règlementaires de l'Union, aussi insuffisantes soient-elles.
 
• Intéressante observation de Gérard Dussouy qui relève que le Royaume-Uni aura bien été en Europe le cheval de Troie américain que le général de Gaulle redoutait et que ses quatre décennies de présence au sein des institutions auront encouragé le marché commun, qui supposait une préférence communautaire, à devenir une simple zone de libre échange travaillée par le moraline et ouverte à tous les vents du large. Quant au Royaume-Uni sa souveraineté reconquise ne risque-t-elle pas d'être une victoire à la Pyrrhus ? En effet, parmi mille exemples, ce n'est pas l'Union européenne qui a octroyé d'office la nationalité britannique à tous les ressortissants du Commonwealth et d'éventuelles mesures anti-immigration ne les toucheront pas tandis qu'elles viseront les nombreux Européens installés outre-Manche. De quoi refroidir l'euphorie "nationaliste" qui s'installe chez ses voisins.
 
 
• Toujours à propos du Brexit, l'avis de Philippe Milliau, président du groupe Libertés (TV-Libertés, Radio-Libertés, Euro-Libertés) pour qui la Grande Bretagne s'expulsant de la construction européenne fournit l'opportunité de bâtir enfin une maison commune identitaire associant les États dans un projet de puissance indépendante disposée à jouer son rôle au sein du monde multipolaire.
 

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• Le rendez-vous de "la droite hors des murs" de Béziers  provoque une réjouissante charge de l'Observatoire des Journaliste et de l'Information Médiatique à l'encontre de la presse alignée et de la manière dont elle a rendu compte de cet événement. Passant en revue nombre d'articles, d'informations radio et de séquences télévisuelles où la délation perce sous l'inquisition, le journaliste anonyme qui s'est livré à cette synthèse ne manque assurément pas d'esprit.
 
 
• Jean-Louis Harouel, professeur agrégé de droit, vient de publier un excellent essai Les droits de l'homme contre le peuple (Éditions Desclée de Brouwer). Interrogé à ce sujet par Figaro-vox, il ne mâche pas ses mots, précisant que tant que nous confondrons les droits de l'homme abstrait et de nulle part (human right) avec les libertés publiques (right of man) nous nous condamnons à révoquer toute discrimination, et plus précisément la discrimination fondatrice de nos sociétés démocratiques qui traite différemment le citoyen et le non citoyen, le national et l'étranger. Les droits de l'homme devenus depuis quelques décennies une nouvelle religion séculière détruisent au nom du Bien les assises de nos nations en récusant nos droits collectifs et notre souveraineté. Avec l'ouvrage d'Alain de Benoist Au delà des droits de l'homme. Pour défendre les libertés (Éditions Pierre-Guillaume de Roux), ce livre constitue la base de toute réflexion argumentée sur la société de marché cosmopolite qu'entendent nous imposer les oligarchies au pouvoir.  
 
 
• Une bonne critique de l'essai de Jean-Louis Harouel par Joël Prieur paru sur le site de Polémia. L'auteur voit essentiellement à travers ce que sont devenus les droits de l'homme une machine à chloroformer le peuple.
 
 
• Dans Le Nomos de la Terre paru en 1950, Carl Schmitt montre qu'il ne peut exister d'ordre sans enracinement. Contre la pensée positiviste et l'idéal cosmopolitique , il en appelle à la terre, substrat élémentaire pour comprendre le rapport de l'humanité au monde. Article de Valentin Fontan-Moret paru sur le site de Philitt.
 
 
• Mathieu Slama, essayiste qui vient de publier La guerre des mondes : réflexions sur la croisade idéologique de Poutine contre l'Occident, s'en prend ici au prétendu universalisme de l'Occident qui entend, avec arrogance, réduire la diversité du monde à un autre lui-même.
 
 
• Deux articles de Caroline Galactéros. Le premier est consacré à l'imbroglio stratégique libyen en juin 2016 et aux péripéties qui l'ont précédé. Il s'y dévoile la forte influence qu'exercent les analyses de l'africaniste Bernard Lugan. Le second est relatif au bouclier antimissile de l'OTAN en Roumanie, où il est déjà opérationnel, et prochainement en Pologne. Ce dispositif dirigé contre la Russie entérine la fuite en avant des stratèges américains et surtout la domination complète de "la puissance indispensable" sur l'Europe. L'auteure explique parfaitement les enjeux qui se dissimulent derrière ce réarmement offensif.
 
 
 
• Hervé Juvin en libertés, semaine du 13 au 17 juin. L'essayiste y aborde avec son brio habituel 5 questions d'actualité. L'état d'urgence et les manifestations; les "réfugiés" disparaissent des écrans radar sans pour autant continuer d'affluer sur nos cotes avec le soutien empressé des ONG humanitaires; contradiction entre l'encyclique Laudato Si qui souligne les atteintes irréversibles à l'environnement qui se concluent par la disparition accélérée des espèces végétales et animales et le discours papal nous enjoignant d'accueillir sans limite les immigrés, ce qui à terme ne peut provoquer que la fin de la diversité humaine; la déclaration du président Erdogan affirmant que le contrôle des naissances est contraire à l'islam traduit le fossé grandissant entre les valeurs de l'Europe et celles de la Turquie; nous ne pouvons pas appliquer nos préférences collectives en matière écologique car celles-ci se heurtent à des intérêts industriels tout puissant or les élections autrichiennes viennent de porter à la tête du pays un président écologiste contre son challenger national-conservateur, c'est pourquoi le cours des événements dans ce pays devrait lever bien des ambigüités sur le type de souci environnemental qui s'y fera jour quand on sait que les Autrichiens sont si attachés à leur style de vie.
 
 
• Brut de décoffrage, tel est le texte que le préfet honoraire de région Paul Bernard vient de livrer à la sagacité des lecteurs de Boulevard Voltaire. On peut s'interroger sur les recettes  à base de "y-a-qu'a" "faut- qu'on" qu'il propose quand bien même elles seraient des plus salutaires. Ce que l'on pourrait exiger d'un ex-serviteur de la machine administrative de l'État c'est de nous dire comment, par quels cheminements politiques on parvient aux mesures qu'il préconise ? Bref on demande un mode d'emploi sur des décisions que chacun s'accorde à trouver les meilleures. Force doit rester à la loi, dit-il. Mais est-ce les lois actuelles, celles qui justement nous ont précipité dans l'état où nous nous trouvons ?
 
 

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• Daoud Boughezala s'entretient avec Kleis Jager, correspondant à Paris du quotidien néerlandais Trouw au sujet de la déchéance de nationalité aux Pays-Bas. Il y est question des effets pervers qu'entraine le  
succès du parti anti-islam de Geert Wilders.
 
 
• L'éternel retour des "déséquilibrés" islamistes traité avec une ironie féroce par l'OJIM.
 
• Orlando et Magnanville, les justes réflexions d'Alain Finkielkraut.
 
 
• Passionnant débat sur le libéralisme et le multiculturalisme entre Charles Beigbeder (Les Républicains) et Thibault Isabel (rédacteur en chef de la revue Krisis). Enregistré par Sputnik France.
 
 
• Le politologue Marco Tarchi, professeur à l'université de Florence et spécialiste du "populisme" jauge le parti antisystème de Beppe Grillo qui vient de remporter les municipalités de Turin et de Rome. Il est interviewé ici par Daoud Boughezala, rédacteur en chef de Causeur.
 
 
• Les populistes gouverneront-ils un jour ? Telle est l'interrogation à laquelle tente de répondre Vincent Coussedière selon qui le terme de "populisme" recèle avant tout une facilité langagière. Ce mot-valise disqualifiant sert en effet à masquer la détresse des commentateurs devant l'hétérogénéité de ceux qu'ils désignent ainsi et à maintenir un système partisan obsolète et à bout de souffle afin de différer l'émergence de nouveaux clivages.
 
 
• Le site Le Comptoir a dégoté deux penseurs québécois passionnants. L'un, Éric Martin est professeur de philosophie, l'autre Maxime Ouellet est professeur de sciences politiques. Se réclamant du courant "conservateur de gauche" ou, mieux, de la gauche du commun, ils cherchent à penser ensemble l'émancipation et l'enracinement en opposition à la gauche postmoderne, libérale et individualiste qui consent à ce que le marché devienne la seule forme du lien social. Une réflexion qui ouvre des pistes encore insoupçonnées. 
 
 
• "Faire des moustaches à Robespierre" par Morasse de Breizh-info. Sous son pseudonyme transparent ce chroniqueur à l'humour vachard s'en prend aux nouveaux sans-culottes qui entendent rebaptiser nos rues en les honorant du nom des terroristes vandales de l'an 1793.
 
 
• La complainte "doloriste et réactionnaire" de Richard Millet.
 
 
 
• La théorie du genre mise à l'épreuve. Un article du Point nous apprend que non seulement les hommes et les femmes sont biologiquement différents mais, horresco referens, qu'ils ne sont pas égaux devant la maladie. Cette redécouverte des enseignements d'Hippocrate (mâle, vieux et blanc) aurait de quoi donner une jaunisse à Edith Butler.
 
 
• Extrait de Paideia, la formation de l'homme grec. Ouvrage ancien de Werner Jaeger qui garde toute sa force d'évocation. Ici un passage consacré à Sparte.
 
 
• Sur le blog de Juan Asensio un article très intéressant intitulé Heidegger et Maurras à Athènes de Baptiste Rappin. Il s'agit d'une réflexion brillante sur deux penseurs des commencements. "La philosophie, écrit-il, ne fera en effet rien d'autre que passer la navette de la raison entre les chaînes et la trame de la tapisserie mythique - Maurras autant que Heidegger l'ont parfaitement saisi : héritière de l'Odyssée, elle se pratiquera sur le mode du va-et-vient, comme chez Plotin qui voit le monde alterner entre les mouvements de procession et de conversion; fille de l'Iliade, elle prendra la forme du Polémos chez Héraclite, et restera encore pour Kant un "champ de batailles". Le rationalisme ratiocineur et le logos logorrhéique étouffèrent de leur poids et de leur bêtise cette vérité native que la raison ne saurait à elle-même se donner sa propre fin, et qu'elle s'origine à tout jamais, qu'on le veuille ou nom, dans la puissance des symboles."                            
À propos de Heidegger signalons que dans le dernier numéro de Commentaire (été 2016) se trouve un bel article de François Fédier qui est une réfutation de l'accusation par excellence portée contre le philosophe.
 
 
• Dans un article paru sur Breizh-info, PLG animateur sur la radio Méridien zéro, opère la critique du récent et remarquable ouvrage de Mathieu Slama La guerre des mondes. Réflexion sur la croisade idéologique de Poutine contre l'Occident paru aux éditions de Fallois. Il y insiste sur les grammaires du monde antagonistes et irréconciliables qui opposent l'Europe actuelle au pôle russe qui rejette son universalisme sans frontières fonctionnant en syntagme avec un individualisme exacerbé. L'audience croissante que rencontre le discours poutinien en Europe s'expliquerait par le délitement du modèle occidental que l'on sent épuisé plus que par les réussites, néanmoins réelles, de la matrice russe. 
 
 
• Sur son site Europe maxima Georges Feltin-Tracol propose une bonne critique du dernier ouvrage de Bruno Mégret, Le temps du phénix sorti en février aux Éditions Cité-Liberté.
 
 
• Le social-démocrate Frank Walter Steimeier, ministre des Affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne, a déclaré à propos du déploiement d'unités militaires de l'OTAN en Pologne et dans les pays baltes : "Ce que nous devrions éviter aujourd'hui, c'est d'envenimer la situation avec des cris guerriers et des bruits de bottes". Ces propos annoncent-ils des évolutions capitales de la diplomatie allemande qui pour l'heure demeure l'élève modèle des États-Unis en Europe ?
 
 
• Les usages inattendus du Coca-Cola, célèbre marque qui à elle seule résume l'impérialisme américain. On peut quasiment tout faire avec du Coca, sauf bien évidemment le boire.
 
 
• Jean-Paul Brighelli interroge Lydia Guirous, éphémère porte-parole des Républicains, virée pour cause de langue trop bien pendue et pas toujours conforme à la doxa. "Comme quoi on peut être (de culture) musulmane et ne pas dire d'énormités, résume l'alerte chroniqueur.
 
 
• Un article des Non-Alignés étudie l'influence grandissante des réseaux conservateurs orthodoxes sur la politique russe.
 
 
• Le Cercle Non Conforme met en ligne cet article (première référence); il s'agit d'une réflexion mesurée sur l'attentat d'Orlando et ses motivations anti-homoxexuelles. Les djihadistes confondent trop souvent la propagande LGTB que produit l'Occident avec la réalité de ses moeurs. Il faut rappeler ici que les conduites homosexuelles sont universelles et qu'elle concernent entre 3 et 5% des hommes selon les âges. le problème, si problème il , a, réside dans le fait qu'en Occident la police des braguettes tend à s'estomper alors que dans l'aire de la culture islamique le souci de la "pureté" condamne ces pratiques jusqu'à  condamner leurs auteurs à une mort infâme. Le CNC a produit deux autres analyses intéressantes, l'une sur le Brexit qui pose des questions capitales sur le fonctionnement de l'Union après la sortie du Royaume Uni (deuxième référence), l'autre sur la notion frelatée d'Occident (troisième référence).
 
 
 
 
• Tout savoir sur Eugénie Bastié qui outre son génial prénom se présente comme le mousquetaire du courant "réactionnaire". Collaboratrice de Causeur, membre de la rédaction du Figaro, elle est aussi rédactrice en chef politique de la revue chrétienne d'écologie intégrale Limite. Son portrait est ici croqué par l'OJIM.
 
 
• Fronde à Radio Courtoisie. Henry de Lesquenson président, est en effet contestée par certains directeurs d'émission et, plus grave, par nombre de cotisants à "la radio du pays réel et de la francophonie". Tout cela nous est racontée par l'OJIM. En effet depuis qu'il affiche sa prétention farfelue à se présenter aux prochaines présidentielles, Lesquen  multiplie, par tweets, les déclarations aussi incandescentes qu'ubuesques qui font de lui, en moins drôle, la réplique d'un Ferdinand Lop qui voudrait détruire la tour Eiffel. Peut-être pour cet ancien Horlogiste une manière de prendre de la hauteur. 
 
 
• L'avocat François Teutsch revient sur le crise qui frappe Radio Courtoisie. Il craint qu'elle ne devienne Radio Lesquen avant de se voir retirer ses fréquences et regrette la belle aventure qui semble devoir prendre fin.
 
 
• Léa Salamé en bon petit soldat du journalisme new-look lancée à la poursuite de la bête immonde. Réjouissant.
 
 
• Excellent entretien avec la philosophe Bérénice Levet qui constate que l'on ne forme plus à l'école des êtres capables de penser et de juger, mais des spécialistes de la solution des problèmes, de bons techniciens si possible compétitfs. Que l'individu y est réduit à un simple agent économique. L'immolation de la jeunesse sous prétexte de jeunisme, dit-elle, dure depuis les années Mitterrand/Lang et la réforme de Najat Vallaud-Belkacem n'en est que le parachèvement. L'école de la République rongée par un progressisme de pacotille ne fabrique plus de Français, regrette-t-elle.
 
 
• Et pour finir, les Brigandes chantent "Jakadi des millions". Belle fable sur le show-biz immigrationniste qui a le coeur sur la main et des oursins dans les poches.
 
 
 

jeudi, 30 juin 2016

Dominique Venner “Samurai D’Occidente” CasaPound Latina presenta il Breviario dei Ribelli

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Dominique Venner

“Samurai D’Occidente”

CasaPound Latina

presenta il Breviario dei Ribelli

CasaPound Latina ha organizzato per venerdì 8 luglio alle ore 19.00 una conferenza di presentazione del libro tradotto in italiano “Samurai d’Occidente – il breviario dei ribelli” di Dominique Venner.

Un’occasione per ricordarne l’estremo sacrificio sull’altare della Cattedrale di Notre Dame, un gesto da lui stesso spiegato come di forte ribellione “Insorgo contro la fatalità. Insorgo contro i veleni dell’anima  e contro gli invasivi desideri individuali”.

L’autore verrà presentato dai militanti di CasaPound attraverso le sue parole. Nella nota il movimento comunica: ‹‹La chiamata di Venner ai giovani europei per noi è chiara, riappropriarsi della Tradizione, l’identità e le fonti spirituali ancestrali.

Riacquisiamo il diritto di definirci europei a costo di pagarne il prezzo fino in fondo, senza esitazioni e senza delegare. In prima persona.››

Concludono da Viale XVIII Dicembre: ‹‹L’invito ai cittadini è per venerdì 8 luglio a CasaPound dalle ore 19.00 in poi, lasceremo un ampio spazio al dibattito con i nostri militanti e simpatizzanti.››

samedi, 25 juin 2016

Nieuw-rechts voor de praktijk

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Door: Koenraad Elst

Nieuw-rechts voor de praktijk

Ex: http://www.doorbraak.be

Nadat ik in 1992 onverwacht uitgenodigd was om me bij de redactie van het Nieuw-Rechtse tijdschrift TeKoS te vervoegen, vroeg ik me af waar ik nu in terecht gekomen was. Het was allemaal erg retro, met nieuwheidenen wier Indo-Europese theorievorming in het interbellum was blijven steken, traditionalisten die met de Franse islambekeerling René Guénon uit het interbellum dweepten, historici met hyperfocus op oorlog en repressie, en vooral een algemene fascinatie met de mij tot dan onbekende Conservatieve Revolutie, een gedachtenstroming uit de Weimar-republiek. En die situeerde zich, wat dacht u, in het interbellum. Artikels over dat onderwerp bleven ongelezen, of ik kreeg ze met veel moeite doorploegd. Uit die stal heb ik uiteindelijk alleen het Reisetagebuch eines Philosophen van graaf Hermann Keyserling gelezen, dat hoofdzakelijk over Aziatische beschavingen handelt.

Wat mij dan toch met dat milieu kon verzoenen, was, behalve de onmiskenbare toewijding van de redactieleden aan de conservatieve zaak, de originele invalshoek op ecologie door de zopas van ons heengegane Guy De Maertelaere, en de lucide commentaren op hedendaagse politieke kwesties vanuit Nieuw-Rechtse hoek. Zo signaleer ik de duidelijke pro-Europese opstelling van de redactie, destijds vanzelfsprekend maar vandaag een strijdpunt.

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Nieuw Rechts


De Nouvelle Droite is een in Frankrijk ontstane stroming (°1968) rond Alain de Benoist, die ideologisch dieper wilde gaan dan de in de politiek actieve rechtse stromingen. Ze werd beschreven als een 'gramscisme van rechts': zoals de Italiaanse communist Antonio Gramsci rond 1930 het standpunt ontwikkelde dat een politieke revolutie maar kan mits de verwerving van de culturele hegemonie (door naoorlogs links met succes in de praktijk gebracht, zonder in een politieke revolutie uit te monden maar wel in 'bizarre en schadelijke sociale experimenten', p.13), zo stond de Nouvelle Droite een herovering van de cultuursfeer voor. Ze heeft echter politiek nooit enige potten gebroken en is in eigen land ook op het intellectuele forum marginaal gebleven; de beoogde herinname van het culturele domein werd een totale mislukking. Vandaag is de bejaarde duizendpoot de Benoist, door zijn vroegere medestanders verlaten, denkmeester van enkele interessante tijdschriften, maar verder dan lezenswaardige duiding reikt zijn invloed niet.


De eerste generatie van de Nouvelle Droite deed baanbrekend denkwerk, haar tweede ging van debat over in ruzies en splitsingen en loste op in irrelevantie, maar haar kleinkinderen blijken nu een verrassende opmars te doen. In het voormalige Sovjetblok heeft zij reeds enkele triomfen geoogst. In de heel verschillende omstandigheden van West-Europa, met zijn agressief opdringend multiculturalisme, blijkt zij nu toch door te breken.


Een jaar of wat geleden deed het boek Avondland en Identiteit van Sid Lukkassen (Aspekt, Soesterberg 2015) veel stof opwaaien. Het maakt de diagnose van de overheersende ideologie, het cultuurmarxisme, of wat zichzelf de 'kritische theorie' noemt, ontsproten aan de Frankfurter Schule. Verder trok het de aandacht met zijn uitgebreide ontleding van de effecten van deze culturele revolutie op de geslachtsrollen en de relatiemarkt. Dat leidde ertoe dat TeKoS twee heel verschillende besprekingen publiceerde, waarbij de vrouwelijke recensente heel wat mannelijke subjectiviteit in Lukkassens verhaal ontwaarde. Maar allen waren het eens over zijn uitstekende diagnose van, en weerstand tegen, het cultuurmarxisme. Hij dacht parallel met de Nouvelle Droite hoewel hij er zich niet uitdrukkelijk op beriep.


dfrid.jpgZopas kreeg ik ter bespreking de Nederlandse vertaling aangeboden van het boekje van de Zweedse mijnbouwondernemer en oppositieleider Daniel Friberg: De Terugkeer van Echt Rechts. Een Handboek voor de Echte Oppositie (Arktos, London 2016). In zijn geval is het Nieuw-Rechtse gedachtengoed ontdekt en relevant geworden vanuit de praktijk, een heel andere setting dan de Parijse salons. Zweden was schijnbaar de slechtste plaats ter wereld voor een tegenbeweging tegen de opdringende multiculturele staatsideologie. Voor de beginnende Zweedse Democraten was het jarenlang een harde strijd. Hun enige kracht was de zekerheid dat zij gelijk hadden, dat zij een terugkeer naar de normaliteit nastreefden tegen de tegennatuurlijke utopieën van de almachtige cultuurmarxisten in.


In 2005 kwam een kleine groep hoogstudenten in Göteborg bijeen om Nieuw-Rechtse denkers te lezen: 'Deze artikels openden onze ogen voor dit nieuwe intellectuele arsenaal van rechts', in het bijzonder voor de 'metapolitiek van rechts'. (p.10) Dat leidde tot de oprichting van de Nieuw-Rechtse denktank Motpol, 'tegenpool', op 10 juli 2006. Eerst sceptisch bejegend door links en door 'oud, impotent rechts', groeide het uit tot een gerespecteerd netwerk dat in heel Zweden seminaries organiseert en een degelijk online magazine uitgeeft. Friberg geeft blijk van groot vertrouwen in de toekomst en hij beschrijft de 'dalende relevantie' (p.43) van links, waarvan hij de nakende ondergang voorspelt.

Programma


Enkele concrete blikvangers uit Fribergs ideologische zelfprofilering. Tegen de grootmachten 'is een verenigd, onafhankelijk Europa noodzakelijk' met 'een gemeenschappelijk buitenlands beleid, een verenigd leger en een gemeenschappelijke wil om Europa's belangen globaal te verdedigen'. (p.14) In beperkte zin, enkel op deze terreinen, wil hij 'Imperium Europa, of een Europese federatie'. (p.25) Nationaal-populistische partijen als de PVV of het Front National zijn nogal eens tegen de Europese eenmaking in een overreactie tegen de antidemocratische en totalitaire uitspattingen van de EU.


echt.jpgIn de buitenlandse politiek beveelt hij zelfbeheersing en omzichtigheid aan. Europa heeft een militaire poot nodig om geloofwaardig in het machtspolitieke spel te kunnen meespelen, maar niet om zich naar Amerikaans voorbeeld met andermans conflicten te moeien. Hij verzet zich tegen 'de fanatieke oorlogsstokers die, terwijl ze clichés uitgalmen over mensenrechten en democratie, miljoenen mensen doden over heel de wereld en tegelijkertijd dezelfde retoriek gebruiken om massa-immigratie vanuit de Derde Wereld naar Europa aan te moedigen.' (p.28)


Gehard door de praktijk, geeft Friberg raad voor de omgang met extreemlinkse haatgroepen zoals Searchlight en het Southern Poverty Law Center, op kleinere schaal vertaalbaar als ons Anti-Fascistisch Front. Die komt erop neer dat je hen niet méér belang moet geven dan ze verdienen, namelijk hoe langer hoe minder. Weiger elke medewerking wanneer ze je belasteren ('geen commentaar'), en maai de grond onder hun voeten weg door alternatieve netwerken en media uit te bouwen. Vóór het internet een democratisch circuit schiep, konden zij beschikken over de officiële media met hun monopolie, wier partijdigheid en leugens je machteloos moest ondergaan. Vandaag leven we in een nieuwe wereld waarin de greep van het cultuurmarxisme op het eerste gezicht machtiger is dan ooit, maar in feite steeds meer terrein moet prijsgeven.


Maar is er dan geen waakzaamheid nodig (de zich protsering antifa's noemende fichenbaktijgers heten ook watchdogs), tegen het geweldpotentieel van rechts? Niet bij deze stroming: 'Politiek geweld, hetzij georganiseerd of door individuen, kan geen enkele positieve rol spelen in de wedergeboorte van Europa. (...) Revolutionaire praatjes brengen enkel de mentaal onstabielen in beroering om gewelddaden te plegen die immoreel zijn en geen enkel tactisch nut hebben. We moeten deze daden overlaten aan extreemlinks en radicale islamisten, voor wie ze een tweede natuur zijn. (...) Onze methode is, nogmaals, de metapolitieke methode – de maatschappij geleidelijk veranderen in een richting die gunstig is voor onszelf, en belangrijker, voor de maatschappij in het algemeen.' (p.30-31)


Metapolitiek is diametraal tegengesteld aan de spontaneïstisch-gewelddadige methode van Anders Breivik, die we met een variatie op Lenin de 'de extreemrechtse stroming, de kinderziekte van het antimulticulturalisme' kunnen noemen. In zijn Manifest zegt Breivik zelf dat hij vroeger lid was van de Noorse immigratiekritische Vooruitgangspartij, maar dat hij niet meer in de binnenparlementaire werking gelooft en nu hoopt dat zijn misdaden zoveel mogelijk schade zullen toebrengen aan zijn vroegere vrienden. En inderdaad, de media hebben de Vooruitgangspartij volop in 'schuld door associatie' ondergedompeld, wat haar tijdelijk heeft doen achteruitgaan, zoals beoogd. Breivik-Antifa, zelfde strijd!


Een praktische raad betreft het domein dat Lukkassen al ruim verkend had: de uitdagingen van de betrekking tussen de geslachten en de paarvorming. 'Mannen en vrouwen hebben in het moderne Westen niets om trots op te zijn.' (p.45) Wanneer de Nouvelle Droite destijds het gelijkheidsdenken als probleem bij uitstek aanwees, verdacht ik haar ervan een bedekt pleidooi voor uitbuiting en dergelijke ongelijkheid te houden; maar het problematische van het gelijkheidsideaal wordt veel duidelijker wanneer je de schade ziet die het aan de geslachtsrelaties toegebracht heeft. Van quota om vrouwen in mannenberoepen binnen te loodsen beleefden we een crescendo naar 'genderstudies, een belachelijke wetenschap met als enige doel, de genderrollen af [te] breken'. Hij raadt de jongeren aan, niet te veel in het zoeken naar en beleven van relaties te investeren, tenzij dan om iets duurzaams uit te bouwen en uiteindelijk een gezin te stichten. Dat is minder stoer en opzichtig dan stereotiepe rechtse rakkers wensen, maar des te opbouwender voor het Europa van de toekomst.

Identiteit


Vertaler van het werk is Jens De Rycke. Uitgever John Morgan wijst in zijn voorwoord op het revolutionaire karakter van Echt Rechts, vooral ook in zijn oorspronkelijke betekenis: terugdraaien naar de begintoestand. Hij definieert die stroming als 'niet conservatief in de normale betekenis van het woord, aangezien [ze] niet de hedendaagse Europese beschaving tracht te behouden (...) maar de waarden en idealen te hernieuwen die voor de komst van het liberalisme als natuurlijk beschouwd werden.' (p.ix) In een tweede voorwoord prijst Joakim Andersen, redacteur van Motpol, nog eens de verdiensten van de auteur. Het boekje besluit met een verklaring van de relevante politieke termen en een nawoord.

Voor de goede orde herhaal ik even dat voor mijzelf 'identiteit' geen voorwerp van politieke actie kan zijn: identiteit is er gewoon en zorgt wel voor zichzelf. Zij is de toevallige resultante van het samenspel van die krachten waar het werkelijk om gaat. Wanneer de Kerk haar traditionele waarden verdedigde, was dat vanuit een geloof in haar eigen boodschap en in de humani generis unitas (eenheid van de menselijke soort), niet vanuit enige zorg om identiteit. Toen de Action Française de Kerk voor de kar van haar Franse identiteitsproject wilde spannen, deed de Kerk haar in de ban. Op dat ene punt ben ik geneigd, de erfenis van de godsdienst van mijn jeugd trouw te blijven.


Zodus, ik identificeer mij –c'est le cas de le dire– niet met de 'identitaire' stroming die in dit boek aan het woord is. Ik neem het de multiculturalisten echter kwalijk dat zij het belang van identiteit enorm opgeblazen hebben juist door hun kruistocht ertegen. En ik herken een bondgenoot wanneer ik er een zie: Friberg is een strijder tegen het cultuurmarxistische kwaad, die in die strijd volop zijn morele en intellectuele kwaliteiten heeft kunnen scherpen en bewijzen.

 
Titel boek : De Terugkeer van Echt Rechts
Subtitel boek : Een Handboek voor de Echte Oppositie
Auteur : Daniel Friberg
Uitgever : Arktos
Aantal pagina's : 122
Prijs : 17 €
ISBN nummer : 978-1-910524-66-4
Uitgavejaar : 2016

dimanche, 19 juin 2016

De opkomst van alt-rechts

De opkomst van alt-rechts

Ex: http://www.erkenbrand.nl

costume-romaine-f9.jpgHet oude rechts heeft de slag om de samenleving verloren. Het is zo volledig door links verdreven dat tegenwoordig bijna iedereen, bewust of onbewust, meegaat in het linkse dogma van de gelijkheid. En dan meer en meer de gelijkheid van uitkomsten. Ieder verschil in macht en middelen wordt door de bien pensants als een ondraaglijk gevolg van onderdrukking gezien. En de grote boeman, de rechtgeaarde blanke man, heeft de plicht zijn “privileges” te onderkennen en zijn thuisland te delen met de onuitputtelijke stroom zielige bruine mensen van over de hele wereld. Zo doet hij boete voor de zondes en successen van zijn voorvaderen tot hij opgaat in de grote smeltkroes.

Veel van dit “progressieve” denken wordt uitgewerkt op Amerikaanse universiteiten, in bloedserieuze richtingen als gender studies, en gefinancierd door het grote geld. Groepen klagende minderheden en paarsharige feministen uit welgestelde families schreeuwen als giftige sneeuwvlokjes ieder tegengeluid weg en eisen dat hun hele campus een safe space wordt waar ze niet ge-triggered kunnen worden. De overheid, media en grote bedrijven zijn op hun hand en houden zich koste wat kost aan het Narrative, het grote Verhaal van Onderdrukking en Ongelijkheid. De rest van het Westen neemt de hele retoriek letterlijk over – vandaar dat in Nederland bijvoorbeeld het woord blank steeds vaker door wit wordt vervangen.

Maar het zijn ook de Verenigde Staten waar de laatste jaren een nieuwe, onverschrokken vorm van rechts is verrezen: de alt-right, kort voor alternative right.
 
Dit alt-rechts, om het gelijk maar te vertalen, is een losse, maar doelgerichte vereniging van onder meer (blank) nationalisme, traditionalisme, (paleo)conservatisme en identitarisme onder één vlag. Een wezenlijk kenmerk is de volledige minachting en verwerping van de gevestigde orde, wiens globalistische progressivisme wordt begrepen als onversneden anti-blank. Zonder blikken of blozen streeft alt-rechts naar het vervangen van deze orde en behartigt het de eigen etnische belangen: het veiligstellen van een toekomst voor Westerse, blanke beschaving en volken in eigen, homogene landen. Hierover wordt niet onderhandeld. Ander speerpunten zijn rasrealisme en traditionele samenlevingsvormen, maar ook flinke kritiek op de sociaal-culturele activiteiten, overmatige invloed en vriendjespolitiek van joden in het Westen.

Hoewel alt-rechts al enkele jaren bestaat is het pas sinds vorig jaar (eind 2015) doorgebroken. Een belangrijke katalysator is de presidentiële kandidatuur van Donald Trump, die als een sloopbal onbekommerd linkse taboes doorbreekt en de zorgen van blanke Amerikanen bespreekbaar maakt. Trump is voor deze beweging echter niet een idool of verlosser, maar een middel: de man die slechts de deur opent naar het herstel van Westerse, blanke beschaving en volken.

De doorbraak van alt-rechts zal echter vooral komen doordat de werkelijkheid steeds moeilijker te ontkennen wordt. Door de rap opeenvolgende gebeurtenissen en ontwikkelingen in de wereld, zoals de groeiende multiculturele “verrijking” en de migranteninvasie in Europa, ontwaken mensen bij bosjes uit de “progressieve”, linkse droom. Ze hebben zoals dat heet de rode pil geslikt, een verwijzing naar de film The Matrix. “Welcome to the real world.”
 

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De kracht van alt-rechts ligt in zijn sarrende, grappende houding en handelwijze – niet zuur en pessimistisch, maar juist genietend van de strijd. In tegenstelling tot “fatsoenlijk” rechts weigert het te spelen volgens de spelregels van links en heeft het een immuniteit opgebouwd tegen diens holle retoriek. Het is vooral actief op internet, in het bijzonder op Twitter en Facebook, waar het ontwaakte mensen opvangt en iedereen die de missie in de weg staat genadeloos hoont en bevecht, onder meer met treffende, provocerende memes. Hierin is de groene kikker Pepe vaak de ster.

Het zijn niet alleen uitgesproken “progressieven” die het bij alt-rechtse acties moeten ontgelden. De eerste doelwitten waren en zijn juist de zelfverklaarde “conservatieven” die niets weten te conserveren en vandaag de dag nauwelijks meer van de “progressieven” te onderscheiden zijn. Overal worden ze door alt-rechts opgejaagd en belachelijk gemaakt, steevast met de spotnaam cuckservative. Het woord cuck is kort voor cuckold en verwijst naar een bedrogen echtgenoot die andermans kinderen opvoedt: koekoeksjongen. De vergelijking wordt zo gemaakt met de grote, zelfverslaande ontvankelijkheid die dergelijke “conservatieven” hebben voor niet-Westerse immigratie, “kleurenblindheid” en abstracte, universele waarden.

Een van de grondleggers en bekendste gezichten van de alt-rechtse beweging is Richard B. Spencer, een representatieve intellectueel van eind dertig. Hij is naast voorzitter van het National Policy Institute ook de oprichter en eindredacteur van Radix Journal. Andere vlaggenschepen zijn Counter-Currents van Greg Johnson en de schalkse website The Right Stuff. Maar de leukste manier om kennis te maken met alt-rechts zijn misschien wel de speelse en slimme videocommentaren van YouTuber RamZPaul.

Alt-rechts trekt zich zoals gezegd weinig aan van de retoriek en de hopeloos gekleurde journalistiek van de gevestigde orde. Het groeit razendsnel, in het hele Westen, en is meer en meer ook buiten het web actief aan het netwerken. Als er één beweging is die de kracht heeft om als tegencultuur de hegemonie van links te doorbreken en de belegerde Westerse, blanke beschaving en volken werkelijk te steunen, dan is het deze wel.

*   *   *
 

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Thema-avonden

Elke maand organiseert Erkenbrand een thema-avond waar schrijvers en lezers van Erkenbrand elkaar kunnen ontmoeten. We streven naar een discussie op niveau en naar gezelligheid. In het menu vind je het onderdeel "Thema-avonden", waar je  informatie kunt vinden over de komende bijeenkomst. Je kunt je aanmelden via het contactformulier in de rechter kolom, of door een berichtje naar onderstaand E-mailadres. De toegang is gratis.

erkenbrand@protonmail.com

Euro 2016 de football: analyse et souhait d’une défaite des ”Bleus”

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Euro 2016 de football: analyse et souhait d’une défaite des ”Bleus”

par Guillaume Faye

Ex: http://www.gfaye.com

Nous sommes bassinés par l’Euro, cuvée 2016. Anciennement ”coupe d’Europe des nations”, dénomination abandonnée à cause de ce dernier terme, c’est la 3e manifestation sportive internationale (spectateurs et chiffre d’affaire) après les Jeux olympiques et le Mondial de football – ou Coupe du monde.

Avec ce tournoi, la France essaye d’oublier la réalité, de fuir ses problèmes, de faire l’autruche et de se divertir au spectacle d’un sport factice et gangrené par le lucre. Au rythme des grèves – le vrai sport national – et des menaces d’attentats islamiques. Le foot est devenu une drogue collective et le lieu d’arrangements bizarres : le Qatar, État monarchique dictatorial, pro–islamiste et esclavagiste, très soft d’apparence, possède le principal club français et bénéficie de passe–droits pour tous ses investissements en France, le prétentieux ”pays des droits de l’homme”…

Une équipe majoritairement africaine

Parmi les 23 joueurs sélectionnés (actifs et remplaçants) par Didier Deschamps (accusé de racisme par Éric Cantona et Jamel Debbouze pour avoir écarté de la sélection le voyou Karim Benzema) dans l’équipe de France, on dénombre : 10 Blancs, 11 Noirs dont trois nés en Afrique, 1 Arabe (”Beur”) né en France et 1 métis né à la Réunion. L’équipe de France comporte donc une minorité de Blancs. Le fait est encore plus accentué dans l’équipe réellement présente sur le terrain. Les téléspectateurs du monde entier, en voyant jouer l’équipe de France, se disent : ” La France n’est plus principalement d’origine européenne ”.

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Le message lancé par cette sélection est très clair : François Hollande a  répété que cette équipe de football représentait la Nation : « vous êtes la France ». De Gaulle, qui confiait à Alain Peyrefitte que la France était un pays de « race blanche » et devait le rester, doit se retourner dans sa tombe. L’équipe de France de football est donc majoritairement non française de souche et non européenne d’origine. Dans n’importe quel pays au monde, cette situation semblerait aberrante.

La France est le seul pays européen dans ce cas. On peut supposer soit que c’est volontaire afin de lancer un message idéologique ( ” l’équipe de France de football doit être emblématique de la nouvelle France ethnique, c’est–à–dire déblanchie”), ce qui serait une démarche raciste anti Blancs, soit qu’on ne trouve pas dans les milieux populaires de recrutement assez de jeunes Français de souche comme candidats footballeurs. Les deux explications peuvent s’entrecroiser. L’argument que les Noirs seraient meilleurs footballeurs que les autres (comme ils sont meilleurs sprinters) ne tient pas puisqu’aucun pays africain (équipes à 100% noires) ne performe au niveau international, bien au contraire.

La récupération du football par les politiciens et le pouvoir

association-pour-la-recherche-contre-le-cancer-en-2008_exact1024x768_p.jpgComme Chirac avant lui, Hollande s’investit à fond dans le football et se démène pour l’Euro 2016. Il espère en cas de succès français des retombées électorales pour la présidentielle de 2017. En 1998, la France avait gagné le Mondial de football face au Brésil. Incroyable victoire…C’était l’époque où l’équipe ”Black–Blanc–Beur” de Zidane devait l’emporter, pour des raisons idéologiques. De mauvaises langues avaient suggéré que le match avait été truqué – pratique courante dans le football– pour faire gagner l’équipe de France. Il n’est pas exclu que des trucages de matches soient en cours pour faire gagner l’équipe de France à cet Euro 2016. Bernard Tapie est un maître professeur dans cette discipline (1). En tout cas, si l’équipe de France l’emporte, alors qu’elle est d’un niveau très moyen, on pourra se poser des questions.

Dînant avec les ”Bleus” le 5 juin, M. Hollande leur a expliqué : «  Le pays peut être heureux avec vous alors que nous vivons des difficultés […] Nos compatriotes ont envie d’être heureux et fiers avec vous. Il faut leur donner ce qu’ils attendent de vous, un esprit collectif, une volonté de gagner ensemble ». On reconnaît dans ces propos, le dogme officiel du ”vivre ensemble”, grandiloquent et ridiculement inefficace.

Pour le match d’ouverture contre la Roumanie, le Président de la République y assistait, couvert d’une immense écharpe de supporter. Grotesque. Un vrai clown, insensible à son propre ridicule. Que ne ferait pas ce petit politicien pour tenter de grappiller des voix ?

Le foot comme liturgie creuse

La triste réalité, c’est que le milieu du football – international et français particulièrement– est gangréné par la corruption généralisée, le dopage, les pratiques mafieuses, la délinquance sexuelle, les trafics financiers, les enrichissements délirants, les matchs truqués. Les récentes affaires (Platini, Benzema, etc.) ne sont que la petite partie émergée de l’iceberg du sport le plus pourri de la planète. 

Il est catastrophique de présenter comme des exemples et des modèles pour la ”jeunesse” des footballeurs millionnaires, illettrés, frimeurs, souvent délinquants. On s’indigne des salaires des grands patrons, qui sont tout de même des entrepreneurs et des employeurs, mais pas du tout de ceux, souvent plus élevés, des footballeurs.

Les vedettes du foot, qui « se conduisent comme  des vauriens tout en suscitant l’extase de la foule » selon la formule de Chantal Delsol, sont des mercenaires, souvent analphabètes, parfois voyous, toujours mus par la cupidité financière. Les transformer, comme le fait M. Hollande, en représentants du patriotisme français, en symboles de la France, est lamentable.

hollande-fin-coupe-du-monde-2014.jpgAvec cette messe footballistique, l’insignifiance devient un sujet central. Le polémiste Anthony Palou (Le Figaro, 08/06/2016) reprenant l’idée classique mais juste du ” foot opium du peuple”, écrit : « Nous n’avons rien contre le foot, plutôt contre la bêtise qui s’en dégage […], nous en avons contre une société malade, une société qui ne vit que par le ballon, une société complètement infantile ». Prétexte à un chauvinisme bas de gamme, inverse même du patriotisme ou du nationalisme, le foot est aussi le royaume de «  cet argent un peu cracra » ainsi que de la démagogie politique : « ras–le–ballon de ces hommes politiques si ridicules, si peu professionnels qui n’ont de cesse que de passer leur temps devant leur télé ou au Stade de France ». Sans oublier évidemment le hooliganisme ultraviolent des supporters qui s’amplifie : dans aucun de ses aspects, décidemment, le football n’est sympathique. Chantal Delsol, à propos de la grand messe de l’Euro et du foot en général, utilise cette expression : « liturgie creuse ».

Le mensonge de la ”diversité heureuse” représentée par les ”Bleus”

L’équipe de France n’est pas la société française. Les ”Bleus” (d’un bleu très foncé…) sont devenus le symbole dérisoire d’une identité nationale simulée. On essaie depuis un certain temps – idéologie du ”Black–Blanc–Beur” – de présenter cette équipe multiraciale (de moins en moins d’ailleurs et de plus en plus africaine) comme un exemple réussi de pluralité et de coexistence pour une société mise dans l’obligation de se ”diversifier”, de se déblanchir.

La rhétorique officielle (raciste en creux comme tout ce qui est ”antiraciste”) dit : c’est cette diversité (ethnoraciale) qui donne son dynamisme à l’équipe de France et qui, donc, est aussi un avantage, une chance pour la nouvelle France. Or ces deux présupposés sont faux. L’équipe de France performait mieux dans les classements quand elle était homogène ethniquement, européenne ; dans le monde, les meilleures équipes (dans tous les sports) sont monoethniques. Yves de Kerdrel rappelle que dans les années 70 « le foot était un sport où s’affrontaient de vrais athlètes et non des garnements incultes gavés de millions d’euros et incapables de chanter La Marseillaise » (Valeurs actuelles, 9–17/06/2016). Les ”Bleus”, depuis plusieurs années, sont médiocres et ébranlés par des scandales à répétition. La société française, quant à elle, devenue multiraciale et multiculturelle, vit une crise profonde, le fameux ”vivre ensemble” ressemblant à une sinistre utopie, une farce tragique. Ce qui était prévisible, puisque toute société ethniquement hétérogène est invivable à terme.

C’est pour occulter ce terrible constat, cette lourde vérité, afin d’imposer le mensonge de la ”diversité heureuse”, que la propagande de l’État et des médias dominants orchestre un énorme battage autour de l’équipe de France de football et de l’Euro 2016. L’enjeu idéologique d’une victoire des ”Bleus” est donc énorme. Tout va donc être tenté pour qu’ils gagnent…   

Les Bleus, faux héros et modèles factices

Les autorités de l’État–et notamment le Président de la République– se dévalorisent en divinisant cette ”équipe de France”, un ramassis d’athlètes dopés, au QI de poule, payés comme des nababs. Présenter ”les Bleus” comme symboles suprêmes de la France est insultant et dégradant. On donne ces sous–doués en exemple, alors qu’on néglige les véritables élites françaises dont, malheureusement, une bonne partie s’exile : chercheurs, inventeurs, chefs d’entreprise, artistes talentueux, etc. souvent ignorés par les médias, beaucoup plus attirés par les footballeurs et les rappeurs 

horrfoot49737800.jpgAu moins, les gladiateurs et même les auriges des Jeux du Cirque dans l’Empire romain risquaient leur vie à chaque descente dans l’arène.

Le président Hollande, en visite à Clairefontaine, le centre d’entraînement de l’équipe, dans une grandiloquence ridicule, s’est exclamé : « vous êtes la France, toute la France ! » Cette volonté de comparer l’équipe de football nationale à la France elle–même et en faire son modèle est obsessionnel et misérable. M. Hollande sous entend évidemment que la France doit, à l’image de son équipe, se ”diversifier”, c’est-à-dire s’africaniser. Car, elle est là, l’obsession : en finir avec cette France de souche, monochrome.

Ivan Rioufol, qui traite le football actuel de « sport pourri par l’argent et la crétinerie », et déplore « la foule anesthésiée par ce nouvel opium », écrit : « en venir à admettre que le foot professionnel, corrompu jusqu’à l’os, est seul capable d’unir les citoyens dit tout des maux dont souffre la France éclatée […] Observer le gouvernement désemparé se jeter dans les bras d’un football frelaté élevé au rang de culte, rend la situation pathétique ». (Le Figaro, 10/06/2016)

L’aliénation devant le football atteint Le Monde,journal officiel de l’idéologie dominante et de l’oligarchie, qui a consacré deux pages ( !) d’entretien le 8 juin au joueur Zlatan Ibrahimovic, parfait abruti narcissique qui débite des âneries. Associer la force et la santé d’un pays à son équipe de football (une équipe de millionnaires incultes qui, en plus, ne reflète pas l’identité du pays) est profondément pervers. Car c’est une tentative pour siphoner le véritable patriotisme français au profit d’un chauvinisme dégénéré qui héroïse des mercenaires.

Souhaitons le mieux pour notre pays : que cette équipe de France de foot, ”les Bleus”, soit éliminée et qu’une véritable équipe nationale européenne l’emporte.   

  1. Truquer un match consiste à payer des athlètes pour mal jouer et laisser marquer des buts à l’adversaire, pratique courante dans le football. Les raisons son multiples, politiques ou liées aux paris. Les joueurs complices de la défaite de leur équipe sont fortement rémunérés. Cette pratique était fréquente dans l’Antiquité romaine pour les courses de char.

vendredi, 17 juin 2016

Der Abstand als Tugend

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Der Abstand als Tugend

von Pierre Aronnax

Ex: http://www.blauenarzisse.de

Anmerkungen zur jüngsten Distanzierungsdebatte innerhalb der Neuen Rechten. Neue Rechte verstanden als demokratische Rechte. Von Pierre Aronnax.

Zur politischen Realität der Neuen Rechten gehört, dass sie noch immer gesellschaftlich marginalisiert ist. Natürliche Folge dessen ist, dass allerlei Überlegungen angestellt werden, wie sich dieser Zustand ändern ließe, was in unregelmäßigen Abständen zumeist anlassbezogen zu Debatten über den Umgang mit dem politischen Katzentisch führt. Aufhänger diesmal: Frühere antisemitische Äußerungen des AfD-​Landtagsabgeordneten Wolfgang Gedeon in Baden-​Württemberg.


Geäußert haben sich in dieser Sache neben geifernden Medien selbstredend auch die AfD-​Führung, die nun einen Parteiausschluss des Betroffenen fordert. Aber auch Felix Menzel, Herausgeber der Blauen Narzisse, veröffentlichte einen Facebook–Kommentar zum Geschehen. Darin trat er im Wesentlichen für die Freiheit des Wortes ein, ohne jedoch unerwähnt zu lassen, dass er „prinzipiell alle persönlichen Distanzierungen“ ablehne. Ebenfalls in den letzten Tagen erschien die neueste Ausgabe der Zeitschrift Sezession, in der Chefredakteur Götz Kubitschek sich, wenngleich in anderem Zusammenhang, ähnlich äußerte. Dieser Haltung soll im Folgenden widersprochen werden.

„Anstand besitzt nur, wer mit Nachdruck die Meinungsverschiedenheiten betont.“ (Dávila)

Im Zusammenhang mit der Distanzierung von rechts nach weiter rechts wird gerne auf einen Ausspruch von Günther Maschke rekurriert, den dieser im Jahr 2000 in einem Gespräch mit der Jungen Freiheit tätigte: „[Ich] werde mich deshalb auch nicht abgrenzen. Nicht weil es keine Unterschiede gebe, sondern weil die falschen Leute dazu auffordern und man das außerdem nicht vor den Ohren des gemeinsamen Feindes tut.“ Dieser Argumentation liegt nun ein Problem zugrunde: Sie ist keine. Zumindest dem Autor will der apodiktische Imperativ nicht einleuchten. Zumal dieser offenbar auch nur gilt, wenn das Subjekt der Distanzierung weiter rechts als man selbst steht: Mit Distanzierungen gegenüber Rechten, die näher an die Mitte heranreichen als der sonst so über die Abgrenzung Besorgte, tut man sich nicht annähernd so schwer, was folglich interessante Fragen an den aufwirft, dem es doch gerade um die Stärkung des eigenen Spektrums gehen will.

Zwar ist richtig, dass man als Lager insgesamt die Darstellung seiner Geschlossenheit aufs Spiel setzt, wenn man sich dergestalt verhält – jedoch nur, wenn man diejenigen, die von einer derartigen Distanzierung betroffen sind – sei es persönlich oder qua ideologischem Umschlag – tatsächlich als Teil eben dieses Lagers begreift. Genau an diesem Punkt setzt aber gerade die innere Logik der Distanzierung an: An der Grenzziehung. Martin Sellner von den österreichischen Identitären äußerte sich dahingehend vor einiger Zeit sehr deutlich: „Frei nach Nietzsche ist unsere größte Sorge nämlich die, „falsch verstanden zu werden“ und nicht mit gewissen Leuten in ein Lager gerechnet zu werden. Aus diesem Grund sagen wir klar, was wir sind und was wir nicht sind.“

Verwechslung von Ursache und Wirkung

Thor von Waldstein hatte im Zusammenhang mit der Distanzierung nach rechtsaußen in einem IfS-​Vortrag, der auch als Antaios–Kaplakenband Metapolitik vorliegt, einen weiteren Punkt ins Feld geführt, der so nicht stehenbleiben kann. Erstens, weil er nicht stimmt und zweitens, weil er Ursache und Wirkung verwechselt. So kritisiert er Abgrenzungsbestrebungen auf Seiten der Rechten mit dem Hinweis darauf, dass innerhalb der Linken eine „Kultur der Solidarität“ herrsche und eine entsprechende „Kultur der Selbstdenunziation“ wesentlich die Schwäche der Rechten bedinge. Dass die Linke sich nicht innerhalb ihres Lagers distanzieren würde, hat als rechte urbane Legende zu gelten: Wer über die ständigen jahrzehntelangen internen Strategie– und Ideologiedebatten (und die dazugehörigen mitunter handfesten Auseinandersetzungen) der Linken hinaus einen Beweis für diese These benötigt, der bemühe den Internet-​Suchdienst Google und nehme die für die exemplarische Suchanfrage „Linke distanziert sich“ 434.000 dargestellten Suchergebnisse zur Kenntnis.

Träfe die These von Thor von Waldstein jedoch zu, würde dergestalt Ursache und Wirkung miteinander verwechselt werden, als gerade die gesellschaftliche Stärke der Linken ihnen die ausbleibende Distanzierung ermöglichen würde und jene Stärke eben nicht darauf zurückzuführen wäre: Die Linke ist nicht stark, weil sie sich nicht voneinander distanziert, sondern sie distanziert sich nicht, weil sie stark ist.

Neben der Schwächung des vermeintlichen eigenen Lagers sind aber ebenso oft Einwände gegen die Distanzierung dahingehend vorgebracht worden, dass diese lediglich einen Kniefall vor „dem System“ bedeuteten. Manfred Kleine-​Hartlage brachte dies in einem Artikel für das Magazin Zuerst vom 20. März 2015 folgendermaßen zum Ausdruck: „Sie [die sich Distanzierenden, Anm. d. Verf.] wetteifern geradezu in dem vergeblichen Bemühen, die entsprechenden Etiketten dadurch selbst loszuwerden, daß sie sie dem ideologischen verwandten, womöglich nur um Nuancen weiter rechts stehenden Geistesverwandten aufkleben – selbstverständlich ohne den erhofften Judaslohn, nämlich die Zulassung zu den meinungsbildenden Eliten, jemals einzustreichen.“

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Intrinsisch motivierte Abgrenzung

Bereits in einem früheren Beitrag wies der Autor darauf hin, dass die Rechte sich zu viel mit dem Willen zur Macht und zu wenig mit der Psychologie befasst. Und genau in diesem Sinne sei an dieser Stelle näher auf das obige Argument eingegangen. Wer also ist Zielgruppe des Aktes der Distanzierung? Distanziert man sich von einer Position auf derselben Seite des politischen Spektrums, so bieten sich dafür jener zwei an: Das mediale und kulturelle Establishment und der Staat. Dem Establishment gegenüber will man damit in erster Linie Anschlussfähigkeit signalisieren, dem Staat die eigene Unbedenklichkeit, die vor Repressionen schützen soll. Den dritten, gerade im metapolitischen Sinne wesentlich wichtigeren Adressaten lassen die Distanzierungskritiker aber stets außen vor: die eigenen potentiellen Anhänger.

Diesen gegenüber macht man mit der Distanzierung nämlich vor allem eines deutlich: Wer man ist – und wer man dementsprechend nicht ist. Warum ist das von Belang? Weil Menschen sich nicht einfach irgendwem anschließen. Sie wollen über die Sicherheit gegenüber Repressionen und das eventuelle Wohlwollen des Establishments hinaus ganz sicher mindestens eines: Sich mit Menschen zusammentun, die eine politische Vision vertreten, die sie unterstützen können – die sie selbst teilen. Sie wollen schlicht nicht mit bestimmten Leuten mit bestimmten politischen Vorstellungen gemeinsame Sache machen. Nicht weil sie Angst vor „dem System“ haben, sondern, weil sie diese Absichten nicht mittragen können und wollen. Und genau deshalb ist es wichtig, ihnen zu signalisieren, dass wir – sofern es denn zutrifft – eben jene Leute nicht sind.

Der Verzicht auf die Distanzierung nimmt zu viel Rücksicht auf die vermeintlich eigenen Leute und zu wenig auf die, die es noch werden sollen und es dann auch tatsächlich wären. Verantwortlich ist hier ein gängiges Phänomen politischer Randgruppen: Die übermäßige Beschäftigung mit dem eigenen Milieu unter Vernachlässigung des eigentlich Bedeutsamen, nämlich dem Einflussgewinn innerhalb der Gesellschaft, die man zu ändern angetreten ist. Man kann sich nach weiter rechts distanzieren und sich dennoch nicht verbiegen, wenn man nämlich das tut, was so oft – gerade in unseren Reihen – eingefordert wird: Ehrlich sein und sagen, was man denkt. Nicht einknicken.

Diesmal nämlich nicht gegenüber dem Establishment, sondern gegenüber Strömungen der Rechten, die man nicht als sinnvolle Bereicherung des Spektrums, sondern sogar als schädlich begreift: Nicht bloß für die eigene Sache – sondern für das ganze Volk. Und indem man das tut, stärkt man nicht nur seine eigene Position, sondern ebenso sein tatsächliches Lager, indem man all denen, die bisher skeptisch waren, den Zugang dazu ermöglicht, weil man endlich und unnachgiebig seine Stellung bezogen hat – eine Stellung, die im Gegensatz zu denen der „Sackgassenbewohner von rechtsaußen“ (Kubitschek) Millionen in diesem Land teilen und zu unterstützen bereit wären.

dimanche, 12 juin 2016

Extension du domaine de la russophobie

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Extension du domaine de la russophobie

Guillaume Faye

Ex: http://www.gfaye.com

La propagande anti-russe s’intensifie dans les médias. Le russian bashing se répand et suggère que la Russie dirigée par Vladimir Poutine vit sous un régime tyrannique. Présenter à l’opinion occidentale le régime de Moscou comme violant l’État de droit et la démocratie, persécutant ses opposants et s’orientant vers une dictature est devenue une habitude. D’où vient cette propagande russophobe qu’on ne réserve pas à d’autres nombreux pays, pourtant, eux, réellement dictatoriaux ?

La Russie accusée d’être un État policier

Dans Le Figaro, un article de propagande anti-russe très peu professionnel, signé d’Emmanuel Grynszpan (« L’opposition russe désormais réprimée par des nervis » 02/06/2016) essaie de démontrer que des ”défenseurs des droits de l’homme” et des ”opposants” sont attaqués par « des groupuscules pro-Poutine sous le regard complice de la police ». Il cite plusieurs exemples de bagarres et d’agressions où, paraît–il, les agresseurs sont des milices secrètes du Kremlin. Pas la moindre preuve n’est avancée, c’est du roman policier journalistique.

Le journaliste du Figaro et ses confrères des autres médias occidentaux n’apportent aucune vérification de ce qu’ils relatent, mais se contentent de citer des opposants à Vladimir Poutine qui décrivent une situation dramatique pour les contestataires. Le problème, c’est que ces derniers, vivant en Russie, s’expriment librement dans les colonnes du Figaro et des autres médias. S’ils étaient persécutés en Russie, comme ils le prétendent, ils ne pourraient pas se répandre dans les médias occidentaux !

Contradiction complète : Le Figaro publie régulièrement un supplément consacré à la Russie (intitulé en anglais pour faire snob Russia beyond the headlines) avec la traduction d’articles de la presse russe qui reflètent toutes les opinions, y compris celles contraires à M. Poutine. Comment Le Figaro peut-ils écrire que le Kremlin interdit l’opposition à M. Poutine alors qu’il publie lui-même des articles de la presse russe qui critiquent le gouvernement ? C’est complètement absurde.

Cela dit, il est parfaitement possible, comme dans n’importe quel pays du monde, que des individus ou des groupes privés s’en prennent avec violence pour des raisons politiques à des contestataires de la politique gouvernementale. Mais comment peut-on en déduire qu’ils sont télécommandés par le gouvernement russe et protégés par la police ? Aucune preuve n’est apportée. En novembre dernier, j’ai participé à une conférence au Press Club de Washington sur les questions de l’immigration contre la politique laxiste d’Obama. Nous avons été attaqués physiquement par des groupes gauchistes ultra-violents. Il ne serait venu à personne l’idée de dire que c’était la Maison Blanche et l’administration Obama qui étaient derrière ces agressions.

L’imposteur Alexeï Navalny

Cet agitateur, médiatisé par la presse occidentale et très probablement financé par les services de renseignements américains et – hélas– européens, est qualifié par les médias français et occidentaux de « principal opposant au Kremlin ». Mensonge total. L’immense majorité des électeurs de la Fédération de Russie n’a jamais eu l’intention de voter pour ce provocateur. Navalny a participé avec ses partisans à une bagarre à l’aéroport d’Anapa et s’est présenté en victime du Kremlin.

Il prétend que le procureur général de Russie, Iouri Tchaïka, est un bandit lié au monde des affaires illégales et du crime, qui voudrait se venger de lui, l’opposant à Poutine. Les médias occidentaux relaient, sans vérifications, ces affirmations diffamatoires. Navalny et son entourage comparent Poutine à Hitler et les médias français reproduisent ces imbécillités. Leonid Volkov, un de ses proches collaborateurs, a répété dans les médias occidentaux que la situation actuelle de la Russie , « c’est ce qu’on observe dans toutes les dictatures. C’était pareil en Allemagne dans les années 30 et en Espagne dans les années 60 ». Il est dommage que des intellectuels, par ailleurs intelligents, comme par exemple Nicolas Baverez, portent crédit à ces contre–vérités issues de désinformations. Les vraies dictatures, elles, comme la Chine, les monarchies du Golfe devant lesquelles s’incline la France, ne sont jamais accusées.

Les deux raisons de la propagande antirusse

Les médias et les dirigeants occidentaux répètent que la Russie a ”annexé ” la Crimée ukrainienne, ce qui justifie les sanctions – par ailleurs illégales. Si c’était vrai, la Crimée qui est russe et non pas ukrainienne et qui a rejoint la Russie par référendum, sans aucune violence russe, se révolterait, il y aurait des troubles. Or la Crimée redevenue russe, est parfaitement tranquille. Bizarre…D’autre part, la propagande nous expliquait que Poutine cherchait à envahir l’Est de l’Ukraine et qu’il ne respecterait pas les accords de cessez–le–feu signés à Minsk. Il les a parfaitement respectés. Les affrontements en Ukraine ont cessé, non ? Alors d’où vient cette désinformation hostile contre la présidence de Poutine ? Explications :

1) Ce qui dérange les dirigeants européens (politiques et médias confondus), c’est d’abord l’orientation idéologique du pouvoir russe, centrée sur les valeurs d’identité, d’enracinement et de patriotisme, l’inverse même des choix idéologiques occidentaux profonds. La nouvelle Russie représente donc un danger, en terme d’attraction mentale sur les peuples européens de souche, d’exemple à suivre ; elle est un repoussoir pour les oligarchies occidentales déracinées, un objet de haine pathologique. L’hostilité du pouvoir russe aux manifestations de la gay pride ou au mariage homosexuel, par exemple, le fait détester par toute l’intelligentsia proche du pouvoir et par la classe journalistique en France. Bref, le gouvernement russe est ”politiquement incorrect ”.

2) La deuxième raison de la campagne de propagande et de désinformation antirusse est le retour de la Russie comme grande puissance sur la scène internationale, notamment en Syrie, et par la restauration de son outil militaire. Cela gêne certains projets stratégiques de Washington et il est normal que le relai soit suivi par les médias occidentaux et les gouvernements européens vassaux des USA. Bref, la nouvelle Russie post-communiste fait paradoxalement plus peur aux dirigeants occidentaux et leur semble plus redoutable et haïssable que l’ancienne URSS.

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Construire l’image d’une dictature belliciste

La thèse officielle sur la Russie de Poutine, rabâchée par 90% des journalistes occidentaux qui suivent les désinformations des services spécialisés –par exemple celles de la Transatlantic Academy, (1) – est la suivante : le Kremlin manœuvrerait pour annexer le Donbass, en y ”gelant” un conflit, puis à faire de l’Ukraine un protectorat russe, et la même chose avec les trois pays baltes. Y compris par la force militaire. On cherche à présenter la Russie comme une dictature isolée ayant très peur de l’exemple d’une Ukraine démocratique, rejoignant l’UE et l’Otan. La Russie est décrite comme une menace pour l’Europe orientale et la paix du monde, afin de justifier la création d’incidents militaires (Est de l’Ukraine, Baltique…). Et de provoquer une confrontation armée, ” gérée”, si possible (mais pas sûr) en dessous du seuil nucléaire ; ce qui est l’objectif – non pas d’Obama, dépassé par les événements – mais de fauteurs de guerre très actifs au Pentagone, à la CIA, dans l’industrie d’armement et dans les médias US.

Le renforcement militaire de l’Otan en Europe orientale, sur ordre de Washington, atteste de cette stratégie mal pensée et à haut risque (voir récent article de ce blog sur Kaliningrad). Elle ne peut pas être freinée par une France qui n’a plus de politique étrangère indépendante sérieuse. Néanmoins, cette option belliciste antirusse peut être entravée par deux facteurs : une lassitude européenne envers une russophobie qui nuit à l’économie du fait des représailles russes aux sanctions, (cas de l’Italie, de la Hongrie, proposition de résolution parlementaire en France pour la levée des sanctions…) et la prochaine élection présidentielle américaine.

Si Hillary Clinton est élue, il n’y a rien à attendre de bon. En revanche, si Donald Trump parvient à la Maison Blanche, il pourrait renverser la table s’il joue la carte de l’isolationnisme et si, comme il l’a dit, il apprécie la Russie. À condition qu’on le laisse faire, car un Président américain doit avoir la force d’affronter les Trois Sœurs – CIA, Pentagone, et Complexe militaro-industriel. Un coup de feu est vite parti. La Russie, qui ne menace en rien la paix et la sécurité mondiale (contrairement à d’autres jamais incriminés) est donc présentée par les appareils de désinformation comme une dictature dangereuse, donc comme l’ennemie principale. Cette russophobie est totalement contraire aux intérêts des Français et des Européens.

(1) La ”Transatlantic Academy”, est un des exemples des centres de propagande métapolitique américains et européens atlantistes (financés par des fonds publics discrets et des fonds privés) qui ”informent” et en réalité influencent les journalistes du monde entier. Cette remarque n’implique aucun anti-américanisme, puisqu’aux USA d’autres think tanks et associations combattent ces lobbies, comme par exemple American Renaissance et le NPI.

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samedi, 11 juin 2016

Dominique Venner : il breviario dei ribelli

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vendredi, 10 juin 2016

Echte opvattingen verdedigen

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Echte opvattingen verdedigen

Ex: http://www.erkenbrand.nl

deterugkeervanechtrechts.jpgIs het tegenwoordig nog wel mogelijk de opvattingen van politiek links en de tegenhangers ter rechterzijde nog enigszins samen te vatten of zelfs te begrijpen? Het lijkt erop dat in het verlengde van het Amerikaanse propagandaverhaal van Francis Fukuyama, die de overwinning van de liberale democratieën verkondigde, enkel nog maar bewegingsruimte is binnen de beperkte reikwijdte van deze liberale democratie. Omdat het model van de liberale democratie, zeker in West-Europa en de V.S.A., als overwinnaar uit de bus is gekomen en vanaf het einde van de Tweede Wereldoorlog de politieke werkelijkheid domineert. Alle invloedrijke ideologieën, liberalisme, socialisme en christen-democratisme, zijn gericht om het te maken binnen dit restrictieve kader.

Als we iets verder teruggaan, juist na de Franse Revolutie van 1798, ontstond er in Franse Staten Generaal een tweedeling tussen de behoudende krachten die ter rechterzijde plaatsnamen en zij ter linkerzijde die op de revolutiekoers vooruit wilden. Dat bracht meteen een heldere invulling van deze links en rechts begrippen, maar die zouden snel en blijvend veranderen, zodat vandaag niemand meer echt weet waar links of rechts eigenlijk nog voor staan. Dat heeft dan ook gevolgen voor de manier waarop er vorm is gegeven door de verschillende ideologieën die steeds meer binnen het nauwere kader zijn geraakt. Dit nog met een tiende versnelling met de ideologische revolutie van mei ’68 en de eerder genoemde boek van Fukyama, wat voor velen het gevolg had van het afschudden van de ‘ideologische veren’. En zodoende is links nauwelijks van rechts nog te onderscheiden, daar ze eigenlijk beide liberaal en dus links zijn.

Voor wie authentieke rechtse opvattingen koestert, moet zodoende terug naar de opvattingen van voor de intrede van het liberalisme dat met de Franse Revolutie is meegekomen. Deze authentieke, Europese waarden vernieuwen lijkt de grote uitdaging van formaat, zeker nu het liberalisme zich over alle terreinen in de maatschappij heeft uitgestrekt en overal de belangen van het individu boven die van de maatschappij worden geplaatst. Een eerste stap is begrijpen hoe die opvattingen van links over de jaren zoveel terrein hebben gewonnen. Een van de denkers die probeert dit te vatten is de Zweedse schrijver Daniel Friberg, o.a. in zijn boek De terugkeer van Rechts, een handboek voor de echte oppositie. Hij ziet daarin de Kritische Theorie van de Frankfurter Schule, als belangrijkste theorie die de waarden van de klassieke maatschappij ondergraaft.

Middels deze theorie en haar metapolitieke zendingswerk, zijn de linkse opvattingen van deze Frankfurter denkschool vandaag de dag overal in de maatschappij terechtgekomen. Daarbij kwam deneergang van oud rechts door het verlies van de Tweede Wereldoorlog, een linkse mars door alle maatschappelijke instellingen en het samenvallen van de linkse opvattingen in de zestiger en zeventiger jaren met de belangen van de Westerse oligarchen. Friberg stelt voor om het omgekeerde in werking te zetten, d.w.z. een metapolitiek van echt rechts. Een alles omvattend alternatief voor de moderniteit, dat draait om het hervinden en vormen van mensen op het niveau van wereldbeeld, gedachten en cultuur. Dat echte rechts, zou de etnische identiteit als uitgangspunt nemen en Europa vormgeven als imperium, dus als soeverein continent, met wel versterking van nationale en regionale identiteiten. Deze stroming zou voor haar doelen geen geweld moeten gebruiken, wel trachten de maatschappij geleidelijk te veranderen.
 

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Om een nieuwe (rechtse) koers in te slaan zijn er natuurlijk nieuwe begrippen en steekwoorden nodig die men kan gebruiken om de opvattingen naar buiten toe te verklaren of juist om linkse en liberale analyses te begrijpen. Zo is er het differentieel antiracisme, als antwoord op het universalisme, waarbij juist wel de verschillen tussen volkeren - én zonder hiërarchie - worden gerespecteerd. Of de nefaste gevolgen van de alles overheersende consumptiemaatschappij begrijpen, die consumeren als levensstijl aangereikt en mensen laat identificeren met goederen. Dit gaat ten koste van etnische of maatschappelijke identiteit, dus ook wat een geheel aan mensen bij elkaar houdt.

De zeer succesvolle strategie van links, kennen wij vandaag als cultureel marxisme, d.w.z. het gebruik van de kritische theorie om normen en waarden in twijfel te trekken en de cultuur te wijzigen ten voordele van zogenaamde onderdrukte groepen en de eigen groep. Men creëert hierbij groepen, maakt ze sterk en zet ze op tegen gewone mensen, met uiteraard als doel om zelf zo een maatschappij te controleren. Het heeft naast het behalen van macht het doel om hiërarchische structuren, georganiseerd op traditionele basis, af te breken en zo het onmogelijk te maken om autoriteit uit te oefenen op om het even welk niveau.

Het primaire gevaar van het liberalisme, blijft dat het individualisme predikt als kernwaarde en benadrukt dat belangen van het individu boven die van de gemeenschap gaan. Daniel Friberg stelt dat er een dus een culturele strijd moeten worden gevoerd, met het gebruik van echte rechtse opvattingen. Die niet enkel vernietigingen verwoorden, maar zoeken naar redding, berustende op een gepland, constructief en strategisch tegenoffensief. Kan dit nog in tijden van defaitisme en negativisme? Friberg ziet juist in de neergang kansen en dat biedt volgens hem aan velen juist een enorm avontuur, dat hij mensen aanmoedigt om te ondernemen.

Bron:
Daniel Friberg: De Terugkeer van Echt Rechts –Een handboek voor de echte oppositie, Uitgeverij Arktos http://www.arktos.com

jeudi, 09 juin 2016

Frankfurt School Revisionism

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Frankfurt School Revisionism

Editor’s Note:

This is the transcript by V. S. of Richard Spencer’s Vanguard Podcast interview of Jonathan Bowden about the Frankfurt School and Cultural Marxism, released on February 16, 2012. You can listen to the podcast here [2]

Richard Spencer: Hello, everyone, and welcome back to Vanguard! And welcome back, Jonathan Bowden, as well, my partner in thought crime! How are you, Jonathan?

Jonathan Bowden: Yes, pleased to be here!

RS: Well, I mentioned thought crime. That’s quite an apt term for the subject of discussion this week and that is cultural Marxism, critical theory, and the Frankfurt School. Those are, of course, three distinct things, but they’re obviously interrelated as well and I think they can be discussed as one.

Jonathan, to get the discussion started I think it’d be a good idea to look at cultural Marxism historically and ask where it’s coming from and, in particular, what was the milieu like in interwar Germany where so many of these figures like Adorno and Benjamin and Horkheimer arose.

JB: Yes, I think you’ve got waves of feminism, as we discussed in a previous podcast, and now you’ve got waves of Marxism or waves within waves. Marxism, when it started out of course, had a lot of cultural theory attached to it, and Marx was heavily influenced by utopian socialist theory early on in the so-called Paris Manuscripts and that sort of thing. That was all junked, and Marxism became a heavily economically-concentric discourse, very reductive economically. An alleged science, now regarded 150 years on from those events as a sort of pseudo-science. This remained in play into the early stages of the 20th century, and Marxist parties tended to replicate that at a lower sort of political level.

But in and around the First World War with Gramsci’s ideas, which he wrote down in The Prison Notebooks when he was interned, a type of cultural discourse began to emerge whereby Gramsci had the idea that the superstructure and the base of society were disconnected so that things could exist at a cultural level which were not totally economically determined and couldn’t be held completely to be economically managed. Also, in order to discuss them you needed a wide field of reference.

Partly this was the desire of frustrated intellectuals who wanted to use Marxism. They also wanted to discuss culture, which was their abiding source of interest, but it was also an attempt to broaden the appeal of Marxian ideas. In the ’20s and ’30s in Germany, schools of writers began to emerge that were only concerned with man and society, in John Plamenatz’s term, and were not concerned really with econometrics or economic determinism at all and were only Marxian in this newfangled way and had a heavily theoretical take on life.

I remember a Marxian deconstructionist lecturer once telling me 30 years ago that the bourgeois goes to life with common sense but the Marxist with his theory. This theoretical overload whereby everything in life has to be theorized and every text that one comes across has to be subjected to critical analysis or critical theory gave rise to this school that was concerned with the examination of literary texts, with cultural anthropology, with sociology, with social psychology, with adaptations of most of the social sciences to life and were only vaguely concerned with economics.

Neumann_Behemoth_Structure_Practice.jpgFor instance, Franz Neumann’s large book, Behemoth, which is a Marxian analysis of the economics of National Socialist Germany, was one of the few works of economics that was ever written that came out of the Frankfurt School. Most of it was concerned with cultural critique and critical cultural theory involving very outlandish areas such as sociology of music, which was a particular area of Adorno’s concern.

RS: Let me jump in here and mention a few things. It’s worth pointing out that the Marxist project had failed on its own terms by the 1930s in the sense that Gramsci – and I think that some of his writings weren’t really known until much later in the ’50s – was put in prison by Fascists. In Italy, the Fascists had won, and they had defeated a lot of the Marxist parties. They had some proletarian support, I’m sure, and things like this. The whole Marxian project and economic determinism of capitalism creating these contradictions that create some sort of apocalyptic scenario and the proletariat rises up, that really hadn’t happened.

And also with Frankfurt School members, at least ostensibly they were highly critical of what the Soviet Union had become. The Soviet Union wasn’t really it. It wasn’t the utopia. It was maybe something they deemed a perversion.

So, those were certainly important factors, and also it’s worth pointing out that if we’re talking about the Frankfurt School milieu of Adorno and Benjamin you had people that probably weren’t that interested in economics. Benjamin, some of his great writings are on 19th-century culture in one book, but aphoristic writings about life in the modern age, and certainly Adorno was sort of a classical music snob. He was very interested in Beethoven and something like that.

Anyway, it’s a very interesting milieu that all of this came out of. But anyway, Jonathan, maybe you can talk about two things. Where was it going and what was really the essence of their cultural project?

JB: I think the essence of their cultural project was to revolutionarily change the way in which Western culture was thought about and received. So, it was a grandstanding ambition, at any rate. It was to totally change the way in which Western culture was perceived by those who had created it and by those who were the receptors of its creation. I think this involved, basically, an attempt to go back to the theory that pre-existed the French Revolution, because the big book by Horkheimer and Adorno, Dialectic of Enlightenment, is really about the pre-revolutionary theories and is a critique of the Enlightenment from the Left, not the Right.

But they begin by going back, as radical theorists always do, to first principles and criticize the Enlightenment. Their criticism of the Enlightenment is essentially that it is an attempt by scientific man or would-be scientific man to place himself at the heart of the universe to dominate nature and in so doing enact an enormous revenge. The great theory about Fascism in Dialectic of Enlightenment by Adorno and Horkheimer is that Fascism represents the revenge of a violated nature and is the revenge of a sociobiological current that would not exist if there weren’t attempts to entrap nature within the nexus of progress.

So, already you’re getting a strange idea here. You’re getting a sort of anti-progressive Leftism. You’re getting Leftism which is critical of capitalism and modernity whereas classical Marxism is extraordinarily in favor of capitalism and modernity but just wished to succeed it with another state: socialism and late modernity.

RS: Right. Or hypermodernity.

JB: Hypermodernity, yes.

RS: Well, let’s talk a little bit about this because, as we were talking about off-air when we were first thinking about doing a podcast on this, the mainstream conservative movement, at least in America, is actually somewhat familiar with the Frankfurt School. At least, its intellectuals are and they think they know it as the source of the 1960s and political correctness and so on and so forth. But I always feel that I don’t recognize Cultural Marxism in the way that it’s often depicted by movement ideologues.

So, let’s talk a little about this, put a little pressure on the idea of Enlightenment and dialectic of enlightenment. One of the key scenes, if you will, in that book, which I guess is worth reading but it’s an extremely difficult text to read . . . Just as an aside, I met this German when I was in graduate school and he mentioned that he only read Adorno in English translation because even in the original German language it’s extremely dense.

theodor-adorno.jpgBut anyway, Adorno and Horkheimer aren’t just seeing that Fascism is some reaction of capitalist forces against the Communist wave or something like that. They’re seeing Fascism as coming out of a bourgeois world, and they’re seeing something really wrong at the heart of bourgeois modernity, and I think they picture this in the form of Odysseus who wants to be bound at the mast and is going to renounce man’s more natural being and instead embrace a stern, hard modern man. There’s a world to be made, and we’ve got to go build it.

So, maybe talk a little more about this concept of enlightenment on the part of Horkheimer and Adorno and how this led to a kind of New Left. One that might even have some conservative tendencies in the sense of the abuses against nature.

JB: Yes, it’s an odd one actually, because it’s a sort of would-be foundational Leftism strongly influenced by Hegel, strongly influenced by the early Marx, strongly influenced by Plekhanov who taught Lenin a lot of his Marxism and was a Menshevik, technically, strongly influenced by Gramsci, whose texts would have been known to Marxian intellectuals at that time, and strongly influenced by the “culture of critique,” you could say.

Instead of seeing the Enlightenment as progressive, they see the Enlightenment as an Endarkenment, as a period that’s propriety to bourgeois revolutions which may not be entirely progressive and were afflicted with terror. So, they have a differentiated appreciation of these things. They also have to find the enemy somewhere else, because if the enemy is not really as classical Marxism depicted it and its alleged revolution led to Leninism and Stalinism they have to find their enemy somewhere else, and the enemy for the New Left influenced by the Frankfurt School is alienation. Alienation from modernity, alienation from culture which is capitalist in its predicates, alienation from what they call the culture industry, whereby modern man is totally trapped within the cultural space created by the economy and where there is no room at all for, in conservative terms, folk-based authenticity.

They would never use those sorts of terms, of course, and they would consider them to be reactionary, hubristic terms, but because there is a cultural pessimism, particularly about the cultural life of the masses under capitalist economics and even under socialist economics in the Eastern Bloc to a lesser extent, there is an opening out to vistas of cultural conservatism. This is the Frankfurt School’s inner secret.

I remember professor Roger Scruton, the conservative intellectual, about 25 years ago now included conservative features of the Frankfurt School under one of the headings of cultural conservatism in his dictionary of political philosophy and this caused a little bit of a stir.

But when you look at the fact that, although they sort of found Wagner rather loathsome in relation to what they regarded it as leading to, the classical sort of Schumann, Schubert, Mozart, Beethoven, Bruckner, sort of icons of Germanic, Middle European culture are exactly the icons that in particular they are the most in favor of. Just as classical Marxism is in favor of bourgeois politics and revolutionism over and against the mercantilism and semi-feudalism that preceded it as it looked to the socialism that it thought was going to replace it, they are in favor of radical bourgeois subjectivity epitomized by Beethoven, in their view, and his symphonies, which proclaims the sort of seniority of the bourgeois subject at a moment when the bourgeois subject feels itself to be empowered and all-conquering and the fleeting identification of the meta-subjectivity of the subject that Beethoven accords Napoleon Bonaparte, as he sees him to be an embodiment of the will of bourgeois man.

All of these ideas are there in Adorno’s sociology of music, which is in some ways a sort of Marxian cultural appreciation of great Western icons which could be considered as slightly rueful and slightly conservative with a small “c.” It’s as if he arrives at certain tentative cultural conclusions which are themselves outside of the nature of the theory which he’s allegedly espousing. He’s certainly not alienated by these sorts of musicologists at all.

The point, of course, is that they are the springboard for the modernist experiments of Schoenberg, Webern, and Berg, but that was a radical thing to say when they said it. That’s now regarded as an old hat statement in classical musical criticism. But that’s what they were with Mahler as an intermediary. Mahler between Bruckner and Schoenberg. That sort of thinking and a rejection of Sibelius, who was insulted quite severely by Adorno and the adoration of early to late Schoenberg as the future of music. This became the standard repertoire. The irony is it’s in culture that that theory had its most direct impact. Politically, they’ve had very little impact. It’s in the politics of culture that they’ve not conquered the board but they entered the fabric of what now exists at university level.

RS: Yes, I agree. Even in the fact of criticizing Wagner, the fact that you treat him as this major figure that must be confronted is way reactionary and has conservative tendencies. I mean, I don’t see anyone in the contemporary conservative movement to have much interest in these Romantic titans at all in that sense.

Let’s talk a little bit about the Frankfurt School’s journey to America. It’s quite an interesting one. The Frankfurt School was almost entirely Jewish. I don’t know if there were actually any exceptions to that. There might be.

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JB: No, there aren’t. It’s unique in that sense. It’s almost stereotypical. Adorno was half Jewish, and a few of the others were this and that, but basically yes they were almost in toto.

RS: Right. And not only were they Jews but they were Marxists, so needless to say they weren’t accepted in the Third Reich, although they weren’t really directly . . . I guess the Frankfurt School was shut down. I don’t think any of them were, at least personally, persecuted. I know Adorno was even traveling back to Germany on occasion at that time. But anyway, they did move and they went to America and there was actually a kind of exile community in which I believe Schoenberg and Thomas Mann and Theodor Adorno were all living together in a Los Angeles suburb or something like that. It’s quite interesting!

But they also were received, ironically, by the elite. A lot of the Frankfurt School members actually worked for the OSS, which would eventually become the CIA during the Second World War, and they were also getting grants. I believe Adorno got a Rockefeller grant working at Columbia University. They definitely had a reception by the more elite American opinions.

Was it the Rockefeller grant that actually sponsored The Authoritarian Personality?

JB: Yes, that’s right.

RS: Yeah. So, let’s talk a little about this, the next stage of their journey when they became Americans.

JB: Yes, the American stage was interesting because in many ways it contradicts the pure theorizing that they were into, because, although they were given grants and cultural access by these people and seen as sort of honorific rebels against Fascism who had to be supported in the war of ideas, they had to change and water down their theory. They also had to adopt a lot more empirical studies, which was anathema to people like Adorno who hated empiricism. But, of course, empiricism is the Anglo-American way of looking at things. They had to adapt or die, basically. They had to adapt and they had to come up with theoretically-based nostrums that could lead to epidemiological testing and criminological types of testing and almost tick-box forms which ended in the slightly reductive program known as the pursuit of an authoritarian personality with this notorious F-Scale. F for Fascism.

Many of these tests are regarded as slightly embarrassing now and are quite redundant and also not very much used, because although certain people do have more authoritarian casts of personality than others it’s not really a predicate for political positioning because there’s all sorts of hard social democratic positions and authoritarian far Left positions, for example.

RS: Right.

JB: Which go with more authoritarian character structure and don’t align into the F-Scale which these people would like to make out.

However, they were very influential in the rebuilding of Germany after the Second World War, and this is where their theory enters into the mainstream in many ways, because one of their great points is, “What do you do in a democratic society with all the institutions of control, with all the valences of state and other forms of oppressiveness?” as they would see it: the military-industrial complex, the people who work in the security services, the people who work analyzing information on behalf of those services, the people who work in the large prisons and psychiatric environments that exist in all societies, particularly in Western societies?

They always had the view that these people needed to be watched in a way and needed to be prevented from having some of the natural affinities that they would otherwise have if you let them outside of the remit of your theory. This idea that you almost watched the authoritarian gatekeepers in society for signs of “incorrectness” has entered into the mainstream. Very much so.

RS: Yes, I agree that the conservative movement, the mainstream view of the Frankfurt School, that view is really one of Adorno and The Authoritarian Personality. That’s where their criticism really fits, but of course there’s so much more. But that’s certainly a way where you see critical theorists most directly attacking normal bourgeois people. If you have some, what we might call, healthy patriotic opinions that’s high up on the F-Scale.

JB: That’s right, yes.

RS: So, I think in some ways The Authoritarian Personality is probably Adorno and the rest of them at their most cartoonish or something, and it’s not really the most interesting.

JB: That’s right, and there’s a sort of theory by explicators of that school, like Martin Jay and others, that what they’re well known for, such as the F-Scale and so on which was really a concession to their friends and to the people that were giving them grants because what really interested them was this extraordinarily elaborate theory whereby everything in life, particularly in cultural life, was theorized in books like Negative Dialectics by Adorno and Aesthetic Theory, which was unfinished at his death and dedicated to Samuel Beckett, and his support for elements of the avant-garde in the counter-culture during the 1960s, which is a perverse Marxian support because it’s not based on the fact that it’s radical and that it’s coming from the age and that it’s countering that which exists formally, although there’s a little bit of that.

The reason he supports these things is that he believes that the cultural industry is so monolithic, the culture of entertainment and the degradation of the masses is so absolute that only in these little fissures and these tiny, little spaces which are opened up by the critical avant-garde, who often deny easy understanding and deny mediation and deny the audience the collateral of a closure at the end of a piece so that people go away happy or satisfied and that sort of thing, what they are doing is opening a space for genuine culture to exist. That’s why he dedicated it to Beckett, you see.

So, underneath a lot of this theorizing there is a pessimistic despair, a sort of morphology of despair, and that’s very unusual for a Leftist position. It’s usually associated with a Spenglerian, conservative cultural disdain and pessimism for the degradation of the masses under all forms of life and that wish the life of culture could extend and be deeper and be more transvaluated than it is.

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RS: Right. You know, this is all quite interesting and at the risk of pushing this Adorno as conservative idea too far, actually recently there was a book of his music criticism. I guess not too recent. It was a book of translations and probably published in 2004 or so. I remember reading it, and he had an interesting essay where he in some ways rethought Wagner and had many positive things to say about Wagner. Believe it or not, he actually had positive things to say about Houston Stewart Chamberlain in the sense that Houston Stewart Chamberlain was a racialist thinker, a god of the far Right, racialist Right, and he said that he saw that one of his reactions against the culture of England and his Romantic embrace of Germany was a kind of reaction against the tyranny of industrialization and that he imagined a more unalienated, authentic world in Germany and that almost these Right-wing strivings were that reaction against capitalism or something. So, again, there is a lot of complexity to all these people and they’re not easily pigeon-holed.

I do want to talk about the 1960s, but before that let’s just put a little more pressure on the culture industry because I think that’s a very useful term for us. I think that’s a term we should be using and maybe even using it in a lot of the same ways that Adorno did. But maybe just talk a little bit more about that idea of the culture industry, what it is, and what Adorno was seeing in mid-20th century America.

JB: Yes, he basically had the idea that the masses were totally degraded by a capitalist and market-driven culture whereby from advertising through to popular cinema to the popular television that was beginning and that would replace cinema and add to it and was an extension of it you have a totally seamless environment in which the masses live which today would be characterized by the popular internet, by the big TV channels, by MTV, by pop music videos, by pop music in all of its various forms.

Don’t forget, Adorno was extraordinarily scathing about jazz, which is regarded as deeply unprogressive and his disgust and distaste for jazz is almost visceral.

RS: Racist!

JB: Yes, almost. In contemporary terms and the terms of the New Left, there is this sort of despairing mid-20th century Viennese intellectual who despises the culture of the masses and that comes very close to an elitist position. It may be a Left-wing elitist position, but it’s an elitist position nonetheless, and once you admit elitism in any area, even if it’s only the cultural one, cultural selectivity, you begin to adopt ramifications elsewhere that are unstoppable.

Although he could never be seen as a neo-conservative figure — these are people who believe that the family is a gun in the hands of the bourgeoisie and that criminality is directly proportionate to its punishment — in other words, you get more criminality because you punish people who are only victims anyway — so don’t forget, these are the sorts of conceits that the Frankfurt School believes in, but the very complexity of their analysis alienates them from populist Left-wing politics and alienates them from easy sloganeering, which is why they’ve been taken up by intellectuals and yet not by mainstream Leftist political movements because their work is just too difficult, it’s too abstruse, it’s too obsessed with fine art and high culture, particularly musical but also in the cinema.

Going back to an analyst called Kracauer in the 1920s, the intellectual analysis of Weimar cinema and expressionist cinema at that was very important to them and they saw that time of cinema’s use of the unconscious, as people would begin to call it later in the century after Freud’s cultural influence, led them into slightly interesting and creative cultural vistas that are not simple and are not reducible to political slogans, but they do ultimately tend to a type of rather pessimistic ultra-Leftist postmodernism.

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RS: Yes. Well, let’s talk about the 1960s and the New Left and the hippies and the ’68 violent protests and so on and so forth.

What do you think the connections are between the two of them? I know that supposedly — I wasn’t there, of course — in Berkeley in 1968, they were chanting, “Marx, Mao, Marcuse!” Herbert Marcuse was, of course, from the same milieu as Adorno. He was a Hegelian professor and had an upper bourgeois Jewish background. He remained in America. Adorno would return to Central Europe, but he remained, and he is writing books like Eros and Civilization that were a kind of Marxian-Freudian liberation philosophy kind of thing that the future was about polymorphous perversity. These kinds of things. And certainly very different from Adorno’s more kind of fastidious bourgeois nature.

So, what are the connections between the youth movement of the 1960s and the Frankfurt School? Because in some ways it’s strange bedfellows. It’s different generations. The hippies and anti-war protestors probably couldn’t spell Hegel. A very wide gulf between the people like Adorno and these new kids. So, what are the connections? Do you think as the conservative movement would like to believe that the Frankfurt School were kind of the prophets of sick 1968 or is it a little more difficult?

JB: They are and they aren’t. I think that what happened is intermediate theorists emerged who are not as complicated and whose work could be assimilated to political struggle and sloganeering.

Marcuse is that example. Marcuse wrote several books, the most prominent of which is One-Dimensional Man and Eros and Civilization. One of which is a full-on Left-American attack on modern corporate America, where he anathematizes what will come to be known as the military-industrial complex and what was called the welfare-warfare state whereby welfare is paid in order to keep the masses bedded down and at the same time the perfect society is always engineered out of existence by endless wars in the Second and Third World which are always for the prospect of peace, but the peace never arrives, and there’s always just another war just around the corner, and, of course, the wars are to make profits for the military-industrial complex which is increasingly considered to be the most advanced capitalist part of America in which the political class is totally embedded.

RS: Right. So, what you’re saying is that they were absolutely correct.

JB: Of course, there are many similarities on the other side politically, because Harry Elmer Barnes edited a very large volume called Perpetual War for Perpetual Peace, which is very similar from a revisionist sort of school whether isolationist or American nationalist or American libertarian. The people who contributed to that book had a very similar analysis to the one that Marcuse would have of American foreign policy.

Of course, this was occurring in the era of the Cold War when the threat was seen to be the Soviet Union and, to a lesser extent, Maoist China and by arguing for pacifism and isolation you’re arguing for Communist victory elsewhere in the world by the logic of power politics. That’s how Cold War warriors and anti-Communists would have responded to the Marcuse front.

But Marcuse enabled Frankfurt School-related ideas to be politically assimilated by the growing forces of the student New Left, and that’s why they used him as the theorist of choice, because he’s exportable in student terms. He also put himself forward as a student leader, at least theoretically, something which the other Frankfurters were too fey and too theoretical and too abstract and abstruse ever to do. They never would have thought students would listen to their lectures even if they were talking Marxian analysis. Adorno, of course, died as a result of a student action in Germany in the late 1960s when the podium was stormed by some action front hippies or yippies who embraced Adorno — whether they had flowers in their hair, metaphorically, I’m not too sure — and they chanted that as an institution “Adorno is dead,” and Adorno collapsed and had a heart attack relatively soon afterwards and died.

RS: Oh gosh.

JB: This is taken as a sort metaphorization in a way that despite his sort of would-be leadership role of the theorist in relation to these people they were two different universes and the Frankfurt School intellectuals were deeply shocked actually that the West German popular press, particularly the center Right press, held them responsible morally for the emergence of terrorist organizations in West Germany, such as the Baader-Meinhof which later morphed into the Red Army Faction or RAF.

It’s only, of course, come out retrospectively during the latter stages of the Cold War and after the wall came down that the Stasi when the traditional sources of power in East Germany were heavily behind the RAF gave them military expertise and explosives and told them which sites to attack and so on, so that they were as much an extension of the oldest parts of the old Left as they were of the newest parts of the New Left.

Nevertheless, theorists are not always insightful about how the world will use their theory and the Frankfurt School is a classic example of ivory tower intellectuals who partly get a little bit broken up and mangled on the wheel of history.

But Marcuse is an intermediate speaker who the student Left are able to make use of because they can understand what he’s saying. Adorno and Horkheimer and Löwenthal are too abstract, basically. They’re on their own as theorists.

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RS: Yeah. Jonathan, to bring the discussion to a close, what do you think is the legacy of these thinkers? In some ways, this is a very big question, because I’m also kind of asking what is the legacy of the New Left and all of this and what is political correctness today. What does it mean and how is it connected with these 20th-century Marxisms?

JB: Yes, this is a difficult one because it’s so diffuse. Yet what I think has happened is they’ve changed the entire temperature which existed, particularly at the university level and amorphously the general media level that feeds out of that at the higher end. What’s happened is that once they lost the hard Left accretions of sympathy for the Soviet Union — witness a text like Marcuse’s Soviet Marxism, which although very short is extremely critical and he’d had been sent to a psychiatric unit or put in a camp for a text like that if he had produced that inside one of those societies, as Marcuse well knew.

You’ve got this great sort of uniformity and diffuseness of the contemporary Left which has collapsed into liberalism, seamlessly taken parts of its agenda over, is no longer associated with apologetic statements about Stalinism, distances itself from all Left-wing atrocities and has critiques of those as well, is part of the seamless liberal-Leftist course that straddles the center and goes right out to the softer reaches of the far Left, bifurcated from the hard Left beyond it.

In all of these institutions, Frankfurt School views play a role. They play a role in defeating the culture of conservatism in all areas: racial and ethnic, criminological and social, areas such as police studies, PhDs written about the prison service, modern theories about cinema. In all of these areas, in cultural studies is a discourse which has only emerged from art colleges in the last 20 years, which is heavily saturated with Frankfurt School-ish types of ideas.

You see the deconstruction and the breaking down of the prior cultural conservatism. They are the intellectual tip of the liberal society which has stepped away from the conservative societies of the 1950s and 1960s.

Up until the ’60s in the West, you had largely a stereotypical center Right to Rightish conservative society, polity, academy, media, and culture, and after that you have a step change to a liberal instead of a conservative society, media, culture, and cultural disseminating strata. This has continued throughout the decades since the 1960s. You’ve had about 50 years now. So, you have a situation where over this 50 year period throughout all of the institutions that matter soft Left theory, theory without hard edges and without endorsement of anti-humanist crimes committed by the ultra-Left all over the world, has become the default position for many people in the arts, in psychology, in medical practice, in psychiatric practice, in nearly all institutions of the state. With the exception of the military and the raw force-based criterion, the areas of state power that rely on the use of force, almost all other areas have been infected by these types of theory. Psychiatric institutions have been and, although it’s a bit of a stretch, the anti-psychiatric movement through R. D. Laing, through Fromm, and through Marcuse, is heavily influenced by at least a proportion of these sorts of ideas.

In the theory of Lyotard and in the theory of Deleuze, is the bourgeois really insane? Are schizophrenics the sane who walk amongst us? Deleuze and Guattari’s text Anti-Oedipus in which the schizophrenic is seen as the last redoubt of sanity in a mad capitalist world, which is by any rational credence insane. Therefore, you have to look to the insane to find the redoubt of sanity.

These sorts of ideas, post-Foucault in the late 20th century, are no longer that eccentric. They were once the most eccentric ideas you could have which conservatives essentially just laughed at. Now, they’ve taken over the institutions. But it’s been in a gradualist and would-be well-meaning and soft-minded sort of way, because this theory has taken over and cultural conservatives have retreated before it to such a degree that there’s hardly any of them left.

RS: I agree. You know, I might disagree with you slightly. I think Cultural Marxism has infected the military in the United States. It’s kind of incredible, but yet we have a major Army general claiming that diversity is the great strength of America’s armed forces as they go overseas to bring women into undergraduate colleges. So, it’s been quite a triumph!

One thing I would just mention, picking up on all these ideas you’ve put forward. I’ve always thought about this; there’s this staying power of let’s call it the postmodern New Left or Cultural Marxism. It’s had this long, decades-long staying power, and if you think about major avant-garde, modernist movements, they were a candle that burned really quickly. They almost burned themselves out.

If you just look at — just to pick one at random — the Blue Rider group or something like that. This is something that lasted maybe 4 years. Dadaism would kind of make a splash and then dissipate and go off into other movements and things like this.

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If you look at the art galleries — conceptual art, postmodern art — they’ve been doing the same stuff for maybe 40 or 50 years now! If you look at women’s studies, African-American studies, critical race theory, all this kind of stuff, Foucault . . . I mean, it’s obviously changing, but it’s had this staying power that it’s almost become conservative, and I think this is a great irony.

I don’t know where avant-garde art can go. I don’t know how many times you need to, proverbially speaking, put a crucifix in piss. It’s one attempt to shock the bourgeoisie after another to the point that it becomes old and stale and certainly institutionalized in the sense that many people will go to get masters in fine arts in all these institutions and learn from the great masters of conceptual shock. So, this is a very strange thing about our culture where we have this conservatism amongst postmodern Cultural Marxism.

Do you think this is going to break down, or do you think, Jonathan, that because political correctness has become so obvious or because it’s become something easily ridiculed that it’s going to be overturned or at least come to an end? Do you see that or is that being a little too optimistic?

JB: It might be a bit too optimistic in the short run. I think it’s become institutionalized in a way which those art movements you categorized earlier on have not been for several reasons.

1) It’s a non-fictional area. It’s an academic area, and academics have tenure in mind, and these art movements are sudden, instantaneous, bohemian, and largely outsider movements. They usually row intensely with the major figures who sort of break from each other over a finite period. Surrealism almost came to an end when Breton insisted that they all join the Communist Party in France, but many of them didn’t want to do that. They joined it for discussion and alcoholic treats and to meet women and that sort of thing and to have a chance to exhibit. That’s why most people join art movements.

It’s also not particularly concerned with creation either. It’s concerned with reflexive creativity academically. So, somebody will go through the process of a first degree or second degree, they’ll get the PhD, which is influenced by one of these theoretical figures, and then they’ll become a tenured lecturer over time, and they provide a paradigm or a model for their students as they come up. So, the thing becomes replicating over a career path.

What you’ve had is you’ve had a couple of generations who’ve now done this within the academy, and they’ve also worked for a situation where there’s very little kick against them because there’s very little Right-wing left in the academy. It’s almost totally gone now. It almost can’t survive the pressure valves that have been put on it to such a degree that it’s almost impossible for it to survive. This has meant the rather desert-like, arid terrain of the new left, small “n,” small “l,” really, now dominates the tertiary sector of education, which is why the Left is so strong.

In a mass capitalist world where they feel that people are degraded by the cultural industry, nevertheless what you might call the PBS culture, the national endowments for the arts culture, is completely saturated with this sort of material, and there’s little way to shake it at the present time unless they’re radically disfunded or unless a way can be worked for forces of counter-culture to enter the university space again. Probably only on the internet is the space that they can now adopt and that, of course, is what’s happened for all of these ideas, such as this podcast we’re having today. They’ve gravitated towards the internet, because this is the only space left.

RS: Well, Jonathan, we are the counter-culture. I think that’s one thing that’s been clear to me for some time. But thank you once again for being on the podcast. This was a brilliant discussion, and I look forward to another one next week.

JB: Thanks very much! All the best!rticle printed from Counter-Currents Publishing: http://www.counter-currents.com

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[1] Image: http://www.counter-currents.com/wp-content/uploads/2016/06/HorkheimerAdorno.jpg

[2] here: http://www.radixjournal.com/bowden/2014/7/24/frankfurt-school-revisionism

 

mardi, 31 mai 2016

Weltflucht und Massenwahn Ellen Kositza über den neuen Thorsten Hinz

Weltflucht und Massenwahn

Ellen Kositza über den neuen Thorsten Hinz

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In ihrer achten Buchempfehlung stellt Ellen Kositza, Literaturredakteurin der Zeitschrift Sezession, das neue Werk von Thorsten Hinz vor: »Weltflucht und Massenwahn. Deutschland in Zeiten der Völkerwanderung« bildet die innere Prozeßhaftigkeit des Einknicken Deutschlands vor der Einwanderungsflut kundig ab. Ein neues Meisterwerk vom intellektuellen Zugpferd der »Jungen Freiheit«!
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dimanche, 29 mai 2016

Conférence de Guillaume Faye en Provence le 13 mai 2016

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Vidéo d’une conférence de Guillaume Faye en Provence le 13 mai 2016

Voici la vidéo d’une conférence de Guillaume Faye organisée par l’association Le Castellaras, le 13 mai 2016 à Nice.

Pour écouter cette conférence, rehaussée d'une magnifique introduction par le Président de l'association-hôte:

http://www.gfaye.com/video-dune-conference-de-guillaume-f...

Plus d’informations sur cette assocation: http://associations.nice.fr/-Le-Castellaras-.html